G. LAFFÉRIÈRE, « FIN DE LA BATAILLE D'ECKMÜHL, 1809 - AUTRICHIENS ET FRANÇAIS », Peinture, XXème siècle.
Peinture représentant une scène de la bataille d'Eckmühl sous le premier empire entre cuirassiers français et autrichiens, et la déroute de ces derniers. Signé en bas à « G. LAFFÉRIÈRE ». Petite plaque de laiton avec le titre de l'oeuvre fixée au milieu bas du montant du cadre, perpendiculairement à celle-ci sur la traverse haute, plaque circulaire en acier estampée d'une aigle impériale brochant sur un « N » couronné.
Présenté dans un cadre en bois et stucs dorés fait d'une guirlande de feuilles de lauriers fruités enlacés par un ruban.
hors cadre 0,75 x 1,53 m
avec cadre 1,00 x 1,78 m
Très bon état.
France.
XXème siècle.
HISTORIQUE :
La bataille d'Eckmühl se déroula les 21 et 22 avril 1809 à Eckmühl en Bavière, et opposa les troupes françaises et alliées dirigées par Napoléon Ier à l'armée autrichienne commandée par l'archiduc Charles. Elle se solda par une victoire majeure de l'Empereur sur les Autrichiens.
Cette bataille fut le point culminant de la première phase de la campagne d'Allemagne, qui avait débuté le 19 avril dans le cadre de la Cinquième Coalition. Napoléon, bien que surpris par l'attaque anticipée des Autrichiens en Bavière, reprit rapidement le contrôle de la situation et parvint, par une série de manœuvres habiles, à vaincre l'armée de l'archiduc Charles. Ce dernier, après avoir été battu en plusieurs rencontres, courut le risque d'être encerclé à Eckmühl et dut se replier au nord du Danube en passant par Ratisbonne pour échapper à la destruction.
À la fin de sa vie, Napoléon déclara qu'il était fier de la manière dont il avait conduit la campagne qui devait aboutir à la bataille d'Eckmühl ; cette phase de marches et de batailles continues est actuellement considérée par les historiens comme l'une des plus grandes manifestations de la capacité de l'Empereur à planifier et mettre en œuvre des mouvements stratégiques combinés et comme l'une des opérations les mieux réussies de sa carrière. L'archiduc Charles fut surpris à plusieurs reprises par les manœuvres de Napoléon et fut continuellement soumis aux initiatives stratégiques de son adversaire, ce qui démontra la nette supériorité de ce dernier dans ce domaine. Après avoir subi de lourdes pertes, l'armée autrichienne se replia finalement en deux groupes séparés et ne put défendre Vienne qui fut occupée par les troupes françaises le 12 mai 1809.
La suite d'affrontements qui opposa la Grande Armée de Napoléon à l'armée autrichienne en Bavière du 19 au 23 avril 1809 est aussi connue sous le nom de « campagne des Quatre-Jours ».
Référence :
20833