Armée d'Italie. LETTRE DU SOLDAT LAMBERT BORDET À HENRI D'AMONSEURRE LUI ANNONÇANT LA MORT DE SON FILS À LA BATAILLE DE MONTEBELLO, 20 août 1800.
Rare document.
Le soldat Lambert Bordet annonce à « Henri d'Amonseurre, demeurant à Rivage canton de Fléron par Liège » que son fils est mort à Montebello le 9 juin 1800 des suites de ses blessures.
De Bologne 2 fructirod an 8 (20 août 1800).
« Le citoyen border a Monsieur d'amonseurre, Citoyen je mampraise de mettre la min a la plume afin de vous instruire des évnnemnt facheux qui depuis six mois ont hue lieu ; nous pasame dans litalie avec larmé de reserve commande par le hero bonaparte, nous ne tardamme pas a trouvé lennemie, aqui nous prouvames que nous étion nés sous le caractaire francais. Vottre malheureux fils montrant toujours une ame guerrière et un plein ddévouement pour la Défence de la patrie se montrat dans toute les afaires d'une manière, a mérité lestime de tout ses camarades et ladmiration de tous les chef, par son courage. Anfin plusieurs bataille se dorreire et moi mon intime amie monseure, sanretiraire glorieusement. Mes quel coup fatal vin me frapé lorsque, lon livras la batail du 20 prerial (9 juinet 1800) ; et que je me vie separé d'un amie que je regardais com mon frere ; ils me restait lespoire de le revoire, vue quilnes est blese quaux moler (molet) et quil niaver aucune fracture ; citoyen cest a vec les larmes au yeux que je vais vous instruire de la suite de sette curlel blessure ; com illaler mieux la fieve sanpara de lui, insie que la gonise (...) je vous anonce sa more aux citoyen votre pauvre fils nexiste plus ; vous regraiteré un fils et moi un amie. Je regraiteré toujoure le moment ou nous conversion de pey et de notre famille, mes anfin ces le sore des brave. Peteitre le même sore mestil destiné, cinq jours après quil fut blessé nous livrames la terrible bataille de Maringo ou notre de mie brigade perdie 400 hommes elfut tres sanglante mes nous nous an retirames couver de gloire, et sette victoire nous value toute litalie. Nous somme maintenant dans une de plus grandes vil de l'italie, mes malheureux vue que nous ne somme pas payé. San autrechose a vous marqué pour le présant, je finie a vec respec.
Bien de mes complment a son frure, a connerare arare, et a toute sa famille. Votre concitoyen Lambert Bordet ».
1800.
Référence :
18859-6