header

CHAPEAU BICORNE D'OFFICIER DU 1er RÉGIMENT DE CUIRASSIERS DE LA LIGNE EN PETITE TENUE, Second Empire. 27023

CHAPEAU BICORNE D'OFFICIER DU 1er RÉGIMENT DE CUIRASSIERS DE LA LIGNE EN PETITE TENUE, Second Empire. 27023

En feutre noir « flamand » souligné d'un large galon tissé en laine noire à bâtons avec bordures festonnées, il est plié à cheval sur les parties extérieures du bicorne, H apparente de chaque côté 3,9 cm ; ganse formée de trois torsades en argent mat, se redoublant autour d'un bouton d'uniforme en métal argenté de gros module timbré d'une bombe enflammée au chiffre « 1 ». Cocarde tricolore, diamètre 8 cm. Coiffe intérieure en soie noire et bandeau en cuir ciré noir. Doublure de la calotte dorée à l'or « BABIN NANCY ».
Longueur 45 cm, largeur 18 cm, H 10 cm à l'avant, H 15 cm à l'arrière.

France.
Second Empire.
Bon état, usures aux extrémités des cornes et frottements au drap. Bouton décousu.

HISTORIQUE :
Par arrêté du 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803) le 1er régiment de cuirassiers est formé du 1er régiment de cavalerie et reçoit, en outre les 1er et 2e escadrons du 24e régiment de cavalerie qui avait été dissous.
- Révolution et Premier Empire
Le 1er régiment de cuirassiers part de Landau en l'an XIV pour joindre le corps de réserve de cavalerie de la Grande Armée commandée par Murat puis de 1806, 1807 et 1808 aux 1er et 4e corps de réserve en s'illustrant à Austerlitz, Iéna, Eylau et Friedland.
En 1809 il est aux armées du Rhin et d’Allemagne attaché au 3e corps de cavalerie avec lequel il combat à Essling et Wagram.
Après une année de repos, à Metz, au corps de réserve de l’armée d'Allemagne, il retourne en 1811 en Allemagne pour faire partie du corps d'observation de l'Elbe et marche en 1812 en Russie et s'illustre à Polotsk, la Moskowa et la Bérézina.
En 1813 et 1814 affecté au 2e corps de cavalerie de la Grande Armée il en garnison à Hambourg et participe aux batailles de Leipzig et de Hanau.
- Pendant la première Restauration, le 1er régiment de cuirassiers porte le titre de Cuirassiers du Roi et retrouve sa dénomination initiale au retour de Napoléon de l'île d'Elbe.
En 1815 affecté à la 1re division de réserve de cavalerie, il fait sa quatre-vingt-quinzième et dernière campagne, combat avec furie à Waterloo. Le régiment est composé de 465 hommes dont 43 officiers et 422 hommes de troupes et sont intégrés au IVème Corps de Cavalerie - 13ème Division de Cavalerie - 1ère Brigade.
Il termine obscurément sa glorieuse carrière à Loches, où il est licencié le 24 décembre 1815, comme l'ensemble des unités militaires françaises, comme un simple régiment de marche.
1805 :
bataille de Wertingen
bataille d'Ulm
Combat d'Hollabrunn
bataille de Raussnitz
2 décembre : Bataille d'Austerlitz
1806 : Iéna et bataille de Lübeck, Berlin.
1807 :
bataille d'Hoff
8 février : Bataille d'Eylau
1809 :
Bataille d'Eckmühl,
prise de Ratisbonne,
bataille d'Essling,
Bataille de Wagram,
Hollabrunn,
Bataille de Znaïm.
1812 : Campagne de Russie
bataille de la Moskova,
prise de Moscou
bataille de Winkowo.
1813 : Campagne d'Allemagne
Bataille de Katzbach,
16-19 octobre : Bataille de Leipzig
Bataille de Hanau,
défense de Hambourg.
1814 : Campagne de France (1814)
La Chaussée,
14 février 1814 : Bataille de Vauchamps
Bar-sur-Aube,
Sézanne,
Valcourt (Haute-Marne).
1815 : Campagne de Belgique (1815)
Ligny,
Genappe,
Waterloo.
- Colonels tués ou blessés en commandant le 1er régiment de Cuirassiers.
chef de brigade Margaron : Blessé le 27 thermidor 1799
Colonel Clerc : Blessé le 30 octobre 1813 et le 30 mars 1814
Colonel Ordener : Blessé le 18 juin 1815
- Officiers tués ou blessés en servant au 1er régiment de Cuirassier sous l'Empire. (1805-1815) :
Officiers tués : 50
Officiers morts des suites de leurs blessures : 4
Officiers blessés : 86
- Régiment de cuirassiers de la Reine
De 1816 à 1831
Par ordonnances royales, des 16 juillet et 30 août 1815, quelques-uns de ses débris sont versés en dans la formation des 2 régiments de cuirassiers de la garde royale et son fond est entré dans la composition du régiment de cuirassiers de la Reine, 4e régiment actuel, qui reçut en même temps le fond du 10e régiment de cuirassiers, ex-Royal-Cravates.
En 1819-1820 le régiment tient garnison à Dijon, en 1823 il est à Toul, en 1824 à Sedan, en 1825 à Nancy, en 1826 à Joigny, en 1827 à Vendôme et à Tours en 1828.
Lors de la révolution de 1830, le régiment est envoyé à Angers pour y maintenir l'ordre, avant de tenir garnison à Vendôme et Meaux en 1830, et Versailles en 1831.
1er régiment de cuirassiers
Par ordonnance du Roi, en date du 19 février 1831, le 1er régiment de cuirassiers est formé du simple renommage du régiment de cuirassiers de la Reine, créé en 1815, cette dénomination ayant été supprimée après la révolution de Juillet 1830.
De 1832 à 1852
En 1832, alors qu'il est en garnison à Lille, il est envoyé en Belgique dans le cadre de la campagne des Dix-Jours.
Il est ensuite envoyé en garnison à Compiègne, à Nancy de 1833 à 1836 et Paris en 1837.
De 1838 à 1842, il est en poste à Haguenau puis à Vesoul de 1843 à 1848. Lors de la révolution de 1848, le régiment est envoyé à Mantes puis à Paris pour y maintenir l'ordre puis assurer la garde du prince-président Louis-Napoléon Bonaparte avant de partir en casernement à Lille.
- Second Empire
De 1850 à 1870, le 1er régiment de cuirassiers n'est appelé à aucune bataille. Durant cette période, il est garnison à Lille en 1852, Cambrai en 1854, Lille en 1855, Arras en 1856, Versailles en 1857, Saint-Omer, Saint-Avold, Sarrebourg, Sarreguemines en 1860, Haguenau puis Belfort en 1867.
Sedan et le camp de la misère sur carte contemporaine.
En 1869, les quatre escadrons du 1er régiment de cuirassiers se rassemble à Lunéville pour être affecté la brigade Girard 2e division de réserve de cavalerie du IIIe Corps d'Armée du général Bonnemains.
Le 1er août 1870, dans le cadre de la guerre franco-prussienne, le régiment se rassemble à Lunéville et le 6 août il est engagé dans la charge de Reichshoffen ou il perd une soixantaine de cavaliers.
Le régiment se replie d'abord sur Chalons puis sur Sedan où le régiment tente une percée. Fait prisonnier de guerre, le régiment est conduit, comme le reste de l'armée, sur la presqu'île Iges et parqués, pratiquement sans abris et sans vivres, avant d'être envoyé en Allemagne.
- 1er cuirassiers de marche
La compagnie de dépôt et les éléments échappés sont rassemblés pour former, sous le commandement du colonel de Renusson d'Hauteville le 1er cuirassiers de marche.
Associé au 1er bataillon de chasseurs de marche du colonel Rouher, ils forment la division de cavalerie du général de Longuerue qui est rattachée au 15e Corps d'Armée du général de division Martineau des Chenez, avec lequel il participe à la bataille de Coulmiers.
Prix : 700,00 €
Destination Envoi recommandé Envoi Recommandé + Express
France frais de port 24,00 € 70,00 €
Europe frais de port 35,00 € 90,00 €
Monde frais de port 70,00 € 200,00 €
Assurance (1% du prix de vente) : 7,00 €
Référence : 27023
Certificat
Prochaine mise à jour vendredi 613septembre à 13H30
POUR TOUT ACHAT, PAIEMENT EN PLUSIEURS CHÈQUES POSSIBLE

bertrand.malvaux@wanadoo.fr 06 07 75 74 63

FRAIS DE PORT
Les frais de port ne sont calculés qu'une seule fois par commande pour un ou plusieurs objets, les envois sont tous recommandés, car c'est le seul moyen d'avoir une preuve de l'envoi et de la réception. Pour les colis dont la valeur ne peut être assurée par la Poste, les envois sont confiés à la société DHL ou Fedex avec valeur réelle assurée, le service est de qualité mais le coût est plus élevé.


DROIT DE RETOUR
Les objets peuvent être retournés dans un délai de 8 jours après leur réception. Il faut les retourner en recommandé aux frais de l'expéditeur, dans leur emballage d'origine, et dans leur état d'origine,


AUTHENTICITÉ
La sélection des objets proposés sur ce site me permet de garantir l'authenticité de chacune des pièces qui y sont décrites, tous les objets proposés sont garantis d'époque et authentiques, sauf avis contraire ou restriction dans la description.
Un certificat d'authenticité de l'objet reprenant la description publiée sur le site, l'époque, le prix de vente, accompagné d'une ou plusieurs photographies en couleurs est communiqué automatiquement pour tout objet dont le prix est supérieur à 130 euros. En dessous de ce prix chaque certificat est facturé 5 euros.
Seuls les objets vendus par mes soins font l'objet d'un certificat d'authenticité, je ne fais aucun rapport d'expertise pour les objets vendus par des tiers (confrères ou collectionneurs).