CASQUE DE TROMPETTE DU 4ème RÉGIMENT DE CUIRASSIERS, modèle 1858, Second Empire. 27041-1
Bombe en fer poinçonnée à l'arrière du 4ème régiment de cuirassiers « 4 Cuir », datée de 1871 « 717 » et matriculée « 203 ». La gouttière de la base de la bombe est du modèle 1858 à simple jonc rond. Turban en cuir fort recouvert d'un bandeau en vache marine. Visière doublée de maroquin ciré vert et couvre-nuque ciré vert, tous deux en fer et bordés chacun d'un jonc plié à cheval sur la bordure extérieure.
Cimier en laiton estampé fixé à la bombe au moyen de cinq vis en laiton à tête ronde, il est composé d'un masque timbré d'une bombe enflammée surmontée d'une tête de méduse en relief avec au-dessus une couronne de branches de laurier et de chêne ; deux ailerons frappés d'une suite décroissante de 8 godrons encadrés de perles de feuilles d'acanthe et de palmettes et dans la partie supérieure d'une suite de feuilles de laurier ; plaque de recouvrement estampé d'un décor figurant une crinière tressée. Ornement du cimier en laiton composé d'une olive décorée de palmettes, d'une douille avec branches de laurier et palmettes, et d'une houppette en crins écarlates. Porte-plumet en laiton décoré de branches de laurier. Jugulaires modèle 1858 ; montées sur une mentonnière en cuir recouvert d'une suite d'anneaux terminés par une rosace timbrée de feuilles de laurier, fixée au turban au moyen d'une vis. Crinière en crins écarlates, longueur apparente d'environ 43 cm. Coiffe intérieure en cuir ciré noir découpé en dix dents de loup avec oeillets.
France.
Second Empire.
Très bon état, coiffe intérieure portée avec une dent de loup manquante.
HISTORIQUE :
Durant la guerre franco allemande il fait partie de la 2e division de réserve commandée par le général de Bonnemains, attachée aux troupes d'Alsace commandées par le Maréchal de McMahon. C'est le 6 août 1870 que le régiment connait son heure de gloire lors de la bataille de Froeschwiller. Alors que l'armée française succombe sous le nombre et menace de céder, McMahon décide d'engager ses cuirassiers pour gagner quelques dizaines de minutes et mieux négocier son désengagement. Action héroïque, mais sans espoir... Le régiment y perd 170 hommes tués, blessés ou disparus, près du tiers de l’effectif. Le soir, on ne compte guère plus de 150 hommes dans le rang pour tout le régiment.
Référence :
27041-1