PLAQUE DE BRASSARD DE JEAN LIBERSAC, MATELOT AU SERVICE DU PASSAGE DU BAC DE CUBZAC-SUR-DORDOGNE, Premier Empire.
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PLAQUE DE BRASSARD DE JEAN LIBERSAC, MATELOT AU SERVICE DU PASSAGE DU BAC DE CUBZAC-SUR-DORDOGNE, Premier Empire.
Plaque en laiton de forme ronde (diamètre 8,3 cm, épaisseur 2 mm) finement gravée d'une aigle impériale tenant dans ses serres le fuseau de Jupiter étincelant surmontée d'une couronne impériale et posée au-dessus d'une ancre de marine. Sur le pourtour extérieur de cette plaque, une baguette porte l'inscription « MATELOT AU SERVICE DU PASSAGE DE CUBZAC SUR DORDOGNE ». À l'arrière de cette plaque sont soudés deux pontets en laiton pour la fixation au brassard.
France.
Premier Empire.
Très bon état.
Provenance :
À l'arrière de la plaque, une note manuscrite datée du 12-03-1984, signée et rédigée par Guy Libersac, porte la mention « Brassard de fonction de Jean Libersac matelot du bac de Cubzac-sur-Dordogne. Alain Libersac possède un document du ministre de la marine - port de Bordeaux - félicitant notre arrière-grand-père en date du 11-02-1825 pour sauvetage ».
Historique :
Les bacs sont historiquement le moyen le plus utilisé pour franchir les fleuves. C'est un service qui est sous contrôle total de l'autorité locale qui permettait, en fonction des vicissitudes politiques, de couper les liens entre deux rives et d'éviter toute invasion. De plus, l'autorité locale pouvait percevoir des taxes et péages sur les marchandises et les personnes transportées. Le droit de contrôle du franchissement des fleuves pouvait donner lieu à des batailles de pouvoir pour en obtenir l'exclusivité, par exemple les Jacobins de la ville de Paris détenaient dès 1698 les droits de passage de Cubzac près de Bordeaux sur la Dordogne. On dénombrait encore en 1867, 1348 passages de ce type et 400 ponts. À Cubzac-les-Ponts, des traces très anciennes ont été retrouvées et témoignent d'un habitat néolithique. Mentionnée dès l'époque romaine, l'agglomération est alors un poste de surveillance et déjà à cette époque la traversée de la Dordogne se faisait à Cubzac. Au cours des siècles, de nombreux dispositifs ont été essayés : ponts de bateaux, bateaux à voiles, bacs à manège et à vapeur. Le territoire fut occupé dès le 6ème siècle avant Jésus-Christ. Le centre de Cubzac est bâti sur un petit coteau qui domine la vallée de la Dordogne. À la Révolution, la paroisse Saint Julien de Cubzac forme la commune de Cubzac ; en 1885, elle devient Cubzac-les-Ponts. De 1839 à 1869, est construit un pont suspendu qui sera emporté par une tempête et remplacé ultérieurement par un pont routier dit « Eiffel ».
En 1776, alors que Louis XVI voulait développer ses forces navales, il fit promulguer une ordonnance maritime qui étendait à tout le royaume le classement des gens de mer, réservé auparavant aux seuls pêcheurs, bateliers et mariniers des villes côtières. Elle fut elle-même modifiée en 1786. En 1781, un gabarier, recruté comme matelot, recevait, au service du Roi, 12 livres par mois.
Loin d'être un personnel civil, les matelots affectés à ces passages sont issus de la marine militaire.
Plaque en laiton de forme ronde (diamètre 8,3 cm, épaisseur 2 mm) finement gravée d'une aigle impériale tenant dans ses serres le fuseau de Jupiter étincelant surmontée d'une couronne impériale et posée au-dessus d'une ancre de marine. Sur le pourtour extérieur de cette plaque, une baguette porte l'inscription « MATELOT AU SERVICE DU PASSAGE DE CUBZAC SUR DORDOGNE ». À l'arrière de cette plaque sont soudés deux pontets en laiton pour la fixation au brassard.
France.
Premier Empire.
Très bon état.
Provenance :
À l'arrière de la plaque, une note manuscrite datée du 12-03-1984, signée et rédigée par Guy Libersac, porte la mention « Brassard de fonction de Jean Libersac matelot du bac de Cubzac-sur-Dordogne. Alain Libersac possède un document du ministre de la marine - port de Bordeaux - félicitant notre arrière-grand-père en date du 11-02-1825 pour sauvetage ».
Historique :
Les bacs sont historiquement le moyen le plus utilisé pour franchir les fleuves. C'est un service qui est sous contrôle total de l'autorité locale qui permettait, en fonction des vicissitudes politiques, de couper les liens entre deux rives et d'éviter toute invasion. De plus, l'autorité locale pouvait percevoir des taxes et péages sur les marchandises et les personnes transportées. Le droit de contrôle du franchissement des fleuves pouvait donner lieu à des batailles de pouvoir pour en obtenir l'exclusivité, par exemple les Jacobins de la ville de Paris détenaient dès 1698 les droits de passage de Cubzac près de Bordeaux sur la Dordogne. On dénombrait encore en 1867, 1348 passages de ce type et 400 ponts. À Cubzac-les-Ponts, des traces très anciennes ont été retrouvées et témoignent d'un habitat néolithique. Mentionnée dès l'époque romaine, l'agglomération est alors un poste de surveillance et déjà à cette époque la traversée de la Dordogne se faisait à Cubzac. Au cours des siècles, de nombreux dispositifs ont été essayés : ponts de bateaux, bateaux à voiles, bacs à manège et à vapeur. Le territoire fut occupé dès le 6ème siècle avant Jésus-Christ. Le centre de Cubzac est bâti sur un petit coteau qui domine la vallée de la Dordogne. À la Révolution, la paroisse Saint Julien de Cubzac forme la commune de Cubzac ; en 1885, elle devient Cubzac-les-Ponts. De 1839 à 1869, est construit un pont suspendu qui sera emporté par une tempête et remplacé ultérieurement par un pont routier dit « Eiffel ».
En 1776, alors que Louis XVI voulait développer ses forces navales, il fit promulguer une ordonnance maritime qui étendait à tout le royaume le classement des gens de mer, réservé auparavant aux seuls pêcheurs, bateliers et mariniers des villes côtières. Elle fut elle-même modifiée en 1786. En 1781, un gabarier, recruté comme matelot, recevait, au service du Roi, 12 livres par mois.
Loin d'être un personnel civil, les matelots affectés à ces passages sont issus de la marine militaire.
Reference :
6886
Next update Friday, novembre 29 at 1:30 PM
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