CACHET À CIRE DU MARÉCHAL MAC-MAHON COMMANDANT LE 1er CORPS D'ARMÉE, Second Empire.
Stèle en laiton de forme ronde, diamètre 2,7 cm. Elle est gravée de l'aigle impériale avec l'inscription « LE MARÉCHAL COMMANDANT LE 1er CORPS D'ARMÉE ». Manche en bois verni noir. H totale 10,3 cm.
France.
Second Empire.
Parfait état.
BIOGRAPHIE :
Patrice de Mac Mahon, comte de Mac Mahon, 1er duc de Magenta, maréchal de France, né le 13 juin 1808 au château de Sully (Saône-et-Loire) et mort le 17 octobre 1893 à Montcresson (Loiret), est un militaire et homme d’État français, président de la République de 1873 à 1879.
Fait maréchal de France par Napoléon III, il est sénateur et gouverneur de l’Algérie pendant le Second Empire.
En 1871, il est à la tête de l'armée régulière (dite « versaillaise »), qui réussit à prendre le contrôle de l'ensemble du territoire français en réprimant notamment la garde nationale et les communes insurrectionnelles, dont celle de Paris, refusant de se soumettre au gouvernement Dufaure. Mac-Mahon sort victorieux de cette campagne à l’intérieur, qui met fin à la guerre civile.
Il se distingue particulièrement lors de la campagne d'Italie de 1859. Moitié par chance, moitié par audace et par flair, il pousse ses troupes en avant sans avoir reçu d'ordres à un moment critique lors de la bataille de Magenta, ce qui assure la victoire française.
En 1861, il représente la France au couronnement de Guillaume Ier de Prusse. En 1864, il est nommé gouverneur général d'Algérie.
Son action dans ce poste représente l'épisode le moins réussi de sa carrière. Bien qu'ayant effectivement mis en œuvre quelques réformes dans les colonies, les plaintes sont si nombreuses que deux fois dans la première moitié de 1870 il présente sa démission à Napoléon III.
Quand le cabinet Ollivier, qui finit si mal, est formé, l'Empereur abandonne ses projets algériens et Mac-Mahon est rappelé.
Il participe à la guerre franco-prussienne de 1870, essuie plusieurs défaites en Alsace et lors de la bataille de Sedan où il est blessé au début des combats ; sa stratégie paraît confuse et marquée par une certaine indécision.
Il est fait prisonnier lors de la capitulation de Sedan (1er septembre).
En 1871, lors de la campagne à l'intérieur, il est nommé à la tête de l'armée régulière dite « versaillaise » qui, aux ordres du gouvernement légal, réprime la Commune de Paris, tuant ou capturant des dizaines de milliers de personnes.
Pour ses brillants services, il reçoit de Napoléon III le bâton de maréchal et est titré duc de Magenta.
Légitimiste, il succède à Adolphe Thiers comme président de la République en 1873. Son mandat est notamment marqué par l’instauration du septennat, qui constitue un choix de compromis entre monarchistes et républicains, et par la crise constitutionnelle de 1877, qui le conduit à démissionner en 1879.
Il est élu président de la République par la majorité royaliste de l'époque, après la chute d'Adolphe Thiers le 24 mai 1873.
Référence :
23628