3 LETTRES DATÉES VENDÉMIAIRE AN 3 (octobre 1794) DES SOLDATS BOURDON, GRILLARD ET DÉLANDE, 1794.
Le soldat Bourdon, 94ème demi-brigade 2ème bataillon Division Championnet, Armée Sambre et Meuse, écrit depuis Cologne au « Citoyen Bourdon Négd - SEURZE Dépt de la Cote d'Or » « le16 vendémiaire 3ème année républicaine » (7 octobre 1794) pour le remercier de l'argent qu'il a bien reçu. Il y décrit la ville de Cologne, ses commerces. 3 pages de correspondance. Cachet de cire, tampon Armée Sambre et Meuse.
Bon état, une déchirure en partie centrale à la pliure sans manque de texte.
Correspondance du capitaine Grillard du 20 vendémiaire 3 (11 octobre 1794) depuis Rochefort à son cousin « Au Républicain Ponsard, Vieille rue du Temple à Paris, section des Droit de l'homme n° 119 à Paris ». Belle et grande vignette gravée (de Gatteaux & Tardieu),
« Je vous fais passer un certificat de vie et moeurs et d'activité qui vous servira à toucher 100 f. par an suivant le décret de la Convention. Voilà 17 mois que nous sommes partis. Vous pourrez touchez pour 15 mois et peut-être pour 18. La République payera pour mon enfant comme pour les autres défenseurs de la liberté (...) Dans ce pays (Rochefort), il fait assez bon vivre, c'est à dire que l'on trouve de tout un peu avec son argent, celà me dédommage des meaux que j'ai essuyé dans la Vendée, ... ».
2 pages 18x23 avec adresse.
Très bon état, Texte d'une écriture phonétique mais très lisible.
Lettre de Jean Delande, volontaire au 7ème bataillon de la Marne, Armée du Rhin, le 23 nivôse an 2 (12 janvier 1794) à son épouse chez « Boisseaux Tisserant à Beaufort district d'Angers ».
« Ma très chère épouse (...) Je suis bien en peine de toi (.....) depuis 4 mois nous n'avons d'autre lit que les bois et les plaines, nous avons chassé l'ennemi du territoire de la république et nous sommes depuis deux mois dans le Palatinat où nous sommes très mal dans un pays ruinée totalement par nos gens. Les français y ont fait contribué or, argent et habit, bestiaux meubles, outils de tout espèce, nous ne savons quant nous rentrerons en france en attandant je t'envoie un certificat pour toucher au District les gratifications accordées par la Loi .. Je finis en t'embrassant du plus profond de mon coeur et suis pour la vie ton fidèle épous (...) ». 2pp in-4.
Bon état, petite déchirure en dernière page.
1794.
Référence :
18860-7