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97 Buste du Général de division Jean-Charles Monnier (1758-1816). France. XIXème siècle.

Vendu
97 Buste du Général de division Jean-Charles Monnier (1758-1816). France. XIXème siècle.
SOUVENIR DE SOUVENIR DE FRÉDÉRIC MONNIER

Maison de ventes DUPONT & Associés, Morlaix
François DUPONT commissaire-priseur
26, bis Allée Saint-François, 29600 St-Martin-des-Champs
02 98 88 08 39,

Vente le lundi 6 mars 14h30 dirigée par Vente dirigée par Maîtres François DUPONT, Sandrine DUPONT et Paul BREFFEIL

Expositions publiques :
D’une sélection à Paris
27 rue de Tournon du 14 au 21 Février
De 10h à 13 h et de 14 h à 18 h

A Morlaix Hôtel des ventes :
Samedi 4 mars de 10h à 12h et de 14h à 18 h
Dimanche 5 mars de 15 h à 18 h
Lundi 6 mars de 10h à 11h30

Ordres d’achats : contact@dupontassocies.com

Expert : Bertrand Malvaux agrée CNES, membre de la CEDEA : 06 07 75 74 63


Buste représentant le Général en grand uniforme modèle 1798 (il est nommé général de division le 6 mars 1800). Plâtre patiné style terre cuite. L’uniforme est avec col à rabat. Il porte le baudrier porte-glaive. Plâtre patiné couleur terre cuite portant à l’arrière deux étiquettes manuscrites en papier collées « Collection Émile Brouwet / Buste du général Monnier / (terre cuite) », « Brouwet / Malmaison ».
H totale 67,5 cm.
Socle Largeur 19 cm, Longueur 17 cm
France, XIXème siècle.
Bon état, quelques accidents et manques.
500 – 800 €

Provenance :
Ce buste provient de la famille Monnier, mais a été acheté au début du XXème siècle, il provient de l’ancienne collection Émile Brouwet. La collection Brouwet date du début du XXème siècle, elle est centrée sur l’histoire napoléonienne. Elle comportait une bibliothèque, un fond d’archives et d’autographes de grande importance ainsi qu’une des plus prestigieuses collections de la Légion d’Honneur et Ordres créés par l’Empereur et ses frères.
La collection était destinée selon les volontés de Monsieur Brouwet à rejoindre les collections publiques françaises, il souhaitait en échange être distingué de la Légion d’Honneur, ce qui ne lui fut pas accordé, en conséquence il donna l’ensemble de sa collection de décorations au Musée Royal de l’Armée à Bruxelles et le reste de ses collections fut dispersé en ventes publiques.
Le général Monnier étant un homonyme de la famille du beau-frère du Maréchal Ney, on peut imaginer l’intérêt porté à ce général de la Révolution et de l’Empire qui vota pour la mort du maréchal Ney, dans son procès !

Biographie : Né à Cavaillon (Vaucluse), le 22 mars 1758, mort à Paris, le 30 janvier 1816.
Monnier s'engage en 1789 comme volontaire de la garde nationale, où il resta jusqu'en 1792. À cette époque, il est nommé sous-lieutenant au 7e régiment d'infanterie, adjoint à l'état-major et employé dans le camp sous Paris.
Promu général de brigade le 23 avril 1796. Il se distingue ensuite à Rivoli et fait la campagne dans le Tyrol. Après la paix de Campo-Formio il est nommé commandant d'Ancône, prend part à l'expédition de Naples, s'empare de la forteresse de Civitella le 8 décembre et de celle de Pescara le 24 du même mois, défait les Napolitains en plusieurs rencontres, mais est blessé à l'attaque du faubourg de la Madeleine à Naples.
Ayant repris peu après le gouvernement d'Ancône, il a à réprimer une révolte qui ne tarde pas à s'étendre et contre laquelle, avec les faibles forces dont il dispose, il ne peut longtemps lutter. Assiégé dans Ancône, il doit capituler après avoir épuisé toutes ses ressources et obtient les honneurs de la guerre. Échangé avec le général autrichien Lusignan, il est nommé le 15 ventôse an VIII (6 mars 1800) général de division, placé à la tête d'une division de l'armée de réserve, passe le Tessin le 31 mai 1800, s'empare de vive force de Turbigo et se porte sur Milan.
Placé sous les ordres du général Desaix, il assiste à la bataille de Marengo où, à Castel-Ceriolo (it), il lutte contre des forces supérieures ; il bat lentement en retraite en résistant aux attaques réitérées de la cavalerie autrichienne ; puis à 4 heures, après l'arrivée de la division Desaix, il reçoit l'ordre de se porter en avant, reprend Castel-Ceriolo et poursuit l'ennemi jusqu'à la Bormida. Il a ensuite à diriger une expédition contre la Toscane, s'empare d'Arezzo, puis rejoint le général Brune sur le Mincio. Après quatre assauts successifs il parvient à occuper Pozzolo, et met le siège devant Vérone.
Durant l'Empire, auquel il s'est montré fort hostile, il n'est pas employé.
Rappelé au service de S.M. Louis XVIII le 12 juin 1814, il est fait chevalier de Saint-Louis à la première Restauration. À la dernière campagne de 1815 (Cent-Jours), il reçoit le commandement de l'Armée royale du midi, sous les ordres de SAR monseigneur le duc d'Angoulème, quitte la France, et n'y rentre qu'après Waterloo.
Il est alors nommé pair de France le 17 août 1815 et créé comte. Il vote pour la mort dans le procès du maréchal Ney en décembre 1815 et meurt d'apoplexie un mois après. Il fut enterré au cimetière de Saint-Sulpice à Vaugirard.

Sous-lieutenant au 7ème régiment d'infanterie (ex-régiment de Champagne), 1er juillet 1792.
Adjoint aux adjudants généraux de l'Armée de l'Intérieur, 30 octobre 1792.
Adjoint aux adjudants généraux de l'Armée d'Italie, 3 février 1793.
Nommé provisoirement adjudant général chef de bataillon de la division La Poype, 9 juillet 1793.
Chef d'état major de la Division Masséna, 4 Avril 1794, se signale à Saorgio le 30 Avril.
Adjudant général chef de bataillon, 10 février 1795.
Sert à Loano, 24 novembre 1795.
Chef d'état-major de la Division Meynier, fin mars 1796.
Nommé provisoirement général de Brigade par Bonaparte, 23 avril 1796 (sert avec la division Masséna) suite à sa conduite au Pont d’Arcole.
Sert à Lodi (10 mai 1796) et Rivoli (14 janvier 1797).
Nommé de nouveau Général de Brigade provisoire par Bonaparte, 17 janvier 1797 (finalement confirmé par le Directoire 23 mai 1797).
Sert avec la division Masséna au passage du Tagliamento (16 mars 1797) et à la prise de Gradisca (19 mars 1797).
Commandant de la 10ème Brigade (33e et 85e de la ligne de la 5ème division (Joubert)) de l'Armée d'Italie, 14 juin 1797.
Commandant d'Ancône et des départements italiens du Tronto, du Musone et du Metauro, novembre 1797.
Désigné pour l'Armée d'Angleterre, 12 janvier 1798.
Rejoint la Division Casabianca à l'Armée de Rome, novembre 1798.
S'empare de Civita del Tronto, 8 décembre 1798.
Sert à la prise de Pescara, 24 décembre 1797.
Blessé d'une balle à l'épaule à l'attaque de Naples, 21 janvier 1798.
Prend d'assaut Ascoli, 1er juin 1798 (mais échoua à Pesaro).
Se défend au siège d'Ancône (du 18 mai au 17 novembre 1798).
Retourne en France après une capitulation honorable.
Général de division, 6 mars 1800.
Commandant des Légions Italiennes à Dijon, 12 mars 1800.
Commandant de la 6e division de l'Armée de Réserve (à la place de Gardanne), 14 mai 1800.
Sert au passage du Tessin à Turbigo, 31 mai 1800.
Présent à la prise de Milan, 2 juin 1800.
Commandant une division sous Desaix, 11 juin 1800.
A la bataille de Marengo, 14 juin 1800.
Commandant de la 1ère division de l'aile droite de l'Armée d'Italie sous Michaud, 5 juillet 1800.
Commandant de la 1ère division du corps de Dupont de l'Armée d'Italie, 28 août 1800.
Commandant à Bologne, octobre 1800, puis en Toscane.
Prend d'assaut Arezzo, 19 octobre 1800.
Sert à Pozzolo, 25 décembre 1800.
Prend Vérone, 17 janvier 1801.
Commandant de la division de l'Armée du Midi sous Murat pendant l'expédition d'Ancône, fin janvier 1801.
Admis au 'traitement de réforme' pour son hostilité à Bonaparte, 13 Septembre 1803
Admis à la retraite, 7 juillet 1811.
Remis en activité, 12 juin 1814.
Commandeur de la Légion d'Honneur, 23 août 1814.
Comte, 30 décembre 1814.
De nouveau à la retraite, 22 février 1815.
Sert contre Napoléon sous les ordres du Duc d'Angoulême, 6 mars – 10 avril 1815.
Au combat de Loriol, 2 avril 1815.
Occupe Romans, 3 avril 1815.
Destitué par Napoléon et rayé des cadres, 10 avril 1815.
Pair de France à la Seconde Restauration, 17 août 1815.
Réintégré dans son grade de Lieutenant général.
A la retraite, 18 octobre 1815.
Référence : 97Buste du Général de division Jean-Charles Monnier (1758-1816). France. XIXème siècle.
Certificat
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