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PLAQUE DE SHAKO DU 44ème BATAILLON DE FLOTILLE, modèle 1808, Premier Empire.

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PLAQUE DE SHAKO DU 44ème BATAILLON DE FLOTILLE, modèle 1808, Premier Empire.

Plaque (ou écusson) apposée sur le devant, elle est en laiton estampé représentant une aigle impériale couronnée tenant dans ses serres le fuseau de Jupiter posé sur un soubassement dont le centre est estampé en relief de l'ancre de marine avec écusson au chiffre « 44 », et encadré de deux têtes de lion, moulure inférieure portant l'inscription « REGIMENT DE FLOTILLE », H 11,2 cm, largeur 11,4 cm.

France.
Premier Empire.
Très bon état de conservation.

HISTORIQUE :
Au début du Consulat, on envisage de renouveler une précédente expérience du passé en créant une flottille de petits bateaux à fond plat, marchant à voile et avirons, pour transporter une armée d’invasion contre l’Angleterre. Des sommes énormes sont engagées pour construire cette flottille. Pour exemple parmi tant d’autres, l’arsenal du Havre entreprend la construction de 2 canonnières de type espagnol. DECRES demande à l’amiral GRAVINA, commandant une escadre espagnole au mouillage à Brest, de suivre et d’accélérer les travaux de construction de ces canonnières. Le 10 mars 1801, la flottille légère de Boulogne se compose de 12 divisions, portant 30 000 hommes, représentant le corps de débarquement. Elle prend en 1803 le nom de « Flottille Nationale » et peut transporter maintenant 150 000 hommes et 8 600 chevaux. L’Inspecteur général de la flottille est l’ingénieur FORFAIT sous les ordres de LATOUCHE-TREVILLE.
Le coup de force de NELSON les 15 et 16 août 1801 contre la Flottille Nationale à Boulogne, fut un cinglant échec pour la Marine Britannique qui perdra de nombreuses embarcations, dont 8 navires coulés et 4 autres pris à l’abordage, et causant la perte de 340 marins dont 45 officiers. Seuls 34 marins Français seront tués.
La Paix d’Amiens oriente maintenant l’activité des chantiers vers les grands armements que réclament les expéditions coloniales. En 1803, à la rupture de la Paix, les efforts les concentrent de nouveau sur l’armada d’invasion. Ils sont stimulés par l’enthousiasme de la commission de la flottille nationale qui traite systématiquement avec tous les entrepreneurs privés pour la construction de canonnières, telles celles de Lorient. De 1801 à 1805, sont construites 300 chaloupes canonnières pontées, mâtées en chasse-marée (3 mâts) portant 10 à 15 avirons de chaque bord, 2 canons de 24 ou de 18 et des pierriers sur fourche. Il existe plusieurs types d’embarcation : prames, bateaux canonniers, péniches, transports (troupes, écuries, artillerie ou matériels). Les chantiers navals et les manufactures redoublent d’efforts, encouragés par les « dons patriotiques », comme sous la Révolution. Les souscriptions viennent au secours des caisses de l’État. La ville de Paris finance 90 chaloupes canonnières. En juillet 1805, entre Etaples et Ostende sont construites 2198 embarcations prêtes à franchir la mer avec 160 920 soldats, dont 21 000 marins et 8 745 chevaux.
Une chaloupe canonnière est commandée par un Enseigne de vaisseau secondé de 2 officiers mariniers, 1 maître canonnier, 2 aides canonniers et 15 matelots auxquels peuvent s’ajouter 30 hommes d’infanterie avec 1 lieutenant et 1 sous officier d’artillerie.
* Dans les archives le nom de flottille est parfois orthographié avec un seul T « Flotille ».
Un ordre daté du 14 Brumaire An XII (6 novembre 1803) à Boulogne prescrit :
« La garnison d’une chaloupe canonnière sera portée à 30 hommes, un officier et tambour compris. Il y aura des détachements commandés dans le corps pour que toutes les fois que les divisions de la flottille iraient en rade pour y passer la nuit ou pour combattre l’ennemi … chaque bâtiment (chaloupe canonnière ou bateau canonnier) recevra un supplément de garnison de 10 hommes et d’un sergent qui sera fourni par les mêmes compagnies … »
6 à 9 chaloupes forment une section pouvant embarquer l’effectif de 9 compagnies.
2 sections forment 1 division qui peuvent embarquer 1 / 2 brigade(s) sous la direction d’un lieutenant de vaisseau ou d’un capitaine de frégate.

Rôle des flottilles :
En dehors du rôle spécifique de la flottille nationale qui devait permettre d’envahir l’Angleterre, l’utilisation d’embarcations légères armées sert sur le littoral atlantique et méditerranéen de gardes côtes, à la protection des escadres au mouillage dans les rades ou les ports, mais aussi à l’escorte des transports maritimes ou fluviaux. Elle protège également la pêche côtière dont les bateaux sont souvent arraisonnés par la Navy qui cherche à soutirer aux pêcheurs, des informations sur l’état de la flotte ou des constructions navales en cours. Soutenues à terre par les batteries côtières des Gardes Côtes, les matelots de la flottilles font le coup de feu contre les incursions anglaises fort fréquentes sur les côtes françaises. En effet, à la faveur de la nuit, des « Marines » accostent en silence et détruisent des stations télégraphiques (Chappe), des batteries côtières faiblement armées ou tout simplement se ravitaillent en eau. Il arrive parfois qu’ils récupèrent ou débarquent quelques espions. Durant toute la période de l’Empire, les flottilles belligérantes se sont affrontées sur toutes les mers avec des fortunes diverses pour l’un ou l’autre camp.
Plus tard, après la dispersion de la flottille de Boulogne en 1805, les équipages sont répartis sur les côtes de l’Empire. En service à terre, les matelots de flottille soutiennent et aident les pontonniers, ouvriers de la marine ou le génie de l’armée, à la construction de ponts en transportant matériaux, armes, vivres et munitions. Ils combattent parfois, comme des voltigeurs, en « nettoyant » des îlots ou postes avancés ennemis.
Le décret du 30 juillet 1805, forme 24 équipages de flottilles. Ils ont la même composition que les équipages des vaisseaux, mais arment des bâtiments plus légers, tels que corvettes, bricks, galiotes, canonnières, bateaux-canonniers, péniches, cotres, gabarres, flûtes, etc.

RÉGIMENTS DE FLOTTILLE
Décret du 25 janvier 1807
Le décret impérial du 7 avril 1808, portant organisation de 5 bataillons de flottille, fait référence dans son article 1er à la suppression des trois régiments de flottille créés le 25 janvier 1807.
Le 1er Régiment de Flottille deviendra le 43ème Équipage de Flottille.
Le 2ème Régiment de Flottille deviendra le 44ème Équipage de Flottille.
Le 3ème Régiment de Flottille.
Référence : 23024
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