SABRE DE SOUS-OFFICIER DU CORPS DES MATELOTS DE LA GARDE IMPÉRIALE « MARINS DE LA GARDE » et sa dragonne, Premier Empire (1804-1815).
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SABRE DE SOUS-OFFICIER DU CORPS DES MATELOTS DE LA GARDE IMPÉRIALE « MARINS DE LA GARDE » et sa dragonne, Premier Empire (1804-1815).
Sabre entièrement en laiton avec fourreau en cuir, dont le modèle est créé en 1804 par le fourbisseur DUC.
Garde à une branche évidée (H 12,2 cm sans quillon), oreillon extérieur en forme d'écu (H 5,5 cm) gravé de l'ancre, la branche de garde se termine par un quillon à boule frappé du poinçon « DUC ». La croisière est évidée en-dessous. Calotte à courte queue (H 8,9 cm). Poignée en bois, à la différence des sabres de matelots, est ici gainée de galuchat gris foncé filigrané d'un fil de cuivre torsadé.
Lame de Klingenthal à pans creux, de 69,9 cm de long sur 4,35 cm au talon et 7 cm de flèche, épaisseur du dos au talon environ 1 cm, avec un fort biseau de pointe. Elle est gravée sur chaque face « GARDE IMPÉRIALE » en lettres grandes cursives dans un cartouche à cordage, ancre et palmettes, dos à jonc.
Fourreau en bois gainé de cuir ciré noir à trois garnitures en laiton décorées aux traits, variante identifiant un sous-officier : chape, bracelet central, bouterolle ; dard en laiton, anneaux en laiton. Pitons d'anneaux de bélières en laiton. Longueur du fourreau 72,5 cm.
DRAGONNE entièrement en laine orangé, galon tissé à « cul de dé », largeur 2 cm. Gland à franges souples dites « cordes à puits », H du gland avec franges 7 cm.
France.
Premier Empire (1804-1815).
Très bon état de conservation, lame avec oxydation d'usage habituellement rencontrée sur ce type de sabre, dragonne insolée avec quelques usures.
NOTE :
De toutes les armes de la Garde Impériale (à l'exception de celui des Mameloucks), le sabre des marins est l'un des plus rares à obtenir, l'exemplaire présenté ici est de très belle qualité et parfaitement authentique.
Cet exemplaire provient d'une collection ancienne, c'est l'un des deux exemplaires de sous-officiers actuellement connus. La dragonne l'accompagnant correspondant à la couleur du corps mais son cordon n'est pas tissé à bâtons comme généralement le sont les cordons pour la Garde Impériale. Toutefois, cette dragonne accompagne le sabre depuis les années 1930.
Cet exemplaire a été reproduit dans l'article de Michel Pétard, dans la revue « Tradition Magazine ».
Sabre entièrement en laiton avec fourreau en cuir, dont le modèle est créé en 1804 par le fourbisseur DUC.
Garde à une branche évidée (H 12,2 cm sans quillon), oreillon extérieur en forme d'écu (H 5,5 cm) gravé de l'ancre, la branche de garde se termine par un quillon à boule frappé du poinçon « DUC ». La croisière est évidée en-dessous. Calotte à courte queue (H 8,9 cm). Poignée en bois, à la différence des sabres de matelots, est ici gainée de galuchat gris foncé filigrané d'un fil de cuivre torsadé.
Lame de Klingenthal à pans creux, de 69,9 cm de long sur 4,35 cm au talon et 7 cm de flèche, épaisseur du dos au talon environ 1 cm, avec un fort biseau de pointe. Elle est gravée sur chaque face « GARDE IMPÉRIALE » en lettres grandes cursives dans un cartouche à cordage, ancre et palmettes, dos à jonc.
Fourreau en bois gainé de cuir ciré noir à trois garnitures en laiton décorées aux traits, variante identifiant un sous-officier : chape, bracelet central, bouterolle ; dard en laiton, anneaux en laiton. Pitons d'anneaux de bélières en laiton. Longueur du fourreau 72,5 cm.
DRAGONNE entièrement en laine orangé, galon tissé à « cul de dé », largeur 2 cm. Gland à franges souples dites « cordes à puits », H du gland avec franges 7 cm.
France.
Premier Empire (1804-1815).
Très bon état de conservation, lame avec oxydation d'usage habituellement rencontrée sur ce type de sabre, dragonne insolée avec quelques usures.
NOTE :
De toutes les armes de la Garde Impériale (à l'exception de celui des Mameloucks), le sabre des marins est l'un des plus rares à obtenir, l'exemplaire présenté ici est de très belle qualité et parfaitement authentique.
Cet exemplaire provient d'une collection ancienne, c'est l'un des deux exemplaires de sous-officiers actuellement connus. La dragonne l'accompagnant correspondant à la couleur du corps mais son cordon n'est pas tissé à bâtons comme généralement le sont les cordons pour la Garde Impériale. Toutefois, cette dragonne accompagne le sabre depuis les années 1930.
Cet exemplaire a été reproduit dans l'article de Michel Pétard, dans la revue « Tradition Magazine ».
Reference :
23403
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