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LETTRES DU SOUS-LIEUTENANT AUGUSTE DES GRAVIERS, 11ème d'infanterie de ligne puis au 7ème Hussards, à sa mère et à son père, 1807-1809.

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LETTRES DU SOUS-LIEUTENANT AUGUSTE DES GRAVIERS, 11ème d'infanterie de ligne puis au 7ème Hussards, à sa mère, à son père, 1807-1809.

Correspondance intéressante. Elle montre la façon d'obtenir des passe-droit. Interventions de Canclaux sénateur, auprès de Tabarié, auprès de Couzier secrétaire de Berthier.

6 lettres à sa mère « A Madame Des Graviers à Jossigny près Lagny - Dépt de Seine et Marne En France ».
Lettres avec adresses et marquages poste. Mauvais état, état moyen, mouillures, déchirures sans manque de texte :

- 3 septembre 1807, de Sococher en Pologne  « nous sommes toujours campés à un quart de lieu de la petite ville de Sococher. Il commence à faire froid (...) Vous me marquez que vous écrivez à mon capitaine pour me recommander à lui. Vous ne savez surement pas quant l'officier subalterne tel sous lieut, lieut et cap. l'on ne doit se devoir rien mutuellement, c'est bon si vous écrivez à un chef de bataillon ou à un colonel, ou un général, (...) ».

- 2 lettres du 17 octobre 1807, de Pologne : « il y a longtemps que je n'ai reçu de vos nouvelles cependant je vous écris souvent. La prince de Saxe doit arriver ici en Pologne le 1er du mois prochain. Il doit rester trois jours chez une princesse polonaise appelée Radziville femme remplie d'esprit et de talent. Cette princesse a un jardin superbe dans un village appelé Areadice où elle fait des merveilles. J'ai eu l'honneur de parler plusieurs fois avec elle. Elle m'a toujours parlé avec toute l'amabilité possible. Enfin c'est une femme digne d'occuper le rang qu'elle occupe. J'habite un de ses chateaux (...) ».

- 14 mars 1808, de Neuhaus en Pologne : « J'arrive hier de chez le colonel. J'ai parlé avec lui sur la demande que lui fait Monsr de Cancleux. Je lui ai dit tout ce dont vous m'avez fait part. Il va répondre tout de suite à Mr de Canclaux et lui enverra la lettre. Mais c'est qu'il faudrait se dépêcher pour qu'il est à présumer que nous allons entrer en campagne. Une fois parti, il serait très difficile de me renvoyer. Mr de Cancleux doit avoir reçu il y a huit jours la lettre que vous m'avez demandée pour lui. Tout le monde est-il en bonne santé. Au plaisir de revoir toute la famille (...) ».

- 2 mai 1808, de Golembiz en Pologne : lettre intéressante donnant la description de la population polonaise comparée avec celle des gentilles allemandes.

- 20 décembre 1808, Aserchleben en Westphalie : il y décrit sa tenue d'été et sa tenue d'hiver, parle de ses chevaux « je suis très content de mes deux chevaux, j'en ai un surtout excellent, selle à la hongroise (...) Les six cents que le colonel Colber a demandé sont pour mettre en masse lorsque nous reviendrons en france nous serons fort aise de les trouver (...) Dieu sait que nous aurons ce bonheur là (...)».
Auguste Des Graviers est passé au 7ème Hussards.

Lettres à son père  « A Monsieur DesGraviers à Jossigny près Lagny Dept de Seine et Marne En France ».
Lettres avec adresses et marquages poste. Mauvais état, état moyen, mouillure, déchirures sans manque de texte :

- 6 avril 1807, de Thorn : « Voilà un mois que nous sommes en route, nous sommes arrivés hier soir en cette ville où nous restons un jour seulement. Nous partons demain pour le quartier général. On prétend que la paix aura lieu, quand à savoir. L'Empereur a quitté le quartier général à ce que l'on prétend. Nous avons traversé la Pologne dont je n'ai pas besoin de vous faire le détail pour savoir ce qu'est cet affreux pays. Nous ne connaissons pas encore notre destinée (...).

- 28 décembre 1808, Aserchleben en Westphalie : « j'ai écrit à bonne maman de la Chataigneraie (...) le colonel Colbert est en parfaite santé. Nous avons eu un bal la veille du jour de l'an où nous nous sommes assez amusés (...) Comment vont vos yeux. Mes soeurs et frès se portent-ils bien. Mignon courre-t-il toujours après les perdreaux.. Je vous prie s'il était possible de m'envoyer deux exemplaires de votre ouvrage de chasse pour mon colonel et mon capitaine qui aiment tout deux la chasse à la folie (...) ».

3 juin 1809, de Bachlerbach en Bavière : « (...) j'ai eu le malheur de perdre un cheval qui avait un javart, les routes que l'on a fait m'ayant empêcher de traiter ce javart j'ai été obligé de laisser ce cheval. Un second malheur qui m'est arrivé c'est comme je suis le moins ancien S.Lieut du régt l'on ma envoyé au petit dépôt avec l'artiste vétérinaire. J'y suis pour jusqu'à ce qu'ils soient guéris. J'espère d'ici à un mois rejoindre le régiment mais en attendant la campagne est perdue pour moi (...) Cependant je me suis trouvé à une bataille celle qui s'est livré près d'Abnsberg où notre seule division de cavalerie s'est défendu contre 22 mille hommes de l'ennemi. Le prince Charles commandait en personne. l'archiduc Jean y était aussi. Cela a duré de onze heures du matin jusqu'à sept heures du soir. L'infériorité nous a forcés de nous retirer (...) ».

- 12 juin 1809, Grentz en Pologne : « Vous devez avoir vu dans les gazettes la nouvelle organisation des troupes françaises. Maintenant chaque régiment est monté à cinq bataillons au lieu de trois. Dans les 4 premières il y a six compagnies et dans la cinquième qui reste en France comme étant le dépôt du Régiment. Je suis dans la 3è Compagnie du troisième car j'ai changé de compagnie. La compagnie où j'étais a été détruite ainsi que la même compagnie du second bataillon. Nous avons maintenant dans chaque régiment 27 compagnies. Un colonel commande le régiment, on dit qu'il y aura deux majors par régiment. Nous aurons quatre chefs de bataillons. Les adjudants majors, un porte drapeau qui reste toujours à l'état-major du régiment (...).

- 14 juillet 1809, sur la frontière de la Bohême : « Je suis enfin parti pour l'armée avec mes détachements et suis arrivé deux jours avant l'armistice. Notre Empereur est à Vienne. Notre régiment est cantonné à trois lieues. Enfin dans cette campagne je n'ai éprouvé que de la perte. J'ai perdu un de mes chevaux. Le lendemain de mon arrivé en galopant mon cheval a attrapé un effort de rein. L'artiste vétérinaire m'a dit que le cheval restera boiteux, aussi dans le moment je suis sans chevaux. J'en ai un au petit dépôt à Passau à 100 lieues d'ici. Si vous voulez avoir la complaisance de me faire passer par la poste les cinq mois depuis février que vous avez eu la bonté de m'accorder je pourrai avancer un peu mes affaires ayant besoin de deux cheveaux. Le général Colbert a été blessé (...) ».

Lettres de recommandation :
24 mars 1807, Lettre de Berthier à Canclaux lui confirmant que c'est avec plaisir qu'il sera utile à Mr Des Graviers, élève à l'école de Fontainebleau.
28 juillet 1807, Canclaux va écrire à Tabarié, chef du personnel au Ministère de la Guerre. Démarche pour changement d'arme et pour passer de sous-lieutenant à lieutenant.
6 septembre, Couzier employé au Ministère, secrétaire de Berthier, donne le détail pour l'avancement d'un officier.

1807-1809
Référence : 18869-11
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