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SOUVENIRS DE LA BATAILLE DE WATERLOO : LE DERNIER COMBAT ENTRE LES FOOT-GUARDS ET LES GRENADIERS DE LA GARDE COMMANDÉS PAR LE MARÉCHAL NEY À LA FIN DE LA JOURNÉE DU 18 JUIN 1815, Premier Empire. 26830

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SOUVENIRS DE LA BATAILLE DE WATERLOO : LE DERNIER COMBAT ENTRE LES FOOT-GUARDS ET LES GRENADIERS DE LA GARDE COMMANDÉS PAR LE MARÉCHAL NEY À LA FIN DE LA JOURNÉE DU 18 JUIN 1815, Premier Empire. 26830

Ensemble de six cuivreries militaires françaises et anglaises présentées sur un panneau en bois en forme de croix. H 34 cm, largeur 27 cm.
- France : boucle de ceinturon d'officier de cavalerie légère en laiton fondu, de forme ronde, diamètre 3,8 cm, décorée d'une tête de lion ; sur sa partie gauche, anneau pour le passage du crochet, sur sa partie droite anneau de forme trapézoïdale pour le passage du ceinturon.
- Royaume-Uni : cor de chasse en laiton fondu pour giberne d'infanterie, H 3,2 cm, largeur 5,3 cm.
- France : aigle en laiton fondu pour banderole de giberne de cavalerie, H 6,5 cm, largeur 4,5 cm.
- France : aigle en laiton fondu pour banderole de giberne de cavalerie, H 6,5 cm, largeur 4,5 cm.
- France : aigle de giberne troupe en laiton fondu pour l'infanterie de la vieille garde impériale, H 9,5 cm, largeur 9 cm.
- Royaume-Uni : insigne de giberne des Foot-Guards en laiton fondu, modèle 1815, H 11 cm, largeur 6,5 cm ; de forme ronde avec monogramme surmonté de la couronne royale.

À l'arrière du panneau en bois, une étiquette manuscrite « W ... OO » (partie centrale du mot illisible).

France et Royaume-Uni.
Premier Empire.
Pièces en bon état jamais nettoyées.

PROVENANCE :
Ce panneau provient de la maison seigneuriale de Tushingham Hall au nord-ouest de l'Angleterre, datant de la période des Tudor vers 1500 et remanié en 1814. Cette famille voyageait beaucoup autour du monde et la maison était décorée des nombreux souvenirs rapportés de leurs voyages. Les collections furent dispersées au mois de mai 2023 et nous reproduisons les photos de la maison et de son intérieur où l'on voit le souvenir aujourd'hui présenté.

HISTORIQUE DES GRENADIERS À PIED ANGLAIS
Waterloo
Les cent derniers jours de Napoléon ont donné lieu à la bataille la plus célèbre de l'histoire européenne. Lorsqu'il s'échappa de l'île d'Elbe le 26 février et entra à Paris le 20 mars, il put lever une armée de 123 000 hommes. Wellington dut travailler vite pour lever suffisamment de troupes expérimentées pour l'arrêter, mais il fut déçu des hommes disponibles. Il n'y avait pas assez de 1er bataillons des régiments d'infanterie. Son total final de 106 000 personnes était composé d'alliés belges, néerlandais et allemands ainsi que de troupes britanniques. L'infanterie britannique qui combattit à Waterloo comptait 17 000 hommes. Parmi eux, 3 836 étaient des gardes à pied.

Quatre Bras, 16 juin
C'est le soir du bal de la duchesse de Richmond, le 15 juin, que Wellington découvre que Napoléon l'a « mystifié ». L'armée a dû être mobilisée cette nuit-là pour que personne ne dorme beaucoup. Les gardes campaient à Enghien et reçurent l'ordre à 1 h 30. Ils sont sortis à 4 heures du matin et ont été soumis à une marche forcée toute la journée par temps chaud. A 17 heures, alors que la 1ère Garde arrivait aux Quatre Bras, elle fut lancée dans la bataille et repoussa les Français hors d'un bois épais. Ils ont subi de lourdes pertes. Les deux bataillons du 1er Garde ont perdu 3 officiers, tués et 43 autres militaires du rang. Blessés : 10 officiers et 491 autres militaires.
17 juin
Les alliés conservèrent le contrôle des Quatre Bras mais les Prussiens de Blucher avaient été durement touchés à Ligny et contraints de se retirer. La journée suivante fut consacrée à la retraite au Mont St Jean. Il y eut une bataille de cavalerie à Genappe mais les Foot Guards n'y participèrent pas. Les fortes pluies ont commencé à midi et se sont poursuivies toute la nuit. Les compagnies légères des deux brigades de la garde, dirigées par Lord Saltoun, reçurent l'ordre de sécuriser le château de Hougoumont tandis que le reste des gardes prenait position derrière Hougoumont.

La Garde Impériale
Les Foot Guards étaient de nouveau au cœur de la bataille lors de la confrontation décisive avec les célèbres Grenadiers de la Garde Impériale de Napoléon. Le maréchal Ney mène l'assaut qui débute par un barrage d'artillerie française. Wellington a ordonné à ses hommes de s'allonger sur la pente inverse pour réduire les pertes. Certains membres de la 1ère Garde ont même réussi à dormir un peu alors que le coup de feu sifflait au-dessus de leur tête. A 19h30, l'avancée commença. Il y avait 6 000 Grenadiers, vétérans aguerris, se déplaçant en deux colonnes massives sur un front de 70 hommes épaule contre épaule.
Une colonne se dirigeait vers la 1ère Garde qui comptait environ 1 000 hommes. Ils étaient hors de vue mais pouvaient entendre le bruit de milliers de pas en marche et les rugissements de « Vive l'Empereur ». Lorsqu'ils furent à 40 pas, Wellington cria : « Maintenant Maitland. C'est maintenant votre heure ! » Lorsque les gardes se levèrent, ils étaient répartis sur quatre rangs. Le premier rang ouvre le feu, tuant 300 Français. Les autres rangs répétèrent cela, combiné à un barrage de mitraille de l'artillerie, la Garde Impériale vacilla et tenta de se replier. Puis Lord Saltoun mena une charge de la 1ère Garde qui mit en déroute leurs homologues français. La Garde Impériale « invincible » est mise en déroute. Le cri grandit dans toute l'armée française que la Garde battait en retraite. L'ensemble des forces britanniques avança et repoussa l'ennemi à travers la vallée et sur la pente opposée. La cavalerie et l'infanterie, fatiguées, les poursuivirent hors du champ de bataille. Même les gardes fatigués d'Hougoumont s'y joignirent.
Le bilan des pertes de la 1re brigade de la garde le 18 juin était de 4 officiers et 131 autres militaires tués, 11 officiers et 346 autres militaires blessés.
Référence : 26830
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