CASQUE DE TROUPE DE CARABINIERS DE LA GARDE IMPÉRIALE, modèle 1856 modifié 1858, Second Empire.

CASQUE DE TROUPE DE CARABINIERS DE LA GARDE IMPÉRIALE, modèle 1856 modifié 1858, Second Empire.

Bombe en laiton, emboutie au marteau en deux coquilles jointes par une agrafure ; elle est percée au sommet d'un trou ventouse (diamètre : 2,5 cm). H de la bombe 14,5 cm. Bombe poinçonnée « DELACHAUSSÉE », datée «1856 » et matriculée « 976 ».
Visière également en laiton, largeur 5 cm. Sa courbe extérieure, qui présente au milieu un angle saillant très obtus, est bordée d'un cercle en métal blanc dit maillechort, posé à cheval, large de 8 mm sur chaque face rabattue, et fixé à chaque extrémité par un rivet. Doublure intérieure en basane cirée vert.
Couvre-nuque en laiton cerclé pareillement à la visière ; doublure intérieure en basane cirée noir. Il est garni de 3 clous en maillechort de chaque côté.
Bandeau en fer-blanc, estampé dans tout son pourtour de deux filets saillants (largeur 6 mm). H sur les côtés 3,6 cm. Il présente au milieu une pointe arrondie de 10,5 cm de hauteur qui va rejoindre le cimier et qui est arrêtée par une vis en laiton à tête demi-sphérique. Les deux bouts du bandeau sont rivés à la bombe, près des jugulaires.
Sur le milieu du bandeau est fixé par deux vis en fer trempé dont la tête est en dedans, un attribut en laiton estampé, représentant une grenade entourée de palmes (H de cet ornement 7,8 cm ; largeur maximale 7,2 cm).
Jugulaires composées d'une mentonnière en cuir fort recouverte d'une suite décroissante d'anneaux en laiton en forme de 8 entrelacés. Longueur de la mentonnière 20 cm ; longueur de la partie recouverte d'anneaux 14,5 cm. Largeur du 1er maillon : 4,6 cm. Largeur à celui du bas : 2,2 cm. Au milieu de chaque mentonnière, un crochet plat en laiton est destiné à maintenir les anneaux. La mentonnière de droite se termine par une gourmette en laiton et un crochet, la mentonnière de gauche par un simple crochet.
Rosace en fer estampé de forme ronde (diamètre 5,6 cm) avec moulure extérieure saillante et frappée au centre d'un soleil rayonnant. Cette rosace est reliée aux anneaux de la mentonnière par deux anneaux de laiton et fixée à la bombe au moyen d'une étoile à cinq branches en laiton (diamètre 2,8 cm) à l'arrière de laquelle est soudée une tige filetée traversant la bombe.
Cimier formé de deux ailerons et d'un masque, en laiton. Chaque aileron présente un triangle curviligne, dont la base se raccorde avec la bombe au moyen d'un rebord festonné, de 1,3 à 1,7 cm, orné de petits godrons. Les ailerons sont estampés en relief d'un encadrement en feuilles d'acanthe et au milieu d'une branche de laurier et en son centre de branches de laurier. Chaque aileron est fixé à la bombe au moyen de deux vis en fer à tête demi-sphérique. H maxi des ailerons 14,5 cm.
Le masque sert à joindre par devant les deux ailerons auxquels il est soudé par ses bords qui sont ornés de filets. Il se termine carrément par le haut et au bas par un cul-de-lampe qui s'engage sous le bandeau et que traverse la même vis. (Largeur du masque en haut 3,5 cm ; au milieu 2,2 cm ; au bas 4 cm). Il est fixé en bas par une vis à tête acier.
Indépendamment de la soudure avec le masque, les deux ailerons sont réunis entre eux par une cloison en fer blanc soudé.
Chenille en crins écarlates montés sur un fil d'acier. Elle va en grossissant depuis le couvre-nuque où elle a environ 5,2 cm de tour jusqu'à sa tête qui en a environ 9 cm, et qui déborde le cimier d'environ 4 cm, c'est la caractéristique du modèle 1856 modifié 58 ; en effet, en 1856 la chenille déborde de 5,5 cm, elle est désépaissie à partir de 1858.
Coiffe intérieure en basane cirée noir découpée en 8 dents de loup liées entre elles au moyen d'un lacet.
H totale du casque 33 cm.

France.
Second Empire.
Bon état, quelques coups sur la bombe, coiffe portée, doublure de la visière et du couvre-nuque usagée mais présente.