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CASQUE TROUPE DU 9ème RÉGIMENT DE DRAGONS, modèle du 20 novembre 1858, Second Empire.

Vendu
CASQUE TROUPE DU 9ème RÉGIMENT DE DRAGONS, modèle du 20 novembre 1858, Second Empire.

Le casque se compose des pièces ci-dessous, savoir :

1° Une bombe en laiton "cuivre jaune" selon le règlement, d'une seule pièce emboutie au balancier et terminée au marteau ; elle présente au bas un jonc saillant de deux millimètres et demi environ, dans lequel est un fil de fer. Sous cette moulure est soudé un cercle en tôle étamée, formant gorge pour recevoir le bord supérieur du turban, hauteur 25 millimètres.
Quatre trous ventouses sont percés dans la bombe, trois au sommet, éloignés l'un de l'autre de 40 millimètres et d'un diamètre 25 millimètres ; le quatrième, diamètre 15 millimètres derrière au bas.
Arrière de la bombe matriculée « 862 », datée « 1871 » et affectée au 9ème Régiment de dragons « 9 D ».

2° Un turban en deux morceaux de vache demi-nourrie, assemblés devant et derrière par une couture à grands points croisés (hauteur devant et derrière 85 millimètres, idem sur les côtés 65 millimètres). Le turban s'assemble avec la bombe au moyen de quatre rivets à tête plate adoucie, avec rondelles de contre-rivure, qui traversent les deux.

3° Une visière en laiton "cuivre jaune" selon le règlement, cerclée d'une bande de cuivre à cheval sur le bord extérieur. Ce cercle (hauteur sur chaque face 8 millimètres) est joint à la visière par un rivet en cuivre rouge à chaque bout. À la gorge de la visière est soudée, par-dessus, une bande de tôle étamée présentant trois évidements en festons pour la rendre plus légère (hauteur entre les échancrures 28 millimètres, idem aux endroits creusés 10 millimètres). Elle s'assemble avec le turban au moyen de deux vis reçues dans des écrous plats en cuivre, noyés dans l'épaisseur du cuir et placés sur le devant à 100 millimètres environ d'écartement l'un de l'autre, dans les saillies des festons de la bande de tôle. Les deux coins de cette bande sont traversés par les tubes d'attache des jugulaires.
La visière est doublée en-dessous d'une basane verte collée et prise dans la sertissure du cercle de bordure.
Développement du bord extérieur de la visière : 360 millimètres
Développement de la gorge, à la jonction avec la bande entôle : 310 millimètres
Largeur de la visière sur son milieu, présentant un angle saillant arrondi et à partir de la gorge : 56 millimètres.
Le casque étant posé sur un plan horizontal, la ligne du milieu de la visière forme au-dessus de ce plan un angle de 120 degrés ; cette ligne va se raccorder avec celle du milieu du turban suivant un angle très obtus.

4° Un couvre-nuque en laiton "cuivre jaune" selon le règlement cerclé en cuivre et bordé d'une gorge en tôle étamée, festonnée comme celle de la visière. Il s'assemble au turban par quatre vis. Le couvre-nuque présente une portion de surface annulaire concave, terminée sur le bord cerclé par une courbe qui va rejoindre le bas du turban à 30 millimètres environ de la naissance de la visière, selon la pointure.
Le couvre-nuque est doublé en basane noire collée.
Développement du couvre-nuque : 350 millimètres
Développement à sa jonction avec le turban : 220 millimètres
Largeur du couvre-nuque au milieu et suivant sa courbe : 50 millimètres
Flèche de son profil de courbure : 7 millimètres.

5° Un bandeau est en vache marine, teinte en couleur fauve et mouchetée en noir, pour imiter la peau de tigre (cette teinture générale en jaune fauve avant la moucheture est essentielle, non seulement à l'imitation plus complète de la fourrure) ; il est coupé de manière à s'engager exactement par le haut sous la moulure de la bombe et à descendre sur la visière et sur le couvre-nuque dont il ne laisse d'apparent que le quart environ. À chaque extrémité, ce bandeau est garni en dedans d'une petite lame en cuivre percée de quatre trous avec oeillets métalliques. Sur chaque côté, deux rondelles, l'une inférieure, l'autre extérieure, percée au centre et jointes par un oeillet métallique, sont ajustées à l'endroit où passe la tige des jugulaires.
Le bandeau s'applique contre le turban au moyen d'un lacet, garni d'une aiguille à passer et qui est fixé au couvre-nuque. Ce lacet traverse les oeillets du bandeau et va s'arrêter dans des trous faits au haut du turban et du cercle de la bombe, à l'endroit des oeillets supérieurs.
Développement du bandeau, selon la pointure, environ : 640 millimètres
Hauteur au milieu par-devant : 110 millimètres
Hauteur aux extrémités garnies d'oeillets : 80 millimètres
Hauteur entre la visière et le couvre-nuque aux rosaces : 65 millimètres.
Une petite plate-forme de fuseau (largeur 170 millimètres, hauteur 80 millimètres) en tôle mince étamée, après être taillée et percée de trous pour l'alléger, est placée au-dessus de la visière inclinée contre le turban, pour remplir une partie de cette cavité et empêcher le bandeau de grimacer. Elle est maintenue en place par la pression du bandeau et par deux agrafes soudées à la bande festonnée (art. 27).

6° Deux jugulaires formées chacune de quatorze anneaux plats en couvre, assemblés en gourmette, allant en diminuant de diamètre et de largeur de branche depuis celui du haut qui a 38 millimètres de diamètre et 5 millimètres de largeur, jusqu'à celui du bas qui a 20 millimètres sur 3 millimètres. Ces anneaux sont montés au moyen d'un fil de laiton fin, dont les points sont noyés en dessous dans le cuir, sur une âme de fort cuir verni noir de 2 millimètres d'épaisseur qui porte 185 millimètres de long sur 45 millimètres de large vis-à-vis le premier maillon, et 25 millimètres au bas. Cette âme est taillée en haut circulairement de manière à garnir entièrement le dessous de la rosace (art. 35) qu'elle déborde d'un demi-millimètre environ. Le maillon du bas se prolonge en une queue de cuivre de 12 millimètres qui y est soudée ; elle est traversée par un rivet qui assemble en même temps sur le cuir, avec contre-rivure, la chape d'une boucle en cuivre, pour la jugulaire de droite et pour celle de gauche, la partie supérieure d'un fort contre-sanglon en veau verni noir de 180 millimètres de long sur 18 de large. La boucle est à barrette portant ardillon, et à rouleau sur sa branche libre opposée à celle de l'enchapure. Largeur de la boucle dans oeuvre 18 millimètres, hauteur idem entre l'enchapure et le rouleau 11 millimètres.
Les deux anneaux supérieurs de la chaîne, qui ne présentent qu'une partie de leur circonférence, font corps avec une rosace en cuivre de 53 millimètres de diamètre, bordée d'un jonc uni et estampé en relief de 16 feuilles de laurier disposées en rayons autour d'un trou percé au centre. Ce trou est garni d'un oeillet en cuivre qui traverse la rosace et son âme et qui l'assemble sur celle-ci au moyen d'une rivure de 3 millimètres de rebord tout autour, sur le cuir. L'intérieur de cet oeillet est calibré à 6 millimètres pour recevoir le tourillon d'attache décrit article 36. Le vide qui existe entre l'âme et la rosace, à l'endroit du bombé de celle-ci, est rempli par une rondelle en cuir traversée également par l'oeillet métallique. Enfin, un rivet soudé sous le haut de la rosace traverse le cuir et complète l'assemblage. La jugulaire et sa rosace ne forment ainsi qu'une seule pièce.
Chaque jugulaire s'attache au casque par une vis en cuivre de 4 millimètres de diamètre, taraudée dans toute sa longueur (13 millimètres) et dont la tête demi-sphérique a 10 millimètres de diamètre. Elle entre dans un tube en cuivre de 6 millimètres de diamètre extérieur, taraudé intérieurement sur le calibre de la vis, et soudé à angle droit sur une rondelle en cuivre placée en dedans du turban et armée de quatre griffes pour l'empêcher de tourner. Ce tube est assez long pour désaffleurer d'environ 1 millimètre la rosace de jugulaire, à laquelle il sert de tourillon, la vis étant rendue à fond. À l'endroit où ce tube traverse le bandeau de pelleterie, celui-ci est garni d'un oeillet en cuivre à larges rebords (diamètre total extérieur de l'oeillet 22 millimètres, voir art. 32).

7° Un cimier placé sur la bombe, du devant au derrière ; il est en cuivre jaune et composé de deux ailerons, d'un masque et d'un recouvrement.
Les ailerons, placés verticalement à une distance l'un de l'autre de 40 millimètres devant et 25 millimètres derrière, présentent un triangle curviligne, convexe vers le haut et se raccordant avec la bombe par sa base concave, qui forme un rebord festonné (10 millimètres à 15 millimètres) percé de deux trous pour des vis en cuivre, à tête ronde en goutte de suif, qui sont arrêtées en dedans de la bombe par des écrous en fer oblongs et cambrés sur leur face, pour donner plus de prise.
Les ailerons sont ornés de palmettes et d'une guirlande à leur bord supérieur. Le rebord est orné de feuilles d'eau, le tout estampé en relief.
Développement de la couleur supérieure, environ : 350 millimètres
Flèche de cintrement de cette courbe, environ : 90 millimètres
Développement de la courbe près de la bombe : 220 millimètres
Développement de la courbe de devant (celle du masque), environ : 135 millimètres
Flèche de cintrement de cette dernière, environ : 25 millimètres
Le masque sert de jonction antérieure aux deux ailerons. Il est estampé d'une tête de Méduse en fort relief (saillie environ 15 à 18 millimètres, hauteur environ 45 millimètres) surmontée d'une petite couronne de chêne et au bas, au-dessus du cul-de-lampe du masque, est une grenade en bas-relief (diamètre de la bombe 28 millimètres, hauteur de la flamme 25 millimètres). Une vis en cuivre, au bas du cul-de-lampe, s'assemble avec un écrou cambré en fer en dedans de la bombe. Largeur du masque en haut 45 millimètres, en bas 40 millimètres.
Le masque est soudé aux ailerons.
Le recouvrement en cuivre est estampé d'une natte en bas-relief ; deux petits rebords emboîtent les ailerons. Une vis en cuivre, placée en bas de la pièce, la fixe comme une traverse, en fer-blanc, soudée entre les deux ailerons et renforcée d'un écrou également soudé. Ce recouvrement n'arrive qu'à 55 millimètres du bas des ailerons.
Une double pièce en tôle étamée (longueur 115 millimètres) réunit une partie des bords supérieurs des ailerons, dont l'écartement est maintenu, en outre, par une cloison, aussi en tôle étamée, soudée entre les deux, à moitié de leur hauteur, sur une ligne courbe d'environ 100 millimètres.
Le haut du masque, recourbé en dessus du cimier sur environ 59 millimètres, est percé d'un trou de 25 millimètres et reçoit dans deux mortaises ou coulisseaux le bec formé par l'échancrure en forme de croissant, du même diamètre, qui existe en haut du recouvrement. Ces ouvertures servent à recevoir la douille inférieure de l'ornement du cimier.
L'ornement du cimier se compose d'une douille inférieure (diamètre 24 millimètres, hauteur 15 millimètres), d'une lentille (grand diamètre horizontal 60 millimètres, petit diamètre 25 millimètres) ornée de palmettes en relief et d'une douille supérieure, aussi ornée de palmettes (diamètre 25 millimètres, hauteur 30 millimètres). Le tout en cuivre et monté sur une tige de fer (longueur 110 millimètres) taraudée au bas et jointe à la douille inférieure par un cône en fer-blanc avec deux pièces en tôle étamée dites tuteurs. Une houppette en crin noir (longueur apparente hors de la douille supérieure 60 millimètres) en remplit l'intérieur et s'attache avec un lacet au cône percé à cet effet.
La lentille est en deux coquilles serties et remplie, pour plus de solidité, d'un noyau en bois.
Cet ornement s'attache sur le devant du cimier au moyen de sa tige qui se visse dans un écrou cambré en fer, en dedans du casque.

8° Une crinière, en crin teint en noir, pour les sous-officiers, montée sur semelle en fort cuir de vache nourrie (longueur 180 millimètres, largeur 20 millimètres) percée de 44 trous, dans lesquels le crin est assemblée en fil de laiton étamé, avec une pièce en veau collée à la colle forte sur l'assemblage, le tout enveloppé, sur 60 millimètres de long, d'une garniture en basane.
Cette crinière a de longueur environ 750 millimètres depuis le bas de la basane jusqu'à la pointe, et sa grosseur à sa naissance, étant légèrement semée, est de 70 à 80 millimètres de tour montée sur sa semelle, elle doit peser environ 160 grammes. Elle entre dans le cimier par l'ouverture que le recouvrement laisse au-dessous de lui. Une vis traverse en cet endroit la semelle et se fixe à la bombe par un écrou en dedans. Le haut de la semelle est garni d'un oeillet, avec tige en fil de fer étamé, dans lequel traverse la queue de l'ornement avant d'entrer dans la bombe.

9° Un porte-plumet en cuivre estampé (hauteur 45 millimètres) formant douille. Il est fixé au moyen de deux tiges taraudées, dont l'une traverse la bombe et l'autre le haut du bandeau, un peu en avant de la jugulaire de gauche. Ces tiges sont soudées à la douille et sont reçues dans des écrous à l'intérieur du casque. Cette douille est posée de manière que le casque étant sur un plan horizontal, l'axe du plumet soit incliné en avant de 15 degrés par rapport à la verticale, passant par son pied, sans que le plumet soit penché sur le casque.

10° Garniture intérieure, se compose d'une coiffe en forte basane noire, taillée à dents de loup, cousue à revers au turban avant d'y assembler la visière et le couvre-nuque. Un lacet de fil noir est passé dans les pointes des dents garnies d'oeillets métalliques. Un coussin en percaline grise, rembourré en laine cardée, est appliqué tout autour entre la coiffe et le turban.

Le casque tout confectionné et conforme à la description ci-dessus pèse environ 1 kilo 470 grammes.

51 – 1° Le casque étant posé sur un plan horizontal, une ligne verticale abaissée du point le plus saillant du cimier rencontre ce plan à 10 millimètres en avant du bec de la visière.
2° Le sommet de la bombe se trouve sur un axe XY, qui rencontre le plan à 125 millimètres de la verticale susdite.
Hauteur du point culminant de la bombe, au-dessus du plan : 205 millimètres
Hauteur du point culminant de la courbure du cimier du plan : 280 millimètres
Hauteur des coins de la visière, au-dessus du plan : 45 millimètres
Hauteur de la pointe supérieure de devant du bandeau au-dessus du plan : 120 millimètres
Hauteur du centre des rosaces des jugulaires, au-dessus du plan : 65 millimètres
Inclinaison en avant de l'axe du plumet par rapport à la verticale qui passerait par son pied, environ : 15 degrés

France.
Second Empire.
Bon état de conservation, quelles coups sur le bombe, deux dents de loup déchirées dans la coiffe intérieure.
Référence : 21262
Certificat
Prochaine mise à jour vendredi 29 novembre à 13H30
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