Armure trois-quarts de cavalerie, entièrement peinte de motifs dorés sur fond noir. Italie du nord, v. 1630. COLLECTION PHILIPPE MISSILLIER, Étude Giquello, Drouot - salles 5-6, les 6 & 7 mars 2025
COLLECTION PHILIPPE MISSILLIER
HAUTE ÉPOQUE – LIVRES – ARMES À FEU DU XVIIE SIÈCLE
ART CYNÉGÉTIQUE – PHALÉRISTIQUE
ARMES DES XVIIIE ET XIXE SIÈCLE – ART RUSSE
Vendredi 7 mars 2025 - 11h à 12h
AFRIQUE ET OCÉANIE – EXTRÊME-ORIENT
Vendredi 7 mars 2025 - 14h
ART ISLAMIQUE ET INDIEN
Drouot - salles 5-6
EXPOSITION
Mardi 4 mars de 11h à 18h
Mercredi 5 mars de 11h à 18h
Jeudi 6 mars de 11h à 12h
Téléphone pendant l’exposition + 33(0)1 48 00 20 05
GIQUELLO
Alexandre Giquello
Violette Stcherbatcheff
5, rue La Boétie - 75008 Paris
+33 (0)1 47 42 78 01 - info@giquello.net
o.v.v. agrément
n°2002 389
CONTACT
Claire Richon
+33(0)1 47 70 48 00
c.richon@giquello.net
SPÉCIALISTE
Marina Viallon
+33 (0)6 72 42 57 24
marina.viallon@yahoo.fr
Lot 80 (de la vente)
Armure trois-quarts de cavalerie, entièrement peinte de motifs dorés sur fond noir. Italie du nord, v. 1630
H. 178 cm - Poids : 15,945 kg
99 CH
45 000/65 000 €
Provenance :
- Collection Karsten Klingbeil (l.1925-2016), Kleinen Wannsee, Berlin (Allemagne) jusqu’en 2011
- Vente Bergé and Hermann Historica, Bruxelles, 13 décembre 2011, lot 83
Exposition :
Lisbonne, mai-octobre 1983, XVII Exposição Europeia de arte, ciência e Cultura - Torre de Belem. Catalogue Os Descobrimentos Portugueses
e a Europa do Renascimento. Armaria dos Seculos XV a XVII, 1983, n°71, p.77, illustrée p. 78.
Bourguignotte fermée à timbre rond de type « savoyard », prolongée en gorgerin à l’avant et à l’arrière. Mézail à visage en deux parties, le frontal s’arrondissant en visière à deux arches au-dessus des ouvertures des yeux de la partie inférieure, percée d’une fente en forme de sourire au niveau de la bouche. Plastron à légère arête médiane, prolongé par une braconnière à deux lames, maintenue à la taille par des taquets pivotants passant dans des charnières. La braconnière est par erreur attachée par-dessous la base du plastron, au lieu de passer par-dessus. De longues tassettes-cuissards à dix lames chacune sont suspendues à la braconnière par des boucles et lanières, prolongées par des genouillères articulées à ailettes, de cinq lames, ornées à l’avant d’un motif en étoile repoussé souligné par la peinture dorée. Dossière en bas de laquelle est attachée une culière à cinq lames, à l’origine suspendue par des lanières et boucles, remplacée par une vis et un écrou à oreilles modernes. Paire de bras comprenant de larges épaulières à six lames ornées à l’avant et l’arrière de rivets de laiton décoratifs disposés en cercle, les canons d’avant et d’arrière-bras, et les cubitières à ailettes. Gantelets à six lames, doigts manquants. Le décor doré, assez soigné, peint sur un épais vernis noir, consiste principalement en une succession de médaillons polylobés à motifs d’entrelacs à fleurons, entourés de bandes cordées et d’éléments végétaux. Des motifs de cordes et de cordelières droits ou entrelacés structurent l’ensemble du décor, et viennent souligner les bords et les arêtes des pièces. Sur le mézail, laissé noir, des bandes d’or quadrillées viennent ainsi particulièrement marquer les traits humains de la bourguignotte.
Ce décor peint semble vouloir imiter ici les armures de cuirassier de grand luxe gravées et dorées produites dans les ateliers d’Italie du nord, tel le bel exemplaire conservé à la Wallace Collection probablement réalisée pour un membre de la maison de Savoie (A63). On retrouve d’ailleurs sur cette pièce le même motif de cordelières que sur la peinture de l’armure ici présente, ainsi que la même combinaison colorée de motifs répétitifs or sur fond noir. Dans les deux cas, ces motifs cordés pourraient ainsi être une référence à la cordelière de l’ordre savoyard de l’Annonciade, dont le commanditaire de l’armure peinte était peut-être membre. Bien qu’à l’origine moins chères et précieuses que leurs comparses gravées et dorées au mercure, les armures peintes comme celles-ci ont le plus souvent perdu leurs couleurs d’origine et sont aujourd’hui extrêmement rares.
Quelques accidents au niveau de la peinture, manquent le colletin et les lames de doigts.
HAUTE ÉPOQUE – LIVRES – ARMES À FEU DU XVIIE SIÈCLE
ART CYNÉGÉTIQUE – PHALÉRISTIQUE
ARMES DES XVIIIE ET XIXE SIÈCLE – ART RUSSE
Vendredi 7 mars 2025 - 11h à 12h
AFRIQUE ET OCÉANIE – EXTRÊME-ORIENT
Vendredi 7 mars 2025 - 14h
ART ISLAMIQUE ET INDIEN
Drouot - salles 5-6
EXPOSITION
Mardi 4 mars de 11h à 18h
Mercredi 5 mars de 11h à 18h
Jeudi 6 mars de 11h à 12h
Téléphone pendant l’exposition + 33(0)1 48 00 20 05
GIQUELLO
Alexandre Giquello
Violette Stcherbatcheff
5, rue La Boétie - 75008 Paris
+33 (0)1 47 42 78 01 - info@giquello.net
o.v.v. agrément
n°2002 389
CONTACT
Claire Richon
+33(0)1 47 70 48 00
c.richon@giquello.net
SPÉCIALISTE
Marina Viallon
+33 (0)6 72 42 57 24
marina.viallon@yahoo.fr
Lot 80 (de la vente)
Armure trois-quarts de cavalerie, entièrement peinte de motifs dorés sur fond noir. Italie du nord, v. 1630
H. 178 cm - Poids : 15,945 kg
99 CH
45 000/65 000 €
Provenance :
- Collection Karsten Klingbeil (l.1925-2016), Kleinen Wannsee, Berlin (Allemagne) jusqu’en 2011
- Vente Bergé and Hermann Historica, Bruxelles, 13 décembre 2011, lot 83
Exposition :
Lisbonne, mai-octobre 1983, XVII Exposição Europeia de arte, ciência e Cultura - Torre de Belem. Catalogue Os Descobrimentos Portugueses
e a Europa do Renascimento. Armaria dos Seculos XV a XVII, 1983, n°71, p.77, illustrée p. 78.
Bourguignotte fermée à timbre rond de type « savoyard », prolongée en gorgerin à l’avant et à l’arrière. Mézail à visage en deux parties, le frontal s’arrondissant en visière à deux arches au-dessus des ouvertures des yeux de la partie inférieure, percée d’une fente en forme de sourire au niveau de la bouche. Plastron à légère arête médiane, prolongé par une braconnière à deux lames, maintenue à la taille par des taquets pivotants passant dans des charnières. La braconnière est par erreur attachée par-dessous la base du plastron, au lieu de passer par-dessus. De longues tassettes-cuissards à dix lames chacune sont suspendues à la braconnière par des boucles et lanières, prolongées par des genouillères articulées à ailettes, de cinq lames, ornées à l’avant d’un motif en étoile repoussé souligné par la peinture dorée. Dossière en bas de laquelle est attachée une culière à cinq lames, à l’origine suspendue par des lanières et boucles, remplacée par une vis et un écrou à oreilles modernes. Paire de bras comprenant de larges épaulières à six lames ornées à l’avant et l’arrière de rivets de laiton décoratifs disposés en cercle, les canons d’avant et d’arrière-bras, et les cubitières à ailettes. Gantelets à six lames, doigts manquants. Le décor doré, assez soigné, peint sur un épais vernis noir, consiste principalement en une succession de médaillons polylobés à motifs d’entrelacs à fleurons, entourés de bandes cordées et d’éléments végétaux. Des motifs de cordes et de cordelières droits ou entrelacés structurent l’ensemble du décor, et viennent souligner les bords et les arêtes des pièces. Sur le mézail, laissé noir, des bandes d’or quadrillées viennent ainsi particulièrement marquer les traits humains de la bourguignotte.
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Référence :
Étudue Giquello, Drouot - salles 5-6, les 6 & 7 mars 2025
Prochaine mise à jour vendredi 28 février à 13H30
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