LETTRE DU SOLDAT JEAN PIERRE LEFEVRE, soldat au 79ème régiment d'infanterie de ligne, 4ème bataillon en dépot à Venise, À SA MÈRE, résidant à Saint Sauveur Bonfossé (Manche), datée de Turin le 18 mars 1809.
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LETTRE DU SOLDAT JEAN PIERRE LEFEVRE, soldat au 79ème régiment d'infanterie de ligne, 4ème bataillon en dépôt à Venise, À SA MÈRE, résidant à Saint Sauveur Bonfossé (Manche), datée de Turin le 18 mars 1809.
Lettre avec marquage postal « 104 TURIN » et adresse « A Monsieur le maire de Saint Sauveur de Bon Fosset canton de canisy arrondissement de Saint Lo département de la manche en sa maison a St Sauveur de Bon Fosset » « Très pressé ».
A Turin, le 18 mars 1809.
Le soldat donne des nouvelles de sa santé, qui est excellente, à sa mère, et espère qu'il en est de même pour elle et ses frères et soeurs. Il lui demande de l'argent pour les vivres et les vêtements :
« ma chère mère je vous prie de m'envoyer de l'argent si vous pouvez car nous avons passé dans un pays très mauvais. Nous avons passé par une montagne très haute qui s'appelle le Mont Cenis. Il y a beaucoup de neige et de froidure. Nous avons marché trois jours sur la glace et nous couchons toujours sur la paille depuis Chambéry mais j'espère que nous serons mieux pour les vivres et le logement le Piémont passé, car le pain vaut 7 à 8 sous la livre et le vin 9 à 10 sous la bouteille (...) Je vous dirais que nous sommes beaucoup chargés, nous avons au moins 60 livres, ça nous fatigue beaucoup mais la route ne nous manque pas, nous sommes à milieu de route pour aller à Venise. Je vous dirais qu'il n'y a rien de nouveau à vous marquer pour le présent. Ma chère mère, je finis de vous écrire et non de vous ».
22x17 cm. 2 pages de texte.
Assez bon état, une déchirure au niveau de la pliure sans manque de mots.
Lettre avec marquage postal « 104 TURIN » et adresse « A Monsieur le maire de Saint Sauveur de Bon Fosset canton de canisy arrondissement de Saint Lo département de la manche en sa maison a St Sauveur de Bon Fosset » « Très pressé ».
A Turin, le 18 mars 1809.
Le soldat donne des nouvelles de sa santé, qui est excellente, à sa mère, et espère qu'il en est de même pour elle et ses frères et soeurs. Il lui demande de l'argent pour les vivres et les vêtements :
« ma chère mère je vous prie de m'envoyer de l'argent si vous pouvez car nous avons passé dans un pays très mauvais. Nous avons passé par une montagne très haute qui s'appelle le Mont Cenis. Il y a beaucoup de neige et de froidure. Nous avons marché trois jours sur la glace et nous couchons toujours sur la paille depuis Chambéry mais j'espère que nous serons mieux pour les vivres et le logement le Piémont passé, car le pain vaut 7 à 8 sous la livre et le vin 9 à 10 sous la bouteille (...) Je vous dirais que nous sommes beaucoup chargés, nous avons au moins 60 livres, ça nous fatigue beaucoup mais la route ne nous manque pas, nous sommes à milieu de route pour aller à Venise. Je vous dirais qu'il n'y a rien de nouveau à vous marquer pour le présent. Ma chère mère, je finis de vous écrire et non de vous ».
22x17 cm. 2 pages de texte.
Assez bon état, une déchirure au niveau de la pliure sans manque de mots.
Reference :
18866-17
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