CASQUE DE SAPEURS-POMPIERS DE LA VILLE DE STRASBOURG, Deuxième République.
Casque de cuirassiers modèle 1825 modifié 1830. Bombe en acier laqué noir. Visière fixe et couvre-nuque en acier laqué noir avec jonc plié à cheval sur la bordure extérieure (visière raccourcie). Adjonction d'une visière mobile en laiton estampé de deux haches croisées liées par un ruban avec jonc plié à cheval sur l'extérieur. Cimier remplacé par une tôle de protection fixée à la bombe au moyen de neuf vis, dans l'esprit des casques de feu. Bandeau frontal d'origine en laiton estampé d'une grenade encadré de branches de chêne et de laurier, sur ce bandeau a été refixée une plaque aux armes de la ville de Strasbourg. Bandeau arrière lisse bordé de moulures saillantes, il porte encore son matricule militaire de cuirassier « 573 ». En-dessous du bandeau arrière est encore présent un petit tube en laiton témoignage que ce casque a d'abord été utilisé avec son cimier recouvert d'une chenille avant d'être transformé en casque type de feu. Jugulaire composées de deux mentonnières en laiton estampé d'écailles festonnées et de rosaces rondes frappées de godrons fixées à la bombe au moyen de vis.
France.
Deuxième République.
Assez bon état, l'extrémité d'une des mentonnières a été cassée et remplacée probablement à l'époque, manque la coiffe intérieure.
NOTE :
Ce casque est un témoignage intéressant du réemploi d'un casque militaire (cuirassiers 1830) dans le corps des sapeurs-pompiers, tout d'abord par suppression du porte-aigrette et adjonction d'une chenille, puis probablement sous la Deuxième République par suppression du cimier pour en faire un casque plus pratique qui annonce les casques modernes.
Référence :
25450