OFFICIER DE LA GARDE NATIONALE À CHEVAL DE PARIS, VAINQUEUR DE LA BASTILLE, Révolution vers 1792 : portrait miniature. 17162

OFFICIER DE LA GARDE NATIONALE À CHEVAL DE PARIS, VAINQUEUR DE LA BASTILLE, Révolution vers 1792 : portrait miniature. 17162

Miniature de forme ovale H 5 cm, largeur 3,8 cm (à vue).
Aquarelle et gouache.
Portrait en buste, en habit bleu à collet écarlate passepoilé blanc, revers blancs passepoil écarlate, épaulettes et aiguillettes or. Portant sur l'un des revers l'insigne des vainqueurs de la Bastille.
Cadre en laiton doré, H 6,4 cm, largeur 5,4 cm, sous-verre chevet dans un cadre cuvette en bois noirci, H 11 cm, largeur 9,7 cm.

France.
Révolution.
Très bon état.

GARDE NATIONALE PARISIENNE :
La Garde nationale de Paris est une unité de la Garde nationale française ayant Paris comme garnison. Levée dès juillet 1789, elle fut la première unité de gardes nationaux.
La Garde nationale de Paris était une milice citoyenne chargée du maintien de l'ordre et de la défense militaire. Elle fut impliquée dans tous les événements qui marquèrent la vie politique de la France depuis la Révolution de 1789 jusqu'à la Commune de Paris en 1871, qui fut à l'origine de la suppression de la Garde nationale.

LES VAINQUEURS DE LA BASTILLE :
Les Vainqueurs de la Bastille étaient les émeutiers qui participèrent à la prise de la Bastille le 14 juillet 1789. Une étude de Raymonde Monnier montre que 69 % de ses membres étaient des travailleurs du faubourg Saint-Antoine.
Les Vainqueurs de la Bastille créèrent une association qui comportait des statuts et des règlements. Tout comme des anciens combattants, ils prenaient part aux fêtes civiques et arboraient sur leur poitrine une couronne murale décorative en cuivre. Les Vainqueurs de la Bastille se distinguaient des autres révolutionnaires par une médaille où était inscrite la citation latine « Ignorant ne Datos ne quisquam serviat ensesnote » (« Ignorent-ils que les armes ont été données contre la servitude ? ») et dont le ruban était aux couleurs de la ville de Paris. Chacun détenait également un cachet en cuivre représentant les tours de la Bastille.
Par un décret du 19 juin 1790, l'Assemblée constituante leur offrit un brevet, des décorations, un uniforme et des armes. Sur le canon du fusil et la lame du sabre était gravée cette phrase : « Donné par la Nation à […], vainqueur de la Bastille ».
Lors de la Fête de la Fédération, le 14 juillet 1790, on leur réserva les places d'honneur.
Les mois passant, ils furent sujets aux railleries à force de ressasser leur geste héroïque.