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COSTUMES MILITAIRES DE L’ARMÉE FRANÇAISE 1902-1907 D’APRÈS LES AQUARELLES D'ALPHONSE LALAUZE

COSTUMES MILITAIRES DE L’ARMÉE FRANÇAISE 1902-1907 D’APRÈS LES AQUARELLES D'ALPHONSE LALAUZES. Alphonse LALAUZE

Éditions du Canonnier 2007

Livre à tirage limité, publié au début du 20e siècle, « Costumes Militaires de l’Armée Française 1902-1907 » illustré de soixante splendides aquarelles d’Alphonse Lalauze, est désormais un ouvrage de collection, rare et difficile à obtenir, réservé à un petit nombre de collectionneurs chanceux. Avec une réédition de grande qualité, augmentée de 60 photographies d’époque et de 60 notices historiques par Louis Delpérier, l’amateur, tant d’uniformes militaires des années 1900, que de peintures militaires, peut ainsi compléter sa documentation d’un bel ouvrage de référence.

Voici la présentation que Monsieur JULES CLARETIE, de l’Académie Française, dresse de ce livre lors de sa première publication :
« Voici les costumes militaires de l’armée française, les uniformes de l’armée nouvelle, de la jeune armée.?Voici, depuis le fantassin en tenue de campagne, le petit « lignard » alerte et résolu, jusqu’au tirailleur tonkinois, jusqu’au spahi soudanais, tous les soldats qui se groupent autour du drapeau de la patrie, tous ceux qu’à une heure donnée la France peut appeler à son aide c’est ici, en vérité, la France en marche.

On les reconnaît tous, auquarellisés par un jeune maître, ces troupiers que le dévouement - gloire ou malheur - a fait populaires : les zouaves d’Afrique et les chasseurs à pied - les chasseurs de Vincennes, comme nous disions jadis - et les cuirassiers et les turcos, la garde républicaine et les chasseurs alpins, les dragons et les hussards, tous ceux qui, en dépit des pessimistes, forment encore la grande famille, celle qui défend nos foyers.
Les futurs officiers sont là auprès de leurs soldats de demain, les polytechniciens et les saint-cyriens, ceux qu’on salue entre tous, aux jours de revue, lorsqu’ils défilent, le cœur battant d’espérance et de jeune fierté, devant les tribunes de Longchamp ?
Ceux de Saumur sont là comme ceux de Paris.?Et la légion étrangère qui, au Maroc, à l’heure présente, tombe devant Casablanca comme à Camerone, au Mexique, Jadis.
Les généraux voisinent avec les médecins-majors, les intendants avec les télégraphistes.?Personne n’est oublié parmi ces soldats du devoir, fidèles au mot d’ordre, au grand mot d’ordre de l’armée et de la vie : servir.?Servir sa patrie, servir à ses semblables.
Un peintre qui porte et continue un nom célèbre, M.?Alphonse Lalauze, a voulu faire pour notre armée d’aujourd’hui ce que Charlet avait fait pour la garde, Raffet pour les soldats d’Algérie ou de Rome, Lalaisse pour l’ armée du second empire, Edouard Detaille pour l’histoire même de l’Armée française. Il a consacré aux diverses armes qui composent notre armée nationale soixante aquarelles très vivantes, et un éditeur artiste, M. Jules Hautecoeur, avec une activité, a entrepris la publication de ces « costumes » en série de photogravures, finement colorées à l’ aquarelle, qui composent un véritable Musée de l’armée vivante et militante. C’est cet admirable livre, Album de choix, qui fait honneur à la fois à l’auteur des planches et à l’éditeur, que je viens de parcourir.
Il m’ a semblé, tant la variété des compositions encadre excellemment la variété des uniformes, que je faisais une sorte de voyage, très pittoresque, à travers les cantonnements ou les routes, les casernes ou les camps. M. Alphonse Lalauze, en effet, trouve avec une ingéniosité remarquable le moyen de «?situer » son personnage dans le milieu même où il vit, où il agit, où il évolue. Ce sont là, comme dirait Chénier, de « petits cuadros » d’un charme singulier, d’un attrait tout à fait particulier. Cela est vif, alerte, nouveau, spirituel, bien français.
Les cuirassiers défilent sur la place de la Concorde, l’escorte du général chevauche sur le pont Alexandre, les soldats du génie découpent leurs uniformes sombres sur l’horizon formé par les grilles et la chapelle du palais de Versailles. Tableaux parisiens ou tableaux algériens, asiatiques aussi, selonqu’il s’agit de troupes continentales ou coloniales. Et, comme dans le tableau fameux de Detaille, devant le drapeau couché sur les faisceaux, un soldat, non pas endormi, mais debout et faisant sentinelle, se tient, l’oeil sur l’horizon, poursuivant peut-être aussi un Rêve.
Je trouve résumée l’idée de ce beau recueil, si bien exécuté, dans la composition qui nous apparaît à la première page. C’est la garde du drapeau. L’officier qui le tient l’élève avec fierté au-dessus des képis des fantassins qui l’escortent. Et voilà le symbole même du livre que publie M. Hautecoeur. Le drapeau flotte sur les fronts comme l’image même de la patrie. Dans ce «?chiffon?» dort tout le passé, palpite tout un avenir. Ce n’est qu’un morceau de soie orné de franges. Mais toutes les douleurs, tout les sacrifices, tous les espoirs planent dans ce lambeau tricolore qui domine les képis rouges. Le drapeau, lange de la liberté lorqu’il apparaît brandi par la nation à la frontière, est devenu aux jours de deuil un linceul troué, déchiqueté, arraché, livré... Nous l’avons salué dans sa gloire, pleuré dans sa misère. Aimons-le dans sa renaissance. Un jour, un colonel (qui fut un héros au loin) reçut l’avis que le drapeau neuf de son régiment arriverait en gare tel jour, à telle heure. Le colonel répondit : «on n’expédie pas comme un colis de marchandises un symbole pour qui l’on meurt». Et il renvoya le « paquet » et donna sa démission.
C’est sous se drapeau « pour qui l’on meurt» que M. Alphonse Lalauze a groupé tous les uniformes si divers de l’armée de la nation ; et, du chasseur à cheval en élégante veste claire jusqu’au « petit pioupiou », ou « pousse-caillou » de la route dure, tous sont prêts à faire leur devoir si l’heure redoutable et haïe, mais non redoutée, venait à sonner. Tous ont le même coeur et, malgré les campagnes de la guerre, tous, au coup de tambour ou de clairon, montreraient le même courage.
Et c’est pourquoi je salue leur effigie et ceux qui nous présentent leurs uniformes et leur drapeau. »
LISTE DES PLANCHES
1- Cuirassiers
2- Chasseurs à pied
3- Infanterie de ligne
4- Garde Républicaine
5- Zouaves
6- Dragons
7- Chasseurs Alpins
8- Tirailleurs Algériens
9- Génie
10- Général Commandant de Corps d’armée
11- Chasseurs à cheval
12- École de Saint-Cyr
13- École Polytechnique
14- Artillerie montée
15- Hussards
16- Infanterie de ligne
17- Chasseurs à pied
18- Zouaves
19- Cuirassiers
20- Artillerie à chevaL
21- Spahis
22- Chasseurs d’Afrique
23- Infanterie Coloniale
24- Chasseurs à cheval
25- Artillerie à pied
26- Gendarmerie à cheval
27- Chasseurs d’Afrique
28- Dragons
29- Sapeurs-Pompiers
30- Génie
31- École de Saumur
32- Chasseur d’Alpins
33- Tirailleurs Algériens
34- Médecins-Majors
35- Infanterie Coloniale
36- École de Saint-Cyr
37- Train des Équipages
38- Tnfanterie de ligne
39- Officier d’État-Major
40- Gendarmerie à pied
41- Génie
42- Garde Républicaine
43- École de Saumur
44- Général de Brigade
45- Hussards
46- Télépgraphiste
47- Sapeurs-Pompiers
48- Artillerie Alpine
49- Légion Étrangère
50- Spahi
51- Postes et Trésor
52- Artillerie Coloniale
53- Tirailleurs sénégalais
54- Tirailleurs malgaches
55- Tirailleurs Tonkinois
56- Spahis Soudanais
57- Infanterie légère d’Afrique
58- Remonte
59- Intendance et Administration
60- Cypayes et Gendarmerie Coloniale.
ÉDITION DE PRESTIGE
120 pages imprimées tout quadrichromie sur papier Munken Print Extra 150 grammes. 60 planches tout en couleurs.?Couverture pleine toile, gardes Karine, tranchefile, signet, bronze au fer à dorer sur plat 1 et dos.?Présenté dans son étui-fourreau cartonné recouvert plein papier imprimé quadrichromie pelliculé contrecollé. Format 24,5 x 33 cm à la française.
TIRAGE LIMITÉ À 700 exemplaires

NUMÉROTÉS DE 1 À 700
Prix : 30,00 €
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Europe frais de port 20,00 € 60,00 €
Monde frais de port 40,00 € 100,00 €
Assurance (1% du prix de vente) : 0,30 €
Référence : 2-912430-15-1 ISBN
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