CASQUE TROUPE DE DRAGONS, modèle 1872 modifié 1874, Troisième République.
Casque composé : d’une bombe ; d’une visière ; d’un couvre-nuque ; d’un bandeau en cuivre ; de deux jugulaires ; d’un cimier ; d’une crinière ; d’un porte-plumet et d’une garniture intérieure.
Bombe, d’une seule pièce, en tôle d’acier fondu, emboutie au balancier, planée au marteau et polie à la brosse. Elle est percée au sommet de trois trous-ventouses (diamètre 1,5 cm). Bombe poinçonnée à l'arrière « 5 A ».
Visière, également en tôle d’acier, bordée d’un cercle en cuivre de 1,6 mm de largeur posé à cheval sur ses bords et fixé aux extrémités par un rivet. Dessous de la visière gainé de cuir ciré brun.
Couvre-nuque, également en tôle d’acier, bordé d’une sertissure en cuivre de 1,6 mm de large, posée à cheval.
Dessous du couvre-nuque gainé de cuir ciré noir, et ses bords sont pris dans la sertissure du cercle.
Bandeau, en cuivre, estampé d’une grenade enflammée ceint de feuilles de lauriers est adhérent à la bombe. Sa base s’appuie sur la visière et ses extrémités sont rivées à la bombe dans la partie masquée par la rosace de la jugulaire.
Chaque jugulaire est composée de 15 écailles en cuivre découpées alternativement de trois ou deux festons, qui vont en diminuant de largeur depuis celle du haut, qui a 3,5 cm, jusqu’à la dernière, qui n’a plus que 2 cm. La jugulaire de droite est garnie à son extrémité d’une petite plaque en cuivre rivée à laquelle est enchapée une boucle également en cuivre. A l’extrémité de celle de gauche existe une semblable plaque enchapant un D en cuivre garni d’un contre-sanglon postérieur en veau verni noir.
L’écaille supérieure de chaque jugulaire est recouverte d’une rosace mobile en cuivre, indépendante de la jugulaire. Elle est de forme circulaire (diamètre 4,2 cm) figurant quatre joncs en relief.
Bombe surmontée d’un cimier en cuivre composé de deux ailerons, d’un masque et d’un recouvrement.
Les ailerons, placés verticalement à une distance l’un de l’autre de 3,2 cm par devant et de 2,5 cm par derrière, ont la forme d’un triangle curviligne convexe à sa partie supérieure et qui se raccorde avec la bombe par sa base concave formant un rebord festonné.
Ce rebord est fixé à la bombe au moyen de quatre vis en cuivre à tête ronde (2 par aileron) en goutte de suif qui sont arrêtées à l’intérieur du casque par des écrous carrés en cuivre.
Ailerons ornés de palmettes et d’un filet à leur bord supérieur ; le rebord est orné de feuilles d’eau, le tout estampé en relief.
Une plaque en tôle étamée réunit les bords supérieurs des ailerons dont elle fixe l’écartement.
Masque servant de jonction antérieure aux deux ailerons au moyen d’une soudure, estampé d’une tête de Méduse en relief. Le recouvrement, également estampé, représente la continuation de la chevelure de la tête de Méduse avec des serpents entrelacés (longueur 9 cm).
Crinière de crins noirs, longueur 63 cm.
Porte-plumet en cuivre estampé, H 3,2 cm, formant douille, fixé obliquement de bas en haut, à la bombe, un peu en avant de la jugulaire de gauche, au moyen de deux tiges taraudées traversant la bombe.
Coiffe intérieure en cuir découpé en sept dents de loup avec oeillets.
Turban en feutre, d’un seul morceau, fixé au moyen de deux contre-plaques de jugulaire, une dessoudée mais présente.
France.
Troisième République.
Bon état, oxydation d'usage de la bombe, coiffe intérieure portée.
Référence :
25196