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PAIRE D'ÉPAULETTES, CEINTURE ÉCHARPE, DU GÉNÉRAL DE BRIGADE Philippe Roger GOMBAUD DE SÉRÉVILLE, Troisième République (1910-1916).

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PAIRE D'ÉPAULETTES, CEINTURE ÉCHARPE, DU GÉNÉRAL DE BRIGADE Philippe Roger GOMBAUD DE SÉRÉVILLE, Troisième République (1910-1916).

PAIRE D'ÉPAULETTES.
Elles sont brodées en frisure de torsades et paillettes d’or. Le corps est brodé d’un dessin figurant un galon à bâtons en forme de V bordé d’une baguette d’encadrement festonnée sur un velours de laine bleu foncé presque noir ; son écusson est décoré d’un bouclier au bord festonné, orné de deux étoiles en métal argenté. Les franges sont en grosses torsades mates. Le contour se compose de trois tournantes : une grosse en bourdon mat et filé brillant roulé alternativement sur une âme en coton ; une seconde intérieure en petite milanaise mate tordue, mélangée d’une autre simple brillante ; une troisième, du même travail, est appliquée au-dessous de la grosse, à la naissance de la frange. Bouton d’uniforme 1872 (demi-bombé, doré au bruni et mat, estampé et relief d’un trophée formé de drapeaux et d’un bouclier timbré d'une étoile, surmonté d’un casque), fixé en haut du corps d’épaulette, une forte agrafe est placée au-dessous, à la partie correspondante (cette agrafe s’engage dans un petit gousset cousu sur l’uniforme).
Très bon état de conservation.

CEINTURE ÉCHARPE.
En mailles de filé or et soie bleu de ciel (présentant six bandes d’or sans mélange et cinq bandes de soie et d’or, toutes égales en largeur et disposées alternativement dans le sens de la longueur). Aux extrémités, sont cousus deux glands trapézoïdaux : les têtes recouvertes de cannetilles or appliquées en damier, au point mat, dit «point suivi », légèrement bombés des deux côtés, portant deux étoiles en argent agrafées. Les gorges et les jupes à longues franges sont à grosses torsades mates.
Très bon état.

DRAGONNE.
Dragonne de grande tenue, entièrement en passementerie dorée, avec gland à grosses torsades et deux étoiles en métal argenté, trace d'une troisième étoile manquante.
Bon état.

France.
Troisième République.

REMERCIEMENTS et SOURCES :
Je remercie Monsieur Jérôme Discours qui a bien voulu accepter que je reproduise la photographie du général, provenant de sa collection ansi que la bibliographie du général.
Son site internet http://military-photos.com/gombaud1.htm est d'une qualité que je vous invité à visiter.

BIOGRAPHIE
Philippe Roger Gombaud de Séréville, né le 5 septembre 1854 à Versailles.
Fils d'un père capitaine adjudant-major au 1er régiment de carabiniers, plus tard général de brigade. Il entre à l'École spéciale militaire le 30 octobre 1873 (promotion de l'archiduc Albert). Il en sort le 1er octobre 1875 avec le galon de Sous-lieutenant et classé 94ème sur 281 élèves. Classé au 1er régiment de chasseurs d'Afrique, il va suivre le cours des sous-lieutenants à l'École d'application de cavalerie à Saumur du 1er novembre 1875 au 12 octobre 1876 ; il en sort classé 9ème sur 63 avec la note générale Très bien. Le 12 janvier 1877, après un congé, il rejoint le 4ème régiment de chasseurs d'Afrique en garnison en Algérie.
Promu au grade de Lieutenant le 27 octobre 1879, il est rapatrié le 15 novembre et affecté au 10ème régiment de chasseurs à Moulins. Du 19 juin au 30 septembre 1880, il est officier d'ordonnance de son père, général commandant la 5ème brigade de cavalerie à Vendôme. Il suit le cours des officiers instruction à l'École d'application de cavalerie du 1er octobre 1880 au 31 août 1881 et en sort classé 9ème sur 34 avec la note générale Très bien. Bien noté, il est autorisé à se présenter au concours d'entrée à l'École supérieure de guerre où il est admis le 23 juin 1881. Détaché du 10ème régiment de chasseurs, il est élève de l'École supérieure de guerre du 1er novembre 1881 au 1er novembre 1883.
Promu au grade de Capitaine le 22 décembre 1882, il est classé pour ordre au 13ème régiment de dragons. Bien que n'ayant « ni l'entrain, ni le goût du travail indispensables pour réussir dans le service d'état-major », selon le commandant en second de l'École, il obtient le brevet d'état-major avec la mention Assez bien, se classant 38e sur 55. Ayant rejoint son régiment, il en est détaché le 21 mai 1887 pour être officier d'ordonnance du général de Souis commandant la 17ème brigade de cavalerie à Toulouse. Classé au 10e régiment de dragons le 7 août 1888, il est maintenu dans son emploi de stagiaire et ne rejoint son régiment que le 29 mars 1889, à Montauban, pour prendre le commandement d'un escadron. Le 20 avril 1891, ce temps de commandement achevé, il est nommé officier d'ordonnance du colonel, puis général, Bousson, commandant la 13ème brigade de cavalerie et les subdivisions de Montluçon et Roanne.
Promu au grade de Chef d'escadrons le 26 décembre 1893, il est affecté au 8e régiment de chasseurs à Auxonne pour commander un groupe d'escadrons. Le 16 janvier 1895, il est placé hors-cadre et nommé chef d'état-major de la 7ème division de cavalerie à Melun. Le 1er mai 1895, il passe dans le même emploi à la 6e division de cavalerie à Lyon. Le 15 juin 1898, il est affecté au 2ème régiment de dragons à Lyon pour commander un groupe d'escadrons.
Promu au grade de Lieutenant-colonel le 30 décembre 1900, il est affecté au 1er régiment de hussards à Valence. Il en est détaché pendant plusieurs mois pour accomplir un stage au 158ème régiment d'infanterie à Lyon puis, le 28 mars 1901, il passe au 7ème régiment de cuirassiers à Lyon.
Promu au grade de Colonel le 23 septembre 1904, il reçoit le commandement du 12e régiment de cuirassiers à Rambouillet. Classé pour ordre au 1er régiment de hussards, il reçoit le 24 juin 1910 le commandement de la 3e brigade de cavalerie d'Algérie et de la subdivision de Sétif.
Promu au grade de Général de brigade le 20 décembre 1910, il est maintenu dans son commandement jusqu'au 23 mars 1911, date à laquelle il est nommé commandant de la brigade de cavalerie du 13ème corps d'armée qu'il ne rejoint pas car, le 30 mars, il est affecté à la brigade de cavalerie du 10ème corps d'armée à Dinan. Le 1er octobre 1913, il est mis à la tête de la 9ème brigade de cavalerie légère à Tarbes. Le 15 avril 1914, il passe à Rennes, à la 16e brigade de dragons, avec laquelle il est mobilisé le 2 août 1914. Le 1er août 1915, il passe au commandement de la 12ème brigade de dragons. Le 31 août 1916, il est nommé commandant de la 215ème brigade territoriale créée à la même date.
Placé dans la section de réserve le 5 septembre 1916, il est maintenu dans son commandement qui englobe des éléments d'armée de la 10ème armée. Sa brigade ayant été dissoute le 5 septembre 1917, il est remis à la disposition du ministre et admis définitivement dans la section de réserve. Le général de division Gombaud de Séréville est décédé le 29 novembre 1929 à Mouguerre (Basses-Pyrénées). Il était commandeur de la Légion d'honneur, Croix de guerre 1914-1918 (1 citation), médaille commémorative de la Grande guerre, médaille interalliée de la Victoire. Il a publié École de régiment, dressage au combat à cheval (1909).
Référence : 21822
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