ÉPÉE DU GÉNÉRAL DE BRIGADE CHARLE MARIUS ROUSSEL, Troisième République.
Garde en bronze doré, clavier moulé en relief d'une couronne de feuilles de chêne et de laurier sur fond de faisceau de drapeaux, avec deux étoiles en métal doré rapportées et rivetées (le règlement prévoit des étoiles argentées (ici les étoiles dorées sont probablement une fantaisie de l'infanterie coloniale). Contre-clavier lisse pliant au moyen d'un ressort. Poignée en écaille de tortue filigranée laiton doré. Lame à double tranchant, longueur 81 cm, signée au talon « Coulaux et Cie Klingenthal France ». Cravate en feutre écarlate. Fourreau en cuir verni noir à deux garnitures en laiton doré.
Porte épée modèle 1931 en cuir verni noir et passementerie kaki avec boutons d'uniforme petit modèle, de général.
France.
Troisième République.
Parfait état.
BIOGRAPHIE :
Colonel Charles Marius ROUSSEL, Né en 1871.
Chef de corps du 3e régiment d'infanterie coloniale de 1922 à 1924.
école militaire de Saint-Cyr promotion "du Dahomey" 1889-1891.
Sous-lieutenant le 1er octobre 1893. Affecté au régiment de tirailleurs annamites.
Affecté au 5ème RIMa. Il se retrouve ensuite en Cochinchine, au Tonkin, en Chine, en AOF, puis de nouveau au Tonkin. En 1907 il est attaché militaire à la légation de France à Tokyo. Il participe à la guerre de 1914-1918 comme lieutenant-colonel.
Colonel le 25 mai 1917, muté du 23ème RIC au 7ème RIC. Chef de corps brave, dynamique et doté d'un entrain communicatif, aussi bien sur le front de France que celui de Macédoine. Commandeur de la légion d'honneur le 16 juin 1920. Le colonel Roussel est en Orient en 1920, puis à la tête du 3ème RIC.
Promu général au Tonkin en 1925, il commande avec distinction la 1ère brigade jusqu'en 1928; il prend sa retraite en 1930 après avoir été pendant deux ans à la tête de la brigade malgache.
Décédé le 13 septembre 1959 à Paris à l'âge de 88 ans.
Décorations:
• Grand officier de la légion d'honneur le 1er janvier 1931
• Croix de guerre 1914-1918 avec six citations
"Colonel commandant l'infanterie divisionnaire de la 17ème division d'infanterie coloniale. Officier supérieur actif et plein d'entrain. A fait preuve des qualités militaires les plus solides depuis dix-huit mois, à la tête d'une brigade, puis d'une infanterie divisionnaire, notamment au cours de l'attaque victorieuse du 15 septembre 1918, où deux de ses régiments furent cités à l'ordre de l'armée, puis, dans la poursuite qui suivit la rupture du front bulgare et qui amena par des marches rapides, malgré des difficultés de toute nature, les troupes françaises sur le Danube"
• Croix du combattant
• Officier de l'ordre du Cambodge le 23 mars 1907
Référence :
23864