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CASQUE du 7ème RÉGIMENT DE DRAGONS, modèle du 20 novembre 1858, Second Empire. 30195

CASQUE du 7ème RÉGIMENT DE DRAGONS, modèle du 20 novembre 1858, Second Empire. 30195

Une bombe en laiton "cuivre jaune" selon le règlement, d'une seule pièce emboutie au balancier et terminée au marteau. Quatre trous ventouses sont percés dans la bombe. L'arrière de la bombe est daté 1873 « 73 », matriculé « 750 », affecté au 7ème régiment « 7D ». Turban en deux morceaux de vache demi-nourrie, assemblés devant et derrière par une couture à grands points croisés. Le turban s'assemble avec la bombe au moyen de quatre rivets à tête plate adoucie, avec rondelles de contre-rivure, qui traversent les deux. Visière en laiton, cerclée d'une bande de cuivre à cheval sur le bord extérieur. Ce cercle (H sur chaque face 8 mm) est joint à la visière par un rivet en cuivre rouge à chaque bout. Elle est doublée en-dessous d'une basane verte collée et prise dans la sertissure du cercle de bordure. Largeur de la visière sur son milieu 5,5 cm. Couvre-nuque en laiton cerclé en cuivre pareillement à la visière, doublé en basane noire collée. Bandeau est en vache marine, teinte en couleur fauve et mouchetée en noir, pour imiter la peau de tigre (cette teinture générale en jaune fauve avant la moucheture est essentielle, non seulement à l'imitation plus complète de la fourrure) ; il est coupé de manière à s'engager exactement par le haut sous la moulure de la bombe et à descendre sur la visière et sur le couvre-nuque dont il ne laisse d'apparent que le quart environ. À chaque extrémité, ce bandeau est garni en dedans d'une petite lame en cuivre percée de quatre trous avec oeillets métalliques. Sur chaque côté, deux rondelles, l'une inférieure, l'autre extérieure, percée au centre et jointes par un oeillet métallique, sont ajustées à l'endroit où passe la tige des jugulaires. Deux jugulaires formées chacune de quatorze anneaux plats en couvre, assemblés en gourmette, allant en diminuant. Ces anneaux sont montés au moyen d'un fil de laiton fin, dont les points sont noyés en dessous dans le cuir, sur une âme de fort cuir verni noir, terminé par un contre-sanglon en veau verni noir et une boucle à barrette portant ardillon. Les deux anneaux supérieurs de la chaîne, qui ne présentent qu'une partie de leur circonférence, font corps avec une rosace en cuivre de 5,3 cm de diamètre, bordée d'un jonc uni et estampé en relief de 16 feuilles de laurier disposées en rayons autour d'un trou percé au centre. Chaque jugulaire s'attache au casque par une vis en cuivre à tête demi-sphérique. Cimier placé sur la bombe, du devant à l'arrière ; il est en cuivre jaune et composé de deux ailerons, d'un masque et d'un recouvrement. Les ailerons à base concave forment un rebord festonné percé de deux trous pour des vis en cuivre, à tête ronde en goutte de suif, qui sont arrêtées en dedans de la bombe par des écrous. Ils sont ornés de palmettes et d'une guirlande à leur bord supérieur. Le rebord est orné de feuilles d'eau, le tout estampé en relief. Le masque sert de jonction antérieure aux deux ailerons. Il est estampé d'une tête de Méduse en fort relief, surmontée d'une petite couronne de chêne et au bas, au-dessus du cul-de-lampe du masque, est une grenade en bas-relief. Vis en cuivre au bas du cul-de-lampe. Le recouvrement en cuivre est estampé d'une natte en bas-relief. L'ornement du cimier se compose d'une douille inférieure, d'une lentille ornée de palmettes en relief et d'une douille supérieure, également ornée de palmettes. Houppette en crin noir. Crinière en crin teint noir, longueur d'environ 45 cm. Porte-plumet en laiton décoré de branches de feuillages. Garniture intérieure composée d'une coiffe en forte basane noire, taillée à dents de loup, pointes des dents garnies d'oeillets métalliques.

France.
Second Empire.
Très bon état extérieur jamais nettoyé, coiffe intérieure en mauvais état, manques aux dents de loup

NOTE :
Cet exemplaire fait partie des derniers casque 1858 livrés en 1873, puisque l'année suivante le nouveau modèle 1874 sera distribué.

HISTORIQUE :
Le 7e Dragons reçoit son nouvel étendard le 10/5/1852. Le 11/4/1854, il participe à une revue en l'honneur du duc de Cambridge et de Lord Raglan, futur commandant de l'armée anglaise en Orient. C'est quelques jours plus tard que le 7e dragons est désigné pour faire partie du corps expéditionnaire français en Orient. Quatre escadrons partent de Marseille en juin 1854 sur des petits voiliers de commerce de petit tonnage et débarquent à Gallipoli courant juillet. Très vite atteint par le choléra, le régiment rejoint Andrinople le 3/11/1854, mais la fin de l'expédition de la Dobroudja nécessite son retrour vers Constantinople où il passe l'hiver.
Envoyé en Crimée, le 7e dragons débarque à Kamiesh, base de ravitaillement de l'armée française, fin avril 1855 et est embrigadé avec le 6e régiment de dragons. Son premier engagement a lieu le 24 mai, lors de la bataille de la Tchernaïa, et le régiment contribue à la prise de la batterie russe "Bilboquet". Durant l'été 1855, il effectue plusieurs reconnaissances, des services de fourrages et d'avant poste. Après la prise de Sébastopol, le 7e dragons est envoyé sur Eupatoria. C'est lors de cette expédition qu'il est engagé à Kanghill, le 29/9/1855 et avec le 6e dragons dégagent le 4e hussard qui avait chargé en premier les cosaques russes. Le retour en France a lieu en mai 1856.

En 1870, le régiment est embrigadé dans la division de cavalerie du 2e corps d'armée (Gl Frossard). Il participe aux batailles de Sarrebruck (2/8/1870) et de Forbach (6/8/1870), avant de se rassembler à Metz. Le 16/8/1870, à Rezonville, le 7e dragons est engagé contre la division Bredow (dite "charge de la mort"). Après le siège de Metz, le régiment capitule avec l'armée le 29/10/1870.

Reconstitué à Valenciennes, le 7e dragons est envoyé vers Paris le 10/4/1871 pour contribuer au blocus de Paris occupé par la Commune. Sous la République, le 7e Dragons n'est pas engagé dans des opérations actives avant 1914.
Prix : 2 500,00 €
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Référence : 30195
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