JEAN-LOUIS DE CRABBÉ COLONEL D'EMPIRE, Laissé pour mort à Waterloo.
François HUE
Bertrand Malvaux Éditions du Canonnier 2005
304 pages, 256 pages sur papier couché mat à main 90 grammes, 48 pages tout quadrichromie sur papier couché mat à main 115 grammes. 36 illustrations couleurs constituées de gravures d’époque et d’objets rares de collections. 6 planches d’uniformes illustrées par André Jouineau, et 11 cartes géographiques représentant les campagnes du colonel de Crabbé illustrées par André Jouineau.
Couverture 300 grammes, dos carré collé cousu.
Format 14,5 x 20 cm à la française.
Sous la forme de carnets de route, cet ouvrage nous fait revivre les enthousiasmes, les souffrances et les états d’âme du Colonel Jean-Louis de Crabbé qui, durant un quart de siècle, comme hussard, comme chasseur à cheval ou comme officier d’état-major, participa sous la Révolution et l’Empire à quatorze campagnes dont celle de la Guadeloupe, chevaucha inlassablement l’Europe, fut (comme le précise son dossier) « blessé quelquefois… », et côtoya l’histoire. Il connut l’ivresse des victoires, mais aussi les peines et les fatigues qu’il partageait avec les soldats de l’épopée.
Défile ainsi sous le regard d’un officier français, né en Belgique, marié à une Piémontaise et décédé en Allemagne, toute une époque jalonnée de personnages illustres et de batailles : Neewinden, Fleurus, Nimègue, Zurich, Hohenlinden, Ulm, Iéna, Dresde, Leipzig et bien d’autres, et pour finir, Waterloo dont notre héros, blessé, ne se remettra pas.
Il connut l’injustice. Il ressentit profondément les bassesses et les trahisons de ses contemporains. Sans être précisément «?un petit, un obscur, un sans grade…?», mais un fidèle jusqu’à la mort, il aurait pu pendre à son compte l’algarade que, plus de cent ans après, Rostand fait lancer dans l’Aiglon par le grognard Flambeau au maréchal Marmont :
“Nous ne cessions de marcher
Que pour nous battre, et de nous battre un contre quatre
Que pour marcher, et de marcher que pour nous battre.
Marchant et nous battant, maigres, nus, noirs et gais
Nous ne l’étions pas, peut-être, fatigués ?
Et sans lui devoir comme vous des chandelles,
C’est nous qui, cependant, lui restâmes fidèles.
Aux portières du roi, votre cheval dansait…”
Editions du Canonnier
Prix :
10,00 €
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Référence :
2-912430-08-9