DRAGONNE D'OFFICIER SUPÉRIEUR DE JEAN JOSEPH AUGUSTIN SORBIER, GÉNÉRAL DE BRIGADE, AIDE DE CAMP DU PRINCE EUGÈNE DE BEAUHARNAIS, ROYAUME D'ITALIE 1808-1809, PREMIER EMPIRE.
Entièrement en passementerie d'argent doré, cordon de forme ronde replié en deux et fixé à un gland à tête et jupe d'éffilé d'or tordu et torsadé, terminé par des franges à gros bouillons dites "graines d'épinard".
L du cordon (plié en deux) 52 cm, L totale 104 cm; H de la tête et jupe 4,4 cm, H franges 5 cm.
Très bon état, or ayant conservé sa fraicheur.
France.
Premier Empire.
Nous présentons à la vente l'UNIFORME DE GRANDE TENUE DE JEAN JOSEPH AUGUSTIN SORBIER, GÉNÉRAL DE BRIGADE, AIDE DE CAMP DU PRINCE EUGÈNE DE BEAUHARNAIS, ROYAUME D'ITALIE (17 AOÛT 1808 - 30 AVRIL 1809), PREMIER EMPIRE. (référence 8795-1), et son UNIFORME DE GÉNÉRAL DE BRIGADE (référence 8795-2).
PROVENANCE :
Dragonne provenant de la famille du général.
BIOGRAPHIE :
SORBIER (Jean Joseph Augustin), général du génie, né à Saint-Quentin-la-Poterie (Gard) le 12 février 1774, mort à Vérone (Italie) des suites de ses blessures le 21 mai 1809.
Élève sous-lieutenant à l'Ecole du génie de Mézières, 1er avril 1793 ; en sortit lieutenant, 1er août 1793, et fut employé à l'armée du Rhin ; capitaine du génie à ladite armée, 16 décembre 1793, et chargé d'organiser la défense d'Huningue ; fut employé au siège de la tête de pont de Mannheim, novembre 1794, puis à Neuf-Brisach, 1795 ; à Toulon le 21 mars 1796 ; à Narbonne ; enfin à Sète ; passé à l'armée d'Italie, fin 1796 ; servit au combat d'Anghiari, 14 janvier 1797 ; fut traduit devant un conseil de guerre à Udine sous l'inculpation d'insubordination et de voies de fait à l'égard de l'adjudant général Pierre Boyer, chef d'état-major de la 2ème division de l'armée d'Italie, mais fut acquitté le 17 novembre ; embarqué pour l'armée d'Orient, 19 mai 1798 ; servit à la prise d'Alexandrie, 2 juillet ; nommé provisoirement chef de bataillon par le général en chef Bonaparte, 21 janvier 1799 ; nommé provisoirement chef de brigade du génie par le général en chef Menou, 6 janvier 1801 ; servit au combat du lac Madieh, 8 mars ; partit d'Alexandrie pour rentrer en France, 6 octobre ; sous-directeur des fortifications à sa rentrée en France, 24 novembre 1801 ; et nommé le même jour au comité central des fortifications pour l'an X ; confirmé dans le grade de chef de brigade par arrêté des consuls à compter du 6 janvier 1801, 14 décembre 1801 ; employé dans la république italienne, 1802 ; officier de la Légion d'honneur, 14 juin 1804 ; servit sous Masséna à l'attaque de Vérone, 18 octobre 1805 ; commandant le génie sous le prince Eugène de Beauharnais au corps de blocus de Venise, 24 décembre ; aide de camp du prince vice-roi, 11 février 1806 ; envoyé en mission en Dalmatie, 21 mars 1806 ; chevalier de la Couronne de Fer, 1er mai 1806 ; en congé, 20 juin 1807 ; employé au corps d'observation de la Gironde, 2 août ; général de brigade employé dans la ligne, 19 décembre 1807, à l'armée de Portugal ; réintégré dans l'armée du génie, 8 juin 1808 ; rentra en France par congé, 20 juin ; envoyé en Italie, 17 août ; y reprit ses fonctions d'aide de camp du prince Eugène ; fut blessé d'une balle à la cuisse au combat de Soave près Caldiero (Italie) le 30 avril 1809 ; transporté à Vérone il y expira.
Le nom du général Sorbier est inscrit au côté Est de l'Arc de Triomphe de l'Etoile.
Ex "Gardes d'Honneur de la Garde Royale"
Nous avions réuni toutes nos forces et nous nous trouvâmes forts en comparaison avec le passé, et nous pouvions le vaincre. L’Archiduc pensait donc à battre en retraite, mais avant qu’il put l’effectuer, le caprice du Vice-Roi ou de général SORBIER fut de faire attaquer un poste de grenadiers autrichiens par plusieurs bataillons de Vélites, jeune gens pleins d’ardeur et d’honneur, soutenus par un bataillon de la vielle garde et l’ autre bataillon de Chasseurs. Mais cette attaque ne servit à rien qu’à faire perdre beaucoup de brave italiens sans compensation. Le général SORBIER mourut dans cette attaque, et aussi le chef de bataillon des Vélites SCHEDONI di Modene, et beaucoup d’autres officiers et soldats, gens sacrifiés sans aucune utilité, et il me fut dit que cela fut entrepris pour habituer les Vélites au feu, mais je me dis qu’il devait y avoir une cause plus sérieuse.
Reference :
8795-3