header

Campagne d'Italie (1799). Hôpital Militaire de la ville assiégée de TORTONE. Ensemble de 10 lettres adressées du Fort de St Victor au Citoyen DENILLE, commissaire des guerres, entre juin et août 1799. 18905-1

Campagne d'Italie (1799). Hôpital Militaire de la ville assiégée de TORTONE. Ensemble de 10 lettres adressées du Fort de St Victor au Citoyen DENILLE, commissaire des guerres, entre juin et août 1799. 18905-1

Bel ensemble de 10 lettres avec signatures adressées du Fort de St Victor entre juin et août 1799 au Citoyen DENILLE, commissaire des guerres par BASTIDE, économe de l'hôpital militaire du fort, MILLIÈRE, chirurgien chargé du service des blessés, et CLAVEL, garde-magasin des approvisionnements de siège. Elles concernent les soins à donner aux blessés et le matériel nécessaire à ces soins.
« ... les deux infirmiers, Citoyen, attachés à la salle des fiévreux viennent de tomber malades. Je vous prie de les faire remplacer de suite pour que ce service n'en souffre pas. Le médecin m'écrit que deux infirmiers ne suffisent pas vû la quantité de ses malades qui augmente chaque jour ...»
« ... je vous observe qu'une partie des chemises portées sur l'inventaire sont sur le corps des malades ou infirmiers et que celles qui sont en magasin ou à la lessive sont presque aussi mauvaises que celles qu'on apportera, excepté quelques unes qui on tété faites pour les blessés »
« ... le peu de linge que nous avons nécessite de promptes mesures pour que les malades soient soignés comme ils elle méritent ... »
« ... conformément à votre lettre d'hier je vous envoie, Citoyen, l'état des objets qui me sont nécessaires pour l'évacuation des blessés ... »
« ... le peu de linge que nous avons nécessite de promptes mesures pour que les malades soyent soignés comme ils le méritent ... »
« ... je vous adresse, Citoyen, l'inventaire que vous m'avés demandé [...] les ustenciles existans à la pharmacie y sont compris. Les pharmaciens se refusent toujours à me faire de reçu des objets qu'il ont en leur pouvoir ... »
« ... il vient d'arriver aujourd'huy beaucoup de blessés, tous les pots et écuelles que j'avois ont été distribués et tout le monde n'est pas servi [...] je vous ai écrit pour avoir des bancs, et personne n'en a apporté. Je suis obligé de mettre des paillasses par terre. Agissés, mon cher, le tems est précieux et les circonstances très impérieuses ... »
« ... je vous ai fait part, Citoyen, aujourd'huy de la pénurie où j'étois sur l'article de la charpie. Les femmes se refusent d'en faire. Visés, je vous prie, aux moyens les plus prompts pour que cet objet de première nécessité soit fourni ... »
« ... la grande occupation que nous avons journellement à la salle des blessés, et le seul chirurgien que j'ai dans ce moment cy sous mes ordres m'empêchant de satisfaire aus règlemens je vous invite, Citoyen, de vouloir bien partager les peines de ses confrères, et de faire toutes les opérations chirurgicales qu'il croit nécessaires dans sa salle ... ».

Lettres en bon état.

CONTEXTE HISTORIQUE
Suvorov, qui se voit confier le commandement combiné des troupes autrichiennes défait trois armées françaises et récupère, au profit de la Coalition, tout le terrain conquis par Bonaparte.
Il lance immédiatement son armée dans des opérations d'envergure destinées à lui livrer Turin au plus vite. Les Français se repliant sur Tortone (à l'Est d'Alexandrie et au Sud de Milan), il lance Rosenberg et le corps russe le long du Pô. À part un combat notable pour tenter de sauver la garnison de TORTONE, le 16 mai, Moreau ne peut pas vraiment résister, au regard de ses faibles effectifs, comparativement à ceux de l'armée austro-russe. Il rétrograde progressivement vers Gênes, à l'abri des montagnes de Ligurie. Les deux pinces de l'armée coalisée se referment vers la mi-juin, entre Alexandrie et Tortone, où la totalité de l'armée de Suvorov se retrouve à nouveau concentrée. Outre Joubert, tué, Pérignon, Grouchy et Colli sont blessés et capturés. Les pertes françaises s'élèvent à 10 000 hommes. Les citadelles de Milan, de Turin et de Tortone succombent ainsi aux entreprises des coalisés, avant la fin août.
Prix : 300,00 €
Destination Envoi recommandé Envoi Recommandé + Express
France frais de port 11,00 € 30,00 €
Europe frais de port 12,00 € 50,00 €
Monde frais de port 34,00 € 70,00 €
Assurance (1% du prix de vente) : 3,00 €
Référence : 18905-1
Certificat
Prochaine mise à jour vendredi 27 décembre à 13H30
POUR TOUT ACHAT, PAIEMENT EN PLUSIEURS CHÈQUES POSSIBLE

bertrand.malvaux@wanadoo.fr 06 07 75 74 63

FRAIS DE PORT
Les frais de port ne sont calculés qu'une seule fois par commande pour un ou plusieurs objets, les envois sont tous recommandés, car c'est le seul moyen d'avoir une preuve de l'envoi et de la réception. Pour les colis dont la valeur ne peut être assurée par la Poste, les envois sont confiés à la société DHL ou Fedex avec valeur réelle assurée, le service est de qualité mais le coût est plus élevé.


DROIT DE RETOUR
Les objets peuvent être retournés dans un délai de 8 jours après leur réception. Il faut les retourner en recommandé aux frais de l'expéditeur, dans leur emballage d'origine, et dans leur état d'origine,


AUTHENTICITÉ
La sélection des objets proposés sur ce site me permet de garantir l'authenticité de chacune des pièces qui y sont décrites, tous les objets proposés sont garantis d'époque et authentiques, sauf avis contraire ou restriction dans la description.
Un certificat d'authenticité de l'objet reprenant la description publiée sur le site, l'époque, le prix de vente, accompagné d'une ou plusieurs photographies en couleurs est communiqué automatiquement pour tout objet dont le prix est supérieur à 130 euros. En dessous de ce prix chaque certificat est facturé 5 euros.
Seuls les objets vendus par mes soins font l'objet d'un certificat d'authenticité, je ne fais aucun rapport d'expertise pour les objets vendus par des tiers (confrères ou collectionneurs).