COUVERTS EN MÉTAL ARGENTÉ DE LA MAISON CHRISTOFLE, POUR LE MESS DE L'ESCADRON DES CENT-GARDES, Second Empire.
Cuillère à soupe et fourchette, en métal argenté portant les poiçons « N », « CHRISTOFLE », « 67» (FOURCHETTE), « 68 » (CUILLÈRE), « ALFE/NIDI », et le poinçon d'orfèvre OC avec abeille impériale surmontée de trois étoiles .
Rare variante gravée de l'aigle impériale non couronnée dans un écu avec inscription « CENT GARDES ».
France.
Second Empire.
Très bon état.
NOTE :
Charles Christofle (1805-1863), bijoutier, fonde la société en 1830 et dépose en 1832 son poinçon de maître. En 1842 il achète les brevets d’argenture et de dorure par électrolyse de George et Rchard Elkington et devient orfèvre.
L’empereur Napoléon III commande, dès 1851, des services de table officiels de l'Empire à Christofle.
Ses titres d’ Orfèvre du Roi et de Fournisseur de l’Empereur vont permettre à la maison devenue célèbre, d’être sollicitée par les souverains étrangers comme l'Empereur du Mexique ou le Tsar de Russie.
En 1863, à son décès, lui succèdent son fils Paul Christofle (1838-1907) et son neveu Henri Bouilhet (1830-1910). Les ateliers Christofle se trouvent d'abord à Paris, puis la fabrication des couverts et des objets en métal argenté est établie dans une nouvelle usine construite entre 1874 et 1876 à Saint-Denis. L’usine cesse son activité en 2004 et est transferré a Yainville en Normandie.
L'entreprise Christofle achète en 1888 le brevet et la manufacture pour la fabrication de l'argenterie Alfénide.
En 1932 la société est reprise par Tony Bouilhet (1897-1984) et en 1968 par son fils Albert Bouilhet.
En 1951 la maison Christofle rachète la maison Cardeilhac.
Aujourd’hui, la marque qui perpétue ses commandes notables, est aussi fournisseur du Palais de l’Elysée à Paris.
Reference :
18511