GEORGES FOUILLÉ, peintre de la Marine. (1909-1994) : COMLLECTION COMPLÈTE DES 15 PIÉTONS, DE LA MUSIQUE DU 1eR régiment DES GRENADIER À PIED DE LA GARDE IMPÉRIALE, Premier Empire. 32-28020
Signés Georges Fouillé (avec l'ancre des peintres de la marine) sur le dessus du socle.
N° 32 figurines en plomb.
Hauteur avec le socle 21 cm.
- 1 chef de musique : parfait état.
- 1 tambour-major : parfait état.
- 1 caisse claire : parfait état.
- 1 cymbalier : oxydation à l'uniforme est aux mains.
- 1 grosse-caisse : parfait état.
- 1 triangle : parfait état.
- 1 chapeau chinois : parfait état.
- 1 basson : parfait état.
- 1 hautbois : parfait état.
- 1 clarinette en ut : parfait état.
- 1 buccin ou appelé aussi trombones dont le pavillon est terminé d’une tête de dragon à gueule rouge : parfait état.
- 1 serpent ( ancêtre de notre tuba actuel ) : oxydation légère à l'instrument.
-1 trompette : parfait état.
- 1 cor en si : parfait état.
France.
XX°.
Parfait état, dans leurs boites d'origine.
BIOGRAPHIE :
FOUILLÉ Georges, Jean, Clément. Né en 1909 à Paris, Décédé en 1994, à Leucate.
Nommé peintre officiel de la marine en 1947.
Destiné initialement à la marine ,sa santé l'oblige à y renoncer.Georges Fouillé s'est tourné alors vers la peinture maritime, nommé peintre titulaire de la marine, il embarque sur le Richelieu,en 1949.
Fouillé a voulu allier l'art à la recherche historique. Georges Fouillé apporte à son oeuvre une précision d'historien.
Monsieur Fouillé a aussi réalisé des figurines de soldats de plomb ainsi que des dioramas et maquettes.
HISTORIQUE :
La Musique du 1er Régiment des Grenadiers à Pied de la Garde Impériale :
ORIGINE :
C’est en 1762 que fût créé la première « musique régimentaire » ( c’est à dire aux frais de l’Etat, avant cette date les musiques, tout comme les régiments appartenaient aux colonels )
« La Bande de Musique des Gardes Françaises » composée de 16 exécutants et unique en son genre, elle sera dissoute à l’aube de la tourmente en 1789. Quelques musiciens rescapés seront rassemblés sous la baguette du Citoyen Musicien Sarrette, employé à l’état-major de la Garde Nationale de Paris qui « poussa » à la recréation d’une musique. Prise en charge par la Ville de Paris, La Musique de la Garde Nationale de Paris sera portée à 70 musiciens, mais hélas sera à nouveau dissoute en 1792, la Ville n’ayant plus les moyens financiers. Les Maîtrises des églises étant également supprimées, l’enseignement de la musique n’existe plus en France, les artistes musiciens pour vivre changeront de profession ou émigreront. Cependant le Sieur Sarrette persévère et, appuyé par Chénier, il obtient la création de « l’Institut National de Musique » le 12 thermidor An III, ( ancêtre de notre actuel Conservatoire Supérieur de Musique de Paris ). Composé de 120 musiciens-professeurs, il fournira ensuite les grands orchestres de Paris et de France, mais également La Musique de la Garde du Directoire fraîchement créée. Cette musique deviendra par décret La Musique de la Garde des Consuls, puis le 18 mai 1804, Musique du 1er Régiment des Grenadiers à Pied de la Garde Impériale, immortelle phalange de musiciens chevronnés, dirigée pendant près de 12 ans par Michel-Joseph Gebauer.
COMPOSITION :
De 50 instrumentistes, 1 chef et 2 sous-chefs en juillet 1800, son effectif sera ramené à 45 musiciens et un chef en juin 1804, puis 40 musiciens en août 1806, et, enfin 21 musiciens et 1 chef en septembre 1810, cet effectif ne bougera plus jusqu’à la chute de l’Empire. Vêtus d’un superbe uniforme tous soutachés d’or, culottes et gilets de nankin blanc, bottes à la « Souvarov », bicorne à plumetis rouges et blanches surmontés d’une aigrette blanche à base rouge, et trèfles en or sur les épaules, leurs donna ce nom de : « Oiseaux du Paradis ». Contrairement aux tambours, ces musiciens n’étaient pas des militaires et avaient un statut de gagistes. Formés sur trois rangs de sept musiciens, cette magnifique musique marchait derrière les tambours. Le 1er rang dit : « rang à la Turque » était composé de la percussion : 1 caisse claire, 1 caisse roulante, deux cymbaliers dont un habillé à l’oriental comme les mameluks, 1 grosse-caisse timbrée des armoiries de l’Empire, 1 triangle et le fameux chapeau chinois ( que seule conserve encore de nos jours la musique de la Légion Etrangère ).
Le 2ème rang dit : « rang des bois » composé de : 2 bassons, 1 hautbois, 2 clarinettes en ut et 2 flûtes en fa. Enfin le 3ème rang dit « rang de grande musique » composé de : 2 trombones dont le pavillon était terminé d’une tête de dragon à gueule rouge, 2 serpents ( ancêtre de notre tuba actuel ) 1 trompette et 2 cors en si. Le Chef Michel Joseph Gebauer marchait à la gauche du 1er rang à côté du triangle et était doté d’une petite baguette en bois de jonc et fut très fier de ses galons de sergent major. Cette incontestable meilleure musique de l’époque faisait, telle la Garde Républicaine d’aujourd’hui, tous les services d’honneur de l’Empire, ainsi que tous les prestigieux défilés et aubades de la Cour, tant en France qu’à l’Etranger.
Prix :
5 500,00 €
Destination |
Envoi recommandé |
Envoi Recommandé + Express |
France frais de port |
30,00 € |
130,00 € |
Europe frais de port |
60,00 € |
200,00 € |
Monde frais de port |
180,00 € |
350,00 € |
Assurance (1% du prix de vente) :
55,00 €
Référence :
32-28020JC