BOILLY Louis-Léopold : HUILE SUR TOILE PORTRAIT DU MAJOR DU GÉNIE ÉTIENNE-LOUIS MALUS, Premier Empire, vers 1810.
Officier représenté en buste de trois quarts en uniforme du génie bleu foncé avec col et plastron en velours noir, épaulettes de major à corps argent et grosses torsades or.
Haute sur toile H 21,5 cm, L 16,50 cm.
À l'arrière le chassis du tableau porte une étiquette papier d'une ancienne vente «. BOILLY (Louis)/37 Portrait d'un officier du Premier Empire./ Toile. Haut 21 int; largeur., 17 int.; ajouté à la plume, Baron Malus; ajouté au crayon à papier, 80 à 100 », cachet à la cire « Alexis ROUART » ainsi que le numéro 5 de la vente.
Présenté dans un cadre en bois doré H 31 cm, largeur 26 cm.
Très bon état.
France.
Premier Empire, vers 1810.
Provenance :
Ancienne collection Alexis ROUART, acheté par Mr Langwell.
Vente Thierry de Maigret le 17 novembre 2004.
Bibliographie :
Oeuvre référencée et publié dans le catalogue raisonné du peintre « BOILLY 1761*1845, Le peintre de la Société parisienne de Louis XVI à Louis-Philippe », Étienne BRÉTON et Pascal ZUBER, Arthena 2019. Illustré dans le volume 2, 787page, n° 1262PP.
Biographie :
Étienne-Louis Malus né à Paris le 23 juillet 1775.
Admis à l’école du génie de Mézières en 1793 mais n’y entrera pas car l’école est licenciée entretemps. Il s’engage au 15° bataillon des volontaires de la Seine. Le 20 février 1796 il est élève sous-lieutenant à l’école du génie de Metz. Élève de Monge. Le 20 juin 1796 il intègre l’armée de Sambre et Meuse avec le grade de capitaine du génie.
Il participe à l’expédition d’Egypte, et est engagé lors de la Bataille des pyramides, puis fait la campagne de Syrie, et est présent à la bataille d’Heliopolis. Nommé chef de bataillon par Kléber, il rentre en France en 1801.
Appelé à faire partie de l’Institut d’Egypte dans la classe des mathématiques (dont faisaient également partie Fourrier, Monge et Bonaparte).
Il travailla à l’amélioration des fortifications et du port de la ville d’Anvers. En1810 il est nommé au grade de major et directeur de l’école de Polytechnique.
Il reçoit le prix de physique de l’Académie des Sciences pour son mémoire sur la polarisation de la lumière, qui servira notamment aux travaux de Fresnel.
Il meurt en 1811, emporté par la phtisie.
Il laisse un ouvrage consacré à la campagne d’Egypte. « l’agenda de Malus ».
Référence :
18483