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Bâton de commandement ou de fonction royale, Ancienne Monarchie, XVIIème siècle (probablement). COLLECTION PHILIPPE MISSILLIER, Étude Giquello, Drouot - salles 5-6, les 6 & 7 mars 2025

COLLECTION PHILIPPE MISSILLIER
HAUTE ÉPOQUE – LIVRES – ARMES À FEU DU XVIIE SIÈCLE
ART CYNÉGÉTIQUE – PHALÉRISTIQUE
ARMES DES XVIIIE ET XIXE SIÈCLE – ART RUSSE
Vendredi 7 mars 2025 - 11h à 12h
AFRIQUE ET OCÉANIE – EXTRÊME-ORIENT
Vendredi 7 mars 2025 - 14h
ART ISLAMIQUE ET INDIEN
Drouot - salles 5-6


EXPOSITION
Mardi 4 mars de 11h à 18h
Mercredi 5 mars de 11h à 18h
Jeudi 6 mars de 11h à 12h
Téléphone pendant l’exposition + 33(0)1 48 00 20 05


GIQUELLO
Alexandre Giquello
Violette Stcherbatcheff

5, rue La Boétie - 75008 Paris
+33 (0)1 47 42 78 01 - info@giquello.net
o.v.v. agrément
n°2002 389

CONTACT
Claire Richon
+33(0)1 47 70 48 00
c.richon@giquello.net

EXPERT
Bertrand Malvaux, CNES

Lot n° 184 (de la vente)
Bâton de commandement ou de fonction royale, Ancienne Monarchie, XVIIème siècle (probablement).


En corne à trois garnitures en argent en forme de bagues moulurées.
Garnitures du sommet de 5,2 cm enrichi d’une extrémité en fleur de lys héraldique de 2,1 cm ; garniture centrale 4,7 cm ; garniture inférieure 5 cm appliquée du blason de la Maison de France et Navarre et du collier de l’ordre du Saint-Esprit. Longueur totale 36,2 cm. Poids brut : 90 gr.
France.
XVIIème siècle.
Bon état.
3000/5000
Provenance : 1903 Inventaire Theresianumgasse, p. 131, no. 331 ;
1934 Inventaire Theresianumgasse, p. 278, no. 30.
Collection of Barons Nathaniel and Albert de Rothschild, Vienna (Austria), Rothschild inv. n° AR1398.
Vente Christie’s Londres, le 8 juillet 1999, n° 52.
Note : Cet exemplaire est difficilement identifiable de manière affirmative. Toutefois sa typologie se rapproche de celle du bâton du maréchal de Bellefonds, seconde moitié du XVIIème siècle, en ébène et vermeil, (longueur 55 cm, diamètre 4 cm), collections du musée de l’Armée, Hôtel des Invalides à Paris (Inv. 04495/cote Ib 1 MOK). Il est lui aussi à trois garnitures, beaucoup plus richement décorées, avec les deux embouts à fleur de lys héraldique. Sans être attribuable à une grande fonction, il s’inscrit dans les insignes de commandement ou de fonction officielle.
Un article rédigé par Monsieur François Lagrange : “Signes du pouvoir militaire : de l’épée de connétable au bâton de maréchal“ (https://doi.org/10.4000/crcv.11815), démontre que les bâtons sont des marques de pouvoir, bien avant la création des bâtons de maréchaux :
« Pour la période correspondant approximativement de la Renaissance à la fin de l’Ancien Régime, deux types d’objets peuvent prétendre symboliser le pouvoir militaire dans ses plus hautes expressions : l’épée de connétable et le bâton de maréchal.
À l’époque moderne, les exemples qui attestent que le bâton (insigne du pouvoir militaire suprême) n’appartient pas en propre aux maréchaux abondent.
Au XVIIIème siècle, le roi de France est portraituré avec un bâton de commandement, parfois fleurdelisé, comme pour Louis XV, roi de France et de Navarre, parfois sans ornementation apparente, comme pour Le roi Louis XV en campagne.
De grands personnages, qui n’ont pas le titre de maréchal, portent un bâton de commandement. Le musée de l’Armée a acquis en 2007 un portrait de Louis II de Bourbon, duc d’Enghien, devant le champ de bataille de Rocroi, qui montre celui-ci ayant en main un bâton de commandement (non fleurdelisé).
En l’occurrence, le musée de l’Armée conserve par ailleurs le bâton de commandement de Jean-Baptiste de Cassagnet, marquis de Tilladet, capitaine-lieutenant des Cent-Suisses, tué en 1692 à la bataille de Steinkerque.
Les seuls véritables bâtons de maréchal de France n’apparaîtraient qu’à partir de 1758, lorsque le type en est défini sur l’initiative du maréchal de Belle-Isle, alors ministre de la Guerre de Louis XV.
Un dernier élément attestant l’existence des bâtons de maréchaux est lié à la présence, dans les collections du musée de l’Armée, du bâton de commandement de Bernardin Gigault, marquis de Bellefonds (1630-1694), devenu maréchal de France en 1668.
Sa typologie est très intéressante : chaque extrémité porte une fleur de lys « en quasi ronde-bosse » ; ensuite, en allant vers le centre, on trouve de chaque côté une « gaine métallique cylindrique ornée d’un sem[é] de fleur de lys », puis, après une partie intermédiaire sans métal laissant apparaître le bois d’ébène nu, de nouveau, au centre du bâton, une « gaine métallique » avec d’un côté le monogramme et de l’autre les armes du marquis – ce qui le rapproche et le distingue à la fois des bâtons réglementaires du XVIIIème siècle auxquels il est fort antérieur.
Cet objet est susceptible de recevoir plusieurs interprétations. Se fondant sur les similitudes symboliques, le colonel Paul Willing, conservateur au musée de l’Armée en 1979, y voit la nette préfiguration du bâton de maréchal mis en usage à partir de 1758. »
Référence : Étudue Giquello, Drouot - salles 5-6, les 6 & 7 mars 2025
Certificat
Prochaine mise à jour vendredi 28 février à 13H30
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