Campagne de Saint Domingue. LETTRE DU SOLDAT JEAN-BAPTISTE HERVIERS À SES PARENTS, de Belle Ile en Mer 19 octobre 1801, AVANT SON EMBARQUEMENT POUR L'AMÉRIQUE.
Sold out
Campagne de Saint Domingue. LETTRE DU SOLDAT JEAN-BAPTISTE HERVIERS À SES PARENTS, de Belle Ile en Mer 19 octobre 1801, AVANT SON EMBARQUEMENT POUR L'AMÉRIQUE.
Le soldat Herviers donne des nouvelles de sa santé et il annonce à ses parents son départ imminent pour l'Amérique.
« Fait à Belle Hille anmerre le 27 vendémier an 10 de la republique »
Orthographe rétablie : « Je prends la liberté de vous écrire ces lignes, c'est pour vous donner de mes nouvelles. Donc je me porte bien dieu merci et souhaite d'un coeur que la présente vous trouve de même. je vous dirai que je n'ai pas reçu votre dernière lettre vu que j'étais à l'hôpital, j'y suis resté un mois. Depuis ce temps, nous sommes embarqués pour aller à Belle Isle à 1à lieues en mer. Voilà trois semaines que nous y sommes. L'on présume que la paix est faite avec l'anglais. Nous allons embarquer après demain 29 pour partir en Amérique. Nous avons 1 800 lieues à faire en mer. L'on prétend que c'est pour aller faire la guerre aux nègres pour les remettre en esclavage comme ils étaient avant. Jugez ainsi que par ce terrible éloignement je n'ai guère espoir que vous revoir. C'est pourquoi je vous écrit pour vous faire mes tendres adieux avec les larmes aux yeux. Et vous embrasser de tout mon coeur ainsi que mes frère et soeur, tous mes parents et amis, suis pour la vie votre fils. Jean-Baptiste Herviers.
Mes compliments à tous ceux et celles qui demanderont après moi, ne soyez pas en peine aussitôt mon arrivée si c'est possible je vous ferai passer de mes nouvelles. »
2 pages de texte, sans adresse. 24,5 x 18,5 cm.
Très bon état.
1801.
Le soldat Herviers donne des nouvelles de sa santé et il annonce à ses parents son départ imminent pour l'Amérique.
« Fait à Belle Hille anmerre le 27 vendémier an 10 de la republique »
Orthographe rétablie : « Je prends la liberté de vous écrire ces lignes, c'est pour vous donner de mes nouvelles. Donc je me porte bien dieu merci et souhaite d'un coeur que la présente vous trouve de même. je vous dirai que je n'ai pas reçu votre dernière lettre vu que j'étais à l'hôpital, j'y suis resté un mois. Depuis ce temps, nous sommes embarqués pour aller à Belle Isle à 1à lieues en mer. Voilà trois semaines que nous y sommes. L'on présume que la paix est faite avec l'anglais. Nous allons embarquer après demain 29 pour partir en Amérique. Nous avons 1 800 lieues à faire en mer. L'on prétend que c'est pour aller faire la guerre aux nègres pour les remettre en esclavage comme ils étaient avant. Jugez ainsi que par ce terrible éloignement je n'ai guère espoir que vous revoir. C'est pourquoi je vous écrit pour vous faire mes tendres adieux avec les larmes aux yeux. Et vous embrasser de tout mon coeur ainsi que mes frère et soeur, tous mes parents et amis, suis pour la vie votre fils. Jean-Baptiste Herviers.
Mes compliments à tous ceux et celles qui demanderont après moi, ne soyez pas en peine aussitôt mon arrivée si c'est possible je vous ferai passer de mes nouvelles. »
2 pages de texte, sans adresse. 24,5 x 18,5 cm.
Très bon état.
1801.
Reference :
18859-18
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