header

KÉPI DU MARÉCHAL JOFFRE, 1916, PREMIÈRE GUERRE MONDIALE.

Vendu
KÉPI DU MARÉCHAL JOFFRE, 1916, PREMIÈRE GUERRE MONDIALE.

En drap garance à soutache et galons d’or, bandeau en drap noir entièrement brodé de trois courses de feuilles de chêne et bordé dans sa partie supérieure d’un double cordonnet de fils d’or et d’une baguette en paillettes et cannetilles d’or, dans sa partie basse, au niveau de la visière, d’une tresse d’or. Visière en cuir ciré et verni noir, doublée de maroquin gaufré noir, et garnie d’un jonc en veau laqué noir plié à cheval sur la bordure extérieure. Coiffe intérieure en soie noire avec marquage du fabricant imprimé à l’or représentant ses armoiries avec la devise « Légèreté Solidité Élégance à Paris ». Bandeau intérieur en cuir ocre. Hauteur totale avec visière 10,5 cm, hauteur. du bandeau noir 6,2 cm, hauteur du bandeau garance 3,5 cm.
Très bon état (quelques réparations au drap garance, bandeau intérieur fatigué).
Ancienne collection de Monsieur Colas à Lyon, vendu à l’Hôtel Drouot, salle n° 14, les 7 et 8 juillet 1947, lot n° 102 du catalogue et adjugé pour 5 000 francs de l’époque à Monsieur Dubur. L’attribution de ce képi est confirmée par une note manuscrite signée par la maréchale J. Joffre le lundi 31 mai 1943. Ce képi est accompagné du bordereau original d’achat lors de la vente Colas, de l’attestation de la maréchale, d’une carte de visite de la maréchale du 26 mai 1943 où elle fixe rendez-vous à Monsieur Colas, ainsi que divers documents et photographies du maréchal Joffre.
Joseph-Jacques-Césaire Joffre (1852-1916-1931). Joseph Joffre, issu d’une modeste famille de Rivesaltes dans les Pyrénées-Orientales, entre en 1869 à l’École Polytechnique. Ses études sont interrompues par la guerre et il fait ses premières armes au siège de Paris en 1870.Officier du Génie, il coopère aux travaux de défense de la capitale en 1874, puis de la région de Pontarlier en 1879. Après la guerre franco-allemande s’ouvre la période des conquêtes coloniales. Joffre va y participer et pendant quinze ans servir avec éclat sous les cieux les plus divers. Mis en 1885 à la disposition de l’Amiral Courbet pendant la guerre contre la Chine, il dirige les travaux de siège de Ba-Dinh, commande le Génie à Formose, puis Hanoï où il organise la défense du Haut-Tonkin. Au Soudan, en 1892, il dirige les travaux du chemin de fer de Kayes au Niger. Portant secours à la colonne Bonnier, massacrée près de Tombouctou en 1894, il s’empare de cette ville, y fait régner l’ordre et y organise la domination française. À Madagascar, il établit les défenses de Diégo-Suarez et est nommé Général de Brigade en 1901.
La carrière coloniale de Joffre est terminée. Rentré en France, il exerce de hauts commandements et parvient en dix ans à la tête de l’Armée. Directeur du Génie, Commandant d’une Division d’Infanterie, puis d’un Corps d’Armée, il est membre du Conseil Supérieur de la Guerre en 1910 et Chef d’État-major Général de l’Armée en 1911.
Le 2 août 1914, l’Allemagne déclare la guerre à la France, le général Joffre prend la direction des opérations avec le titre de Commandant en chef des Armées du Nord et du Nord-Est. L’invasion de la Belgique l’oblige à modifier son plan et à porter son effort principal vers le Nord, mais, se heurtant à des forces très supérieures, les armées françaises doivent se retirer. Joffre, doué d’une maîtrise de soi et d’une force de caractère  
peu communes, ordonne cette retraite et conçoit la géniale manoeuvre de reprise de l’offensive. Manoeuvre admirablement exécutée par les chefs et par les troupes, qui aboutit à la fameuse victoire de la Marne. Le titre de « vainqueur de la Marne » pare le nom de Joffre d’une gloire immortelle. Désormais, la guerre change de caractère, des lignes continues de tranchées séparent les armées adverses. Joffre mène une guerre d’usure active. Ce sont les offensives d’Artois, de Champagne en 1914 et 1915. Au cours de la bataille de Verdun, qui absorbe toutes les forces vives de l’Armée Française, il assure à son second, le Général Pétain, les moyens de la victoire et lance en juillet 1916 l’offensive de la Somme qui soulage le front de la citadelle. Joffre reçoit le 26 décembre 1916 le bâton de Maréchal de France. « La France entière, écrit le Général Lyautey, Ministre de la Guerre, attend du Gouvernement cet acte de reconnaissance et de justice. » Le Maréchal Joffre cède le commandement en chef des armées au Général Nivelle.
Après la guerre, il remplit en Amérique et au Japon des missions diplomatiques et est élu à l’Académie Française. Il meurt en 1931 et est inhumé en sa propriété de Louveciennes, près de Paris. Peu nombreux au cours de notre histoire sont les chefs d’Armée qui ont tenu entre leurs mains le destin de la France. Joffre fut de ceux-là et l’un des plus grands. Aux heures tragiques d’août et septembre 1914, il a sauvé son Pays.
« Livre d’or des Maréchaux de France » 1190-1952, sous la haute direction de Monsieur le duc de Lévis Mirepoix de l’Académie Française, Édition Lacour, Casablanca 1960.
Référence : 1651
Certificat
Prochaine mise à jour vendredi 22 novembre à 13H30
POUR TOUT ACHAT, PAIEMENT EN PLUSIEURS CHÈQUES POSSIBLE

bertrand.malvaux@wanadoo.fr 06 07 75 74 63

FRAIS DE PORT
Les frais de port ne sont calculés qu'une seule fois par commande pour un ou plusieurs objets, les envois sont tous recommandés, car c'est le seul moyen d'avoir une preuve de l'envoi et de la réception. Pour les colis dont la valeur ne peut être assurée par la Poste, les envois sont confiés à la société DHL ou Fedex avec valeur réelle assurée, le service est de qualité mais le coût est plus élevé.


DROIT DE RETOUR
Les objets peuvent être retournés dans un délai de 8 jours après leur réception. Il faut les retourner en recommandé aux frais de l'expéditeur, dans leur emballage d'origine, et dans leur état d'origine,


AUTHENTICITÉ
La sélection des objets proposés sur ce site me permet de garantir l'authenticité de chacune des pièces qui y sont décrites, tous les objets proposés sont garantis d'époque et authentiques, sauf avis contraire ou restriction dans la description.
Un certificat d'authenticité de l'objet reprenant la description publiée sur le site, l'époque, le prix de vente, accompagné d'une ou plusieurs photographies en couleurs est communiqué automatiquement pour tout objet dont le prix est supérieur à 130 euros. En dessous de ce prix chaque certificat est facturé 5 euros.
Seuls les objets vendus par mes soins font l'objet d'un certificat d'authenticité, je ne fais aucun rapport d'expertise pour les objets vendus par des tiers (confrères ou collectionneurs).