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PLAQUE DE BRASSARD DE CONDUCTEUR DE LA 1ère DIVISION DES MESSAGERIES LAFFITTE CAILLARD, Monarchie de Juillet.

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PLAQUE DE BRASSARD DE CONDUCTEUR DE LA 1ère DIVISION DES MESSAGERIES LAFFITTE CAILLARD, Monarchie de Juillet.

De forme ovale. H 6,5 cm, largeur 7,8 cm. Elle est métal argenté fondu avec plaque arrière rapportée et soudée, avec au centre l'inscription « CONDUCTEUR 1re Don », en partie basse la plaque est décorée d'un ruban portant l'inscription « LAFFITTE CAILLARD ET Cie ».

France.
Deuxième République.
Parfait état.

RÉFÉRENCE :
Musée de La Poste, Paris, inventaire n° 10228.

HISTORIQUE :
Nous allons vous raconter l’histoire d’un petit Laurentais, Vincent Caillard, d’origine assez modeste, mais qui par son travail et son sens des affaires fondera la plus importante entreprise de voitures publiques et méritera son surnom de "Napoléon des diligences".
La famille Caillard est une vieille famille de St Laurent des Eaux. Un de ses descendants écrit en 1924 que cette lignée remonterait jusqu’à Louis XI (règne de 1461 à 1483), dont un Caillard était archer écossais au château de Plessis les Tours Cela reste à vérifier, mais une chose est sûre : on trouve mention de la famille dés le premier registre d’état civil connu de la commune avec Gentien Caillard et son épouse Marie Dubara, en 1624. Le Caillard qui nous intéresse, Vincent, sera le dernier de cette lignée à naître à St Laurent des Eaux plus d’un siècle plus tard.
La légende veut que la famille Caillard soit une famille de modestes cultivateurs, vivant dans une petite maison derrière l’église. Au fil des différents actes qui jalonnent la vie de la famille, nous avons essayé de démêler la légende de la réalité. Modeste, elle l’est sûrement, comme la majorité des familles rurales de l’époque, mais il semble bien que depuis plusieurs générations, elle ne compte pas de cultivateur. Le grand-père de Vincent (lui aussi un Vincent) est "conduiseur de vente". Son père (lui aussi un Vincent) est facteur en 1748. Un facteur, à l’époque n’est pas un agent de La Poste mais un commerçant, quelqu’un qui fait du négoce pour le compte d’un autre. En 1755, Vincent père est fagoteur, ce qui peut laisser penser qu’il pratique son négoce dans le bois. En 1775, il est conducteur des Ponts et Chaussées.
Il semble également que Vincent père sache lire et écrire, ce qui n’est pas si courant à l’époque. En effet, plusieurs actes d’état civil sont signés de sa main d’une écriture sûre et bien formée dénotant l’habitude d’écrire.
Par ailleurs, le parrain de Vincent Louis, premier fils de Vincent père, né en 1752, est Louis Sourgeron de la Renière, maître de Postes, personnage très important dans la hiérarchie sociale de l’époque. Sa marraine est Catherine Sartre de Lisle, fille d’un bourgeois de Poitiers. Louis Sourgeron et Catherine Sartre de Lisle se marient le 12 septembre 1752, et ont pour témoins François Sartre de Chaffin et Michel Sartre des Chambres, "écuyer, sieur de la Barboire, garde de la Poste du Roy". La famille Caillard fréquente donc des gens importants et elle ne semble pas aussi démunie et illettrée que l’ont dit certains auteurs.
Mais revenons un peu en arrière. Vincent Caillard père épouse le 13 août 1746 Anne Villermé (ou Villermay selon les actes). De leur union naîtront à St Laurent des Eaux, quatre enfants : Anne le 18 mars 1748, Vincent Louis le 2 mai 1752 (il décède le 20 mai 1754), Madeleine le 9 novembre 1755 (elle décède le 18 mai 1758), et Vincent, celui qui nous intéresse, le 20 juin 1758. La famille part ensuite habiter à Beaugency, où naîtront deux autres garçons : Simon en 1760 et Antoine en 1767. Anne Villermé reviendra par la suite à St Laurent des Eaux et y décèdera le 16 juillet 1793. On trouve confirmation du départ de St Laurent et de la dernière profession de Vincent père dans des documents de Louis Paré, notaire à Sandillon, datés du 25 novembre 1771, dans lesquels il est fait mention du "…sieur Vincent Caillard, conducteur des chemins royaux, ponts et chaussées, demeurant à Beaugency, tuteur d’un fils d’Etienne Villermé"… (frère de sa femme).
Peu de choses sur l’enfance de Vincent, si ce n’est qu’il la passe à Beaugency et perd son père à dix sept ans. Il part ensuite à Orléans où il trouve du travail dans une entreprise de travaux publics. Il est manœuvre, puis piqueur, surveillant et enfin conducteur des Ponts et Chaussée. Il vient alors se fixer à Beaugency. Le 10 janvier 1790, il est élu officier municipal.
Le 7 février 1790, il épouse Marie Madeleine Trotereau. Ce mariage donne lui aussi naissance à une légende. Il était une fois (les légendes commencent ainsi…), à Orléans, une très belle jeune fille qui vit avec une vieille dame. Personne ne sait qui elles sont mais leur allure aristocratique, les belles robes et les bijoux qu’elles portent donnent à penser que ce sont des femmes de cour. La belle jeune fille dit s’appeler Marie Madeleine Trotereau, et le bruit court que sous ce nom se cache une fille naturelle de Louis XV. Le mariage célébré, la vieille dame disparaît et on ne la revit jamais…
Mais malheureusement, là encore, les actes d’état civil détruisent la légende. Ils établissent de façon indiscutable que Marie Madeleine Trotereau est née le 15 septembre 1773 à Mer, de Marcou Trotereau et de Marie Madeleine La Gravère, bouchers. Prenant leur retraite, ils se retireront à Tavers où décède Marie Madeleine La Gravère. Vincent et Marie Madeleine, de 15 ans sa cadette, se marient donc le 7 février 1790, à Beaugency. Le père ainsi que de nombreux témoins signent l’acte (parmi lesquels plusieurs membres de la famille de Chaffin), ne laissant place à aucune supposition romanesque.
Malgré qu’elle ne fut pas fille de roi, Vincent et Marie Madeleine formèrent semble t-il un couple harmonieux et vécurent heureux en famille. Une ombre toutefois à ce tableau idyllique : ils perdirent six de leurs douze enfants.
Pendant la période révolutionnaire, le couple habite Beaugency. Vincent se montre partisan des idées révolutionnaires mais avec modération, en rejetant les plus extrémistes. Il travaille toujours aux Ponts et Chaussées, et conduit les travaux de réfection de la route Paris Bordeaux dans le Loiret.
C’est à cette époque qu’il s’intéresse à la Sologne. La région est alors insalubre et le sol marécageux. Le déboisement, mené depuis le 11e siècle, a laissé des terres nues et gorgées d’eau. La terre est bon marché et Vincent achète de vastes étendues sur lesquelles il plantera des pins maritimes. Choisis pour leur productivité, ces arbres assèchent le sol et assainissent la région. Eugène Sue écrit, dans le feuilleton "Martin, l’enfant trouvé", publié dans le Journal du Loiret en 1846 : "Feu Monsieur Vincent Caillard a le premier introduit dans une partie de la Sologne le boisement en sapins du nord et d’Écosse sur une vaste échelle. Ces plantations ont assaini et fertilisé un sol jusqu’alors stérile et malsain". A partir de 1850, Louis Napoléon Bonaparte, Président de la République et futur Napoléon III, s’inspirera de l’action de Vincent Caillard pour assainir et mettre en valeur la Sologne. Il rénove les fossés, fait des nouveaux assolements en marnant les terres, mais surtout continue la grande opération de reboisement lancée par Vincent Caillard.
La fortune de Vincent Caillard grandit car il achète plusieurs propriétés : à St Hilaire St Mesmin, celle des Châteliers en 1798 et celle de la Pie (actuelle Mairie) en 1814, et à Lailly en Val, celle des Bordes où il fera bâtir un château à partir des années 1800.
En 1815, il s’associe à Pierre Lebrun qui dirige "l’Hirondelle", une entreprise de voitures publiques. Cet Orléanais de 60 ans avait commencé sa vie professionnelle comme marchand mercier. A partir de 1793, il fait fortune en vendant des tentes à l’armée, puis se lance dans le transport de voyageurs. Il ouvrira des lignes vers Paris, Tours, Bourges, puis jusqu’en Espagne et en Allemagne. Vincent Caillard dirigera bientôt seul l’entreprise. Il existe alors en France quelques 3000 entreprises de voitures publiques concurrentes.
Vers 1820, Vincent Caillard s’installe à Paris, à l’hôtel de Juigné, avec son épouse, ses six enfants et sa sœur Anne. A partir de 1826, il s’associe à d’autres entreprises de voitures publiques, et en 1827, dans l’Annuaire du Commerce de Paris, sous l’appellation des Messageries Générales de France, on retrouve les entreprises de Ms Lecomte, Arnoux, Choumery, Monier…et Caillard.
L’année suivante, avec la famille Laffitte, il fonde les Messageries Laffitte et Caillard. Pierre Laffitte, banquier de Napoléon III fournit les fonds, son cousin Jean Baptiste, agent de change est associé dans la gestion de l’entreprise. La famille Laffitte possède la propriété de Folleville à St Hilaire St Mesmin. On peut penser que grâce à la proximité des propriétés, les deux familles avaient des relations amicales et que cela a facilité les contacts entre elles pour arriver à cette association.
En 1828, l’Annuaire du Commerce de Paris fait part du transfert des Messageries Générales de France du n° 24 de la rue Boulay au n° 128 – 130 de la rue St Honoré sous le nom de Messageries Laffitte et Caillard. Au conseil d’administration on trouve, outre Jean Baptiste Laffitte et Vincent Caillard, ses fils, Vincent (communément appelé Marc) et Edouard. Les deux hommes ont donc racheté les parts des autres associés et ont fondé une entreprise qui rivalisera pendant le 19e siècle avec les Messageries Royales. Elle put assurer la desserte de 30 routes et de quelques 2500 relais, établissant souvent les siens.
Mais nul n’est prophète en son pays et il n’y eut jamais de relais des messageries Laffitte et Caillard à St Laurent des Eaux. En effet, depuis 1773, la Poste passe par la rive droite. A la demande Madame de Pompadour, la route à été pavée de neuf pour qu’elle puisse se rendre à son château de Menars, sans avoir à traverser la Loire en bac, et la plus grande partie du trafic, dont la Poste et les Messageries, passe désormais par la rive droite. Dans les cahiers de doléances de 1789, le gouvernement laisse pourtant espérer aux habitants de Cléry, Lailly, St Laurent des Eaux et St Dyé que la Poste leur serait rendue, car malgré sa réfection, la route de la rive droite est moins bonne que celle de la rive gauche. Mais la promesse ne sera pas tenue, et les villages de la rive gauche connaîtront le déclin.
Les affaires de Vincent Caillard sont prospères et les Messageries Laffitte et Caillard deviennent la plus importante entreprise de voitures publiques. C’est un énorme travailleur qui ne s’endort pas sur ses lauriers. Il se lève à 3H du matin et travaille 15 à 18H par jour. Il semble qu’il soit un homme bon, estimé et respecté.
Il s’intéresse également aux progrès techniques qui révolutionnent la vie en cette moitié du 19e siècle. En 1834 il finance l’étude d’une diligence à vapeur et suit les progrès du chemin de fer.
Vincent Caillard meurt dans sa propriété des Chateliers le 6 novembre 1843. Ses fils prennent sa suite. Jean Baptiste Laffitte meurt à son tour en 1849, et les billets de la compagnie ne portent plus alors que le nom de "Messageries Générales Caillard et Compagnie". Une locomotive est représentée sur ces billets, prouvant que les fils Caillard ont pris le train du modernisme et travaillent désormais avec les compagnies naissantes de chemin de fer. Marc participera à la création de celle du Nord et Edouard à celle d’Orléans.
Vincent Caillard sera enterré au cimetière de St Hilaire St Mesmin, puis reposera dans une chapelle construite à côté de l’église. En 1850, son épouse viendra l’y rejoindre. Un de leur descendant, Léonce Albert Caillard, né à Beaugency en 1846 sera amiral.
Ainsi se terminait l’histoire de Vincent Caillard surnommé le "Napoléon des diligences" par les vaudevillistes et les journalistes de l’époque. Son action fut capitale dans l’essor économique du 19e siècle, car en développant et facilitant le transport des hommes et des marchandises, il a accéléré le développement du commerce et de l’industrie.

La poste et les messageries

Au Xe siècle, la "Reconquista", reconquête de l’Espagne par les chrétiens sur les musulmans, se termine. St Jacques de Compostelle, où le tombeau de St Jacques le Majeur, apôtre d’Espagne, a été découvert au IXe siècle, va devenir pour toute l’Europe un lieu de pèlerinage important. Certaines routes vont peu à peu devenir des axes de pèlerinage traditionnels sur les bords desquels on organise l’accueil des pèlerins (hôpitaux, auberges, lieux de prières, etc).

Le chemin qui traversait notre commune est connu depuis l’époque gallo romaine et il devint un de ces axes de pèlerinage. Il ne fut certainement pas le plus important, mais de nombreux pèlerins devaient le suivre car c’est le chemin habituel qu’empruntent les voyageurs se rendant du Nord et de Paris vers l’Espagne, via Orléans, Blois, Tours, Bordeaux et Hendaye. Une carte du XIIe siècle des itinéraires de pèlerinage signale les points de repos de ces pèlerins entre Orléans et Blois : Cléry, St Laurent des Eaux, Muides/Loire, St Dyé/Loire. St Jacques, nom porté par une rue de St Laurent et par le moulin de Nouan est certainement un vestige de ces pèlerins.

Jusqu’au 15e siècle, pour porter ses dépêches, le roi de France fait appel à des hommes de confiance appelés chevaucheurs. Les temps de transmission sont alors assez long, car le même cavalier fait tout le trajet et doit s’arrêter fréquemment pour se reposer et reposer sa monture. Louis XI, désirant faire parvenir plus vite ses lettres à destination, crée, par l’édit de Luxies (près de Doullens, dans la Somme), le 19 juin 1464, la Poste aux Chevaux. Il fait établir sur des itinéraires précis des relais où les chevaucheurs trouveront des chevaux frais. Ces relais de poste s’installeront naturellement dans les villages où existent déjà des infrastructures, ceux où font déjà étape les pèlerins de St Jacques de Compostelle. A l’origine, ils sont espacés d’environ 7 lieues (28Kms), et par la suite le seront de 3 à 4 (12 à 16Kms).

A partir de 1575, les relais de Poste vont également servir de relais au transport des voyageurs et des marchandises. On y trouve des chevaux frais pour les diligences et les voyageurs peuvent y passer la nuit et s’y restaurer. C’est le service des messageries. Au fil des régimes, elles seront royales, impériales, nationales…

A St Laurent des Eaux, le Relais de Poste est établi à l’Auberge de l’Image (actuelle maison de M et Mme Fassot, en face de la Mairie). On peut penser, vu sa proximité avec Cléry St André, qu’il fut un des premiers créé par Louis XI dans son édit de Luxies. Un extrait des mémoires de Héroard, médecin de Louis XIII, atteste de sa présence au 16e siècle : "le lundi 24 janvier 1622, le roi Louis XIII partit de St Laurent des Eaux et arriva à Cléry où il descendit à l’église…" (peut-être pour inaugurer la statue en marbre blanc qu’il avait commandé au sculpteur Orléanais Michel Bourdin pour remplacer, sur le tombeau de Louis XI, celle en bronze démontée par les Huguenots).

La Poste aux Chevaux a le monopole du transport du courrier et des messageries jusqu’à la révolution. A ce moment là, survint une libéralisation souhaitée dans les Cahiers de Doléances de 1789. Le transport du courrier reste un service public régi par l’administration des Postes, et celui des voyageurs, devient un service privé. On vit alors naître une quantité d’entreprises (on en compta quelques 3000) de plus ou moins grande importance, d’envergure nationale, régionale ou locale.

Vincent Caillard crée la sienne en 1815, en association avec Pierre Lebrun, ancien négociant en tissus d’Orléans. Puis en 1827, il s’associe à d’autres entreprises sous le nom de Messageries Générales de France.

Enfin en 1828, associé à Jean Baptiste Laffitte, il crée les Messageries Laffitte et Caillard. C’est le cousin de Jean Baptiste, Pierre Laffitte, qui apporte les fonds nécessaires. Il est banquier et sera 1er Ministre de Louis Philippe.

Ce début de 19e siècle est révolutionnaire pour le transport. L’état des chemins s’améliore. Ils sont, jusqu’au 18e siècle, à peine tracés, pleins d’ornières. Les axes principaux vont être peu à peu empierrés selon le système de l’Écossais Mac ADAM. L’invention du ressort à lame va rendre les voitures plus confortables, plus rapides. On roule alors à 15Kms/h. Les progrès de la technologie vont permettre de construire des véhicules plus grands (les berlines peuvent emmener 8 personnes, des marchandises et pèsent jusqu’à 4 tonnes à vide). De plus en plus on voyage, on se déplace, et la concurrence que se livrent les compagnies enflamme les esprits. La littérature s’empare du phénomène. Balzac évoque la compétition qui s’instaure entre les Caillard, les Ducler et les Comtesse, voitures de compagnies concurrentes. Hugo écrit dans les Misérables : "nous fuyons dans les bras de Laffitte et sur les ailes de Caillard. Nous fuyons au grand trot, à raison de 3 lieues à l’heure…". Dans l’Annuaire du Commerce de Paris de 1827, les diligences de la Compagnie Laffitte et Caillard sont vantées pour leur "construction élégante et solide", et pour leur rapidité et leur ponctualité.

Les messageries vont connaître leur apogée vers 1838, mais le chemin de fer va peu à peu entraîner leur déclin. Les deux moyens de transport seront pendant un temps complémentaires. En 1840, pour aller de Paris à Bordeaux, on se rend en diligence de la rue St Honoré au quai de la ligne de chemin de fer Paris - Orléans. Là, une grue charge la caisse de la diligence sur un plateau et arrivée à Orléans, la caisse est remise sur ses roues pour continuer le voyage jusqu’à Bordeaux. Peu à peu les lignes de chemin de fer vont s’allonger, se multiplier et entraîner la disparition des diligences. Vers 1875, seules subsistent quelques voitures faisant de la desserte locale dans des zones rurales, non desservies par le rail. Elles continueront jusqu’à ce que l’autobus les envoie définitivement à la ferraille.
Reference : 23779
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