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UNIFORME DE BRIGADIER DU 9ème RÉGIMENT DE DRAGONS, Second Empire. 26972

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UNIFORME DE BRIGADIER DU 9ème RÉGIMENT DE DRAGONS, Second Empire. 26972

CASQUE du 9ème RÉGIMENT, modèle du 20 novembre 1858
Une bombe en laiton "cuivre jaune" selon le règlement, d'une seule pièce emboutie au balancier et terminée au marteau. Quatre trous ventouses sont percés dans la bombe. L'arrière de la bombe est daté 1871 « 1871 », matriculé « 614 », affecté au 9ème régiment « 9D ». Turban en deux morceaux de vache demi-nourrie, assemblés devant et derrière par une couture à grands points croisés. Le turban s'assemble avec la bombe au moyen de quatre rivets à tête plate adoucie, avec rondelles de contre-rivure, qui traversent les deux. Visière en laiton, cerclée d'une bande de cuivre à cheval sur le bord extérieur. Ce cercle (H sur chaque face 8 mm) est joint à la visière par un rivet en cuivre rouge à chaque bout. Elle est doublée en-dessous d'une basane verte collée et prise dans la sertissure du cercle de bordure. Largeur de la visière sur son milieu 5,5 cm. Couvre-nuque en laiton cerclé en cuivre pareillement à la visière, doublé en basane noire collée. Bandeau est en vache marine, teinte en couleur fauve et mouchetée en noir, pour imiter la peau de tigre (cette teinture générale en jaune fauve avant la moucheture est essentielle, non seulement à l'imitation plus complète de la fourrure) ; il est coupé de manière à s'engager exactement par le haut sous la moulure de la bombe et à descendre sur la visière et sur le couvre-nuque dont il ne laisse d'apparent que le quart environ. À chaque extrémité, ce bandeau est garni en dedans d'une petite lame en cuivre percée de quatre trous avec oeillets métalliques. Sur chaque côté, deux rondelles, l'une inférieure, l'autre extérieure, percée au centre et jointes par un oeillet métallique, sont ajustées à l'endroit où passe la tige des jugulaires. Deux jugulaires formées chacune de quatorze anneaux plats en couvre, assemblés en gourmette, allant en diminuant. Ces anneaux sont montés au moyen d'un fil de laiton fin, dont les points sont noyés en dessous dans le cuir, sur une âme de fort cuir verni noir, terminé par un contre-sanglon en veau verni noir et une boucle à barrette portant ardillon. Les deux anneaux supérieurs de la chaîne, qui ne présentent qu'une partie de leur circonférence, font corps avec une rosace en cuivre de 5,3 cm de diamètre, bordée d'un jonc uni et estampé en relief de 16 feuilles de laurier disposées en rayons autour d'un trou percé au centre. Chaque jugulaire s'attache au casque par une vis en cuivre à tête demi-sphérique. Cimier placé sur la bombe, du devant à l'arrière ; il est en cuivre jaune et composé de deux ailerons, d'un masque et d'un recouvrement. Les ailerons à base concave forment un rebord festonné percé de deux trous pour des vis en cuivre, à tête ronde en goutte de suif, qui sont arrêtées en dedans de la bombe par des écrous. Ils sont ornés de palmettes et d'une guirlande à leur bord supérieur. Le rebord est orné de feuilles d'eau, le tout estampé en relief. Le masque sert de jonction antérieure aux deux ailerons. Il est estampé d'une tête de Méduse en fort relief, surmontée d'une petite couronne de chêne et au bas, au-dessus du cul-de-lampe du masque, est une grenade en bas-relief. Vis en cuivre au bas du cul-de-lampe. Le recouvrement en cuivre est estampé d'une natte en bas-relief. L'ornement du cimier se compose d'une douille inférieure, d'une lentille ornée de palmettes en relief et d'une douille supérieure, également ornée de palmettes. Houppette en crin noir. Crinière en crin teint noir, longueur d'environ 56 cm. Porte-plumet en laiton décoré de branches de feuillages. Garniture intérieure composée d'une coiffe en forte basane noire, taillée à dix dents de loup, pointes des dents garnies d'oeillets métalliques.
Très bon état.

HABIT "KURTKA" DE BRIGADIER DU 9ème RÉGIMENT DE DRAGONS
Kurtka en drap vert clair boutonnant droit à l'avant au moyen de sept boutons en corne et os, passepoilé garance, collet droit en drap garance passepoilé vert fermant par un crochet métallique, parements droits en drap vert clair passepoilé garance, pattes de parement en drap garance passepoilé vert clair garnies de trois boutons d'uniforme petit module, diamètre 1,7 cm, en laiton estampé en relief du chiffre « 9 ». Galon double chevron garance avec raie vert clair au milieu, cousu au-dessus de chaque parement. Plastron en drap garance doublé de drap vert clair fermant par quatorze boutons d'uniforme petit module de 1,7 cm de diamètre, formant trois pointes de part et d'autre de chaque côté en partie haute avec pointe du centre droit fermant par un crochet métallique. Patte de ceinture en drap vert clair passepoilé garance avec bouton petit module. Retroussis en drap vert passepoilé garance garnis dans chaque angle d'une grenade découpée et cousue en drap garance écarlate sur fond vert clair, fausses poches verticales formant trois pointes, passepoilées garance, garnies dans chaque pointe d'un bouton d'uniforme gros module, diamètre 2,2 cm. Deux boutons gros module sont fixés au niveau de la taille. Brides d'épaulettes en drap garance monté sur drap vert clair. Doublure intérieure en toile écrue avec marquage à l'encre noire du 9ème régiment de Dragons « 9e. Drag », matriculée « 52 », datée du 2ème trimestre 1865 « 2e. 65 ».
Épaulettes avec corps en laine vert clair tournantes et franges en laine garance, elles sont doublées de drap vert clair.
Très bon état.

GIBERNE DU 2ème RÉGIMENT DE DRAGONS modèle du 7 octobre 1845 repris par le règlement du 20 décembre 1858
Elle se compose d'une boîte, d'une pattelette, d'un sachet à capsules et d'une martingale.
La boîte est faite d'un seul morceau de vache étirée, noircie et cirée, ployé à angles droits à arêtes rectilignes, et formant le devant, le dessous et le derrière de la boîte. Les côtés de la boîte sont en laiton, de forme rectangulaire poinçonnés « DELACHAUSSÉE », à coins légèrement arrondis, largeur 5 cm, H 8,5 cm, avec un rebord de 1,6 cm sur les deux longs côtés et sur un des petits. À 2 cm de ce bord supérieur et au milieu, est le centre d'un trou que traverse un tourillon en cuivre, à tête ronde, aplatie à l'extérieur et arrêtée en dedans par un écrou. À ce tourillon est fixé l'œil d'une chape en fil de cuivre, de forme à peu près demi-circulaire par le bas. Grosseur de la branche 6 mm ; H, non compris l'œil, 4,5 cm ; diamètre, 5,5 cm pour dragons et lanciers, 4 cm pour les autres. Dans le sens de ce diamètre une barrette en cuivre, grosseur 3 mm, traverse les deux branches et y est solidement rivée, elle est enveloppée d'un rouleau en cuivre soudé ; une semblable barre à rouleau est rivée parallèlement au-dessous de la première, de manière à laisser 1 cm d'intervalle entre les deux rouleaux. À l'intérieur de la boîte, deux cloisons en vache, de 4 mm d'épaisseur, la divisent en trois compartiments, dont deux grands pour les cartouches de 7 cm de long sur 4,5 cm de large dans œuvre, et un petit au milieu, de 2 cm pour recevoir le nécessaire et le tire-balle. La pattelette est également en vache, H 12 cm, largeur en partie haute 21 cm, largeur en partie basse 22 cm, demi-nourrie et noircie, elle est repliée à angles droits sur l'arrière et légèrement obtus sur le devant. Cette arête de devant est légèrement convexe, pour dégager le sachet. Derrière, un rabat de 2,5 cm assemble la pattelette avec la boîte au moyen de deux coutures. Les deux vis supérieures du sabot traversent ce rabat avant de s'engager dans le rebord du sabot et dans le bois. Une encoignure en vache ferme est cousue à chaque extrémité, entre les plis de la pattelette, pour empêcher l'eau d'entrer dans la boîte. Ces dimensions permettent à la pattelette de s'ouvrir facilement en passant entre les deux chapes de la boîte. Sous la pattelette est cousu, à 3,5 cm du bord, un contre-sanglot en vache, de 11 cm sur 2,5 cm de large, percé d'une boutonnière qui se fixe à un bouton à gorge en cuivre, rivé sous le fond de la boîte. Le sachet à capsules est en petite vache noircie, avec collet intérieur en peau de mouton garnie de son poil. Il a 12,5 cm de large sur 8 cm de haut ; son ouverture est recouverte par un petit rabat sur lequel est fixé un bouton en os pour arrêter un petit contre-sanglon, cousu sur le sachet. Une martingale, en petite vache noircie, longueur 15 cm (le règlement prévoit 14 cm) sur 2,5 cm, est adaptée au derrière de la boîte à 1 cm au-dessus de son pli inférieur, au moyen d'un bouton en cuivre, dont la queue est rivée au dedans de la boîte. Elle sert à fixer la giberne au vêtement au moyen d'une boutonnière. Arrière de la pattelette marquée à chaud du matricule « 33/588 » « 473/883 », daté 1859 « 59 » « 1859 », affecté du 2ème régiment de dragons « 2eD ».
Le porte-giberne dénommé aussi banderolle ce compose d'une seule bande en buffle blanchi, de 5 cm de large ; longueur environ 1,45 m pour la 2e taille prévue par le règlement. Au côté fort du buffle, coupé circulairement, est fixé par 3 rivets avec contre-rivure, un fleuron en cuivre dont le diamètre est découpé en accolade. À 52 cm de cette extrémité, est fixée une grenade en cuivre, H totale 65 cm, diamètre de la bombe 3 cm, épanouissement de la flamme 4,5 cm, qui est arrêtée par deux tenons qui traversent la bande et dans lesquels passe une petite lanière. Au bas de la bombe est un petit anneau où est attachée une chaînette en laiton (longueur 20 cm, grosseur 3 mm) à un anneau au sommet la flamme de la grenade. Une boucle ovale, façon dite à demi-baguette, avec chape au milieu et ardillon en haut (diamètre à la chape 6,2 cm, idem vertical 7 cm ; largeur de la baguette 9 mm), sert à réunir les deux bouts de la bande, après qu'elle a traversé les deux chapes de la giberne entre leurs deux rouleaux. Un coulant en cuivre (largeur apparente 9 mm et 8 mm pour chasseurs et hussards) assujettit le bout flottant, au-dessous de la boucle à 5 cm. Ce coulant est rivé à demeure sur le bout flottant. Une petite patte en buffle, percée d'une boutonnière parée sur les bords intérieurs est cousue à l’endroit où la bande porte sur l'épaulette et tournée vers le collet, elle s'attache au bouton d'épaulette, pour empêcher la bande de tomber de l'épaule ou de glisser dans le sens de sa longueur lorsque l'on passe la giberne en avant ou qu'on la rejette en arrière (longueur totale 5 cm ; largeur 2,5 cm ; saillie en dehors de la bande 3 cm).
Le corps de l'épaulette se passe par dessus la banderole et se fixe au même bouton. Marquée à chaud côté intérieur, matriculé « 595 », daté 1859 « 59 », affecté au 4e régiment de dragon « 4D », et marqué « SH ».
Très bon état.

CEINTURON DU 3ème RÉGIMENT DE DRAGONS modèle du 7 octobre 1845 repris par le règlement du 20 décembre 1858
En buffle blanc uni sans aucun jonc ni piqûre, il se compose d'une bande de ceinture, largeur 6 cm ; longueur pour la 3e taille de 87 cm. Les bouts sont coupés de forme carrée. Celui de devant, côté fort du buffle est passé en double dans l'ouverture d'une chape en cuivre, où elle est arrêtée par une barre quadrangulaire (dite verrou mobile) sur la chape et qui permet d'allonger ou de raccourcir à volonté la bande de ceinturon, sans aucun ardillon et par la seule pression du verrou. L'extrémité de la bande est repliée de 2,5 cm environ et cousue pour former un bourrelet qui l'empêche de sortir de la chape. L'autre extrémité de la bande est de même passée en double dans le pontet de la plaque. Près du bout antérieur à 20 cm (3e taille), est une première enchapure de 3,5 cm de large et occupant toute la largeur de la bande, au dedans de laquelle elle est cousue, par deux coutures en haut et par deux autres en bas, une seconde est cousue à 39 cm. Elle soutient le D en cuivre qui porte la bélière de devant ; elle est reployée en dessous de 3 cm après avoir embrassé le D qui dans sa partie supérieure affleure le bas de la bande. Ce D a de largeur hors œuvre 5 cm et 2 cm de H. Il a environ 5 mm de grosseur et porte un crochet de sabre du même fil de laiton. Longueur du dormant du crochet 4 cm, le même du bec 5 cm. La petite bélière, longueur 38 cm, largeur 2,5 cm. La grande bélière, longueur de la bélière 91 cm, largeur 3 cm. Elles portent à chaque bout deux boutonnières à 5 cm l'une de l'autre. Des boutons doubles en cuivre (diamètre 1,5 cm) s'engagent dans ces boutonnières deux à deux pour fixer les bélières au ceinturon et au sabre. Le ceinturon est marqué à chaud côté intérieur du matricule « 2233 » rematriculé « 680 », daté « 1854 », affecté au 3ème régiment « 3e Drag ».
Plaque en cuivre légèrement courbe, estampée en relief d'une grenade. Elle est presque carrée, à pans coupés et à arêtes adoucies en chanfrein. Vers son bord droit, en la regardant par le dedans, est soudé un fort pontet en cuivre, et de l'autre bord une agrafe remployée à sa base. Cette agrafe remplit toute la longueur du D d'agrafe fixé à l'autre extrémité de la bande. H 7,5 cm, largeur 8,5 cm, à angles abattus.
Très bon état

France.
Second Empire.
Référence : 26972
Certificat
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