GIBERNE DE LA 1ère COMPAGNIE DE MOUSQUETAIRES DE LA MAISON MILITAIRE DU ROI, Restauration (1814-1816). 29264
Giberne en bois et cuir recouvert de maroquin rouge. Coffret de 17 cm de long en partie basse et de 17,3 cm à sa partie supérieure, H 8,2 cm et largeur 4,6 cm ; forme cintrée ; derrière le coffret et à sa partie supérieure sont deux passants en maroquin rouge dans lesquels s’engagent les deux extrémités de la banderole. Le coffret également en maroquin rouge est piqué de soie blanche aux coutures. Sous le coffret sont trois boutons en cuivre, celui du milieu pour fixer la pattelette, et les autres pour attacher les extrémités de la banderole. A l’arrière le passant est fixé au coffret par un clou de chaque coté et cousu en son milieu. L’intérieur du coffret est en bois, divisé en deux caissons.
La pattelette (largeur en partie haute 20 cm, en partie basse 20,8 cm, H au centre 12,5 cm) est bordée d’un galon divisé en trois parties brodées en fils d’argent, d’une largeur totale de 12 mm (deux filets encadrant une baguette).
Au centre de laquelle est fixée la croix distinctive en laiton estampé renforcé d’étain et surdoré, avec le centre en cuivre plaqué d’argent. Cet emblème mesure 8,2 cm de diamètre, la partie centrale de la croix fait 4,3 cm de haut et de large.
Le bas de la pattelette a des angles arrondis et le milieu en pointe ; à chacun de ses quatre angles est fixée une fleur de lys d’or la pointe est tournée vers l’intérieur. Les fleurs de lys sont en laiton estampé renforcé d’étain et surdoré, leur hauteur est de 2,7 cm, leur largeur de 2,2 cm.
France.
Restauration (1814-1816).
Très bon état.
LES VARIANTES
Il existe une variante de fabrication. Les collections du Musée de l’Armée possédent deux variantes qui semblent ne pas avoir de justification spécifique. La seule attribution pouvant être avancée, peut être celle de gibernes de mousquetaires surnuméraires ou tout simplement d’un premier essais de fabrication destiné à être présenté avant adoption définitive
La première variante ne diffère du model réglementaire que par la position des quatre fleurs de lys des angles de la pattelette; sur cette pièce, elles sont tournées vers l’extérieur, et non vers l’intérieur. La seconde variante présente une bordure extérieur décoré non pas par un galon brodé mais par un décor à chaud au fer à doré.
HISTORIQUE
Rétablies par ordonnance du 15 juin 1814, les deux compagnies de Mousquetaires sont attachées à la protection du Roi. Leur existence sera interrompue par le retour de Napoléon au pouvoir. La deuxième Restauration, contrainte à des restrictions budgétaires, se sépare des compagnies rouges en 1816. Les effectifs peu élevés des Mousquetaires ne dépasseront guère les 200 hommes par compagnie. Malgré ce chiffre réduit, un certain nombre d’objets nous est parvenu. Si les gibernes de la première compagnie demeurent difficiles à trouver, même si elles sont beaucoup moins rares que les modèles de la deuxième compagnie.
Référence :
29264