SOUVENIRS DU GÉNÉRAL DE DIVISION, PUIS MARÉCHAL DE FRANCE JOSEPH JOFFRE « VAINQUEUR DE LA MARNE »,
PREMIÈRE GUERRE MONDIALE : VAREUSE, KÉPI, PANTALON, MONTRE, PALME DE CROIX DE GUERRE.
(Vendus en un seul lot composé des références 12773-1, 12773-2, 12773-4, 12773-5, 12773-6)
PALME EN BRONZE POUR CROIX DE GUERRE (Citation à l'ordre de l'armée), DE JOSEPH JOFFRE, MODÈLE DU 8 AVRIL 1915, PREMIÈRE GUERRE MONDIALE.
ATTENTION CETTE PALME EST VENDUE UNIQUEMENT AVEC LA VAREUSE, LA CULOTTE, MONTRE ET KÉPI DE MARÉCHAL DE FRANCE
En bronze L 1 cm, L 3,5 cm. Très bon état.
France.
Première Guerre Mondiale.
BIOGRAPHIE :
Joseph-Jacques-Césaire Joffre (1852-1916-1931). Joseph Joffre, issu d'une modeste famille de Rivesaltes dans les Pyrénées-Orientales, entre en 1869 à l'École Polytechnique. Ses études sont interrompues par la guerre et il fait ses premières armes au siège de Paris en 1870. Officier du Génie, il coopère aux travaux de défense de la capitale en 1874, puis de la région de Pontarlier en 1879. Après la guerre franco-allemande s'ouvre la période des conquêtes coloniales. Joffre va y participer et pendant quinze ans servir avec éclat sous les cieux les plus divers. Mis en 1885 à la disposition de l'Amiral Courbet pendant la guerre contre la Chine, il dirige les travaux de siège de Ba-Dinh, commande le Génie à Formose, puis Hanoï où il organise la défense du Haut-Tonkin. Au Soudan, en 1892, il dirige les travaux du chemin de fer de Kayes au Niger. Portant secours à la colonne Bonnier, massacrée près de Tombouctou en 1894, il s'empare de cette ville, y fait régner l'ordre et y organise la domination française. À Madagascar, il établit les défenses de Diégo-Suarez et est nommé Général de Brigade en 1901.
La carrière coloniale de Joffre est terminée. Rentré en France, il exerce de hauts commandements et parvient en dix ans à la tête de l'Armée. Directeur du Génie, Commandant d'une Division d'Infanterie, puis d'un Corps d'Armée, il est membre du Conseil Supérieur de la Guerre en 1910 et Chef d'État-major Général de l'Armée en 1911.
Le 2 août 1914, l'Allemagne déclare la guerre à la France, le général Joffre prend la direction des opérations avec le titre de Commandant en chef des Armées du Nord et du Nord-Est. L'invasion de la Belgique l'oblige à modifier son plan et à porter son effort principal vers le Nord, mais, se heurtant à des forces très supérieures, les armées françaises doivent se retirer. Joffre, doué d'une maîtrise de soi et d'une force de caractère peu commune, ordonne cette retraite et conçoit la géniale manœuvre de reprise de l'offensive. Manœuvre admirablement exécutée par les chefs et par les troupes, qui aboutit à la fameuse victoire de la Marne. Le titre de « vainqueur de la Marne » pare le nom de Joffre d'une gloire immortelle. Désormais, la guerre change de caractère, des lignes continues de tranchées séparent les armées adverses. Joffre mène une guerre d'usure active. Ce sont les offensives d'Artois, de Champagne en 1914 et 1915. Au cours de la bataille de Verdun, qui absorbe toutes les forces vives de l'Armée Française, il assure à son second, le Général Pétain, les moyens de la victoire et lance en juillet 1916 l'offensive de la Somme qui soulage le front de la citadelle. Joffre reçoit le 26 décembre 1916 le bâton de Maréchal de France. « La France entière, écrit le Général Lyautey, Ministre de la Guerre, attend du Gouvernement cet acte de reconnaissance et de justice. » Le Maréchal Joffre cède le commandement en chef des armées au Général Nivelle.
Après la guerre, il remplit en Amérique et au Japon des missions diplomatiques et est élu à l'Académie Française. Il meurt en 1931 et est inhumé en sa propriété de Louveciennes, près de Paris. Peu nombreux au cours de notre histoire sont les chefs d'Armée qui ont tenu entre leurs mains le destin de la France. Joffre fut de ceux-là et l'un des plus grands. Aux heures tragiques d'août et septembre 1914, il a sauvé son Pays.
« Livre d'or des Maréchaux de France » 1190-1952, sous la haute direction de Monsieur le duc de Lévis Mirepoix de l'Académie Française, Édition Lacour, Casablanca 1960.
Référence :
12773-2