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FUSIL DE VOLTIGEURS CORSES, premier type, modèle 1840, Monarchie de Juillet.

Vendu
FUSIL DE VOLTIGEURS CORSES, premier type, modèle 1840, Monarchie de Juillet.

Fusil sur les modèles de fusil de chasse à double canon juxtaposé, avec finition en faux damas et bruni, à rubans tordus. Longueur des canons 81,2 cm, avec la queue de culasse 97,7 cm, calibre 18 mm. Platines non signées portant un poinçon ovale « g » couronné, chiens à percussion, monture en noyer à fût court dégageant largement les canons. Toutes garnitures en acier. Baguette en acier. Tenon soudé sur le canon droit, destiné à accrocher la baïonnette. Le premier modèle de fusil ne comporte aucun marquage, seule la platine est poinçonnée. Cette caractéristique est due au fait qu'il est fabriqué dans différents ateliers puis rapportés en manufacture pour montage réglementaire, c'est ce qui le différencie du modèle suivant qui lui sera marqué en manufacture.
Longueur totale du fusil 1,245 m.

Parfait état proche du neuf.

France.

Monarchie de Juillet.

HISTORIQUE - Extrait de la Gazette des Armes, n° 48 Avril 1977, d'après l'article de Robert Marquiset.
En 1837, le baron Desmichelt, gouverneur militaire de la Corse, demande au ministre de la Guerre l'étude d'une arme double, plus appropriée aux opérations militaires dans le maquis. En effet, malgré la supériorité numérique et la valeur militaire des troupes chargées de faire régner l'ordre dans ce département turbulent, les hors-la-loi avaient souvent le dernier mot. Ils opposaient des fusils de chasse à percussion à deux coups, système encore très moderne à l'époque, aux armes à silex modèle 1822 dont étaient dotées les forces de l'ordre.
Le baron Desmichelt dans sa requête, émettait un certain nombre de souhaits. L'arme devait être de grande portée et précise, avoir une baïonnette, être à percussion, être brunie de façon à éliminer les reflets visibles par l'ennemi, et être du calibre de guerre. Satisfaction totale fut donnée au Baron. Le comité d'Artillerie était pourtant d'avis d'utiliser le calibre 24 de chasse qu'il jugeait plus maniable et plus léger. C'est d'ailleurs de ce calibre que furent fabriqués les deux modèles d'essai, avant d'être envoyés à Bastia. L'un comportait un canon rayé, l'autre un canon lisse.
Les essais furent favorables au canon rayé pour le tir à grande distance, et au canon lisse pour le tir à courte distance. C'est finalement ce dernier qui fut choisi car il correspondant mieux aux conditions de combat dans le maquis et il était plus commode à utiliser. En effet, on pouvait le charger en marchant, et la troupe confectionnait elle-même ses munitions. Il est curieux de constater qu'à la même époque, pour la conquête de l'Algérie, c'est l'arme rayée qui avait été choisie. Mais il fallait alors faire face aux arabes armés de moukalas qui faisaient de terribles ravages à grande distance.
Le 8 mars 1845, le ministre de la Guerre, reconnaissant que le mousqueton est largement insuffisant en Corse, en raison de la présence de nombreux bandits, prescrit son échange contre un fusil double à percussion.
Il est intéressant de noter que les gendarmes corses, ainsi que ceux des départements de l'ouest, ont gardé leur fusil double jusqu'en 1870. À cette date, ils ont touché la Winchester 1866 ; mais cette arme d'outre-Atlantique, qui pourtant avait fait ses preuves lors de la conquête de l'Ouest, était inconciliable avec le chauvinisme de la fin du XIXe ; elle était trop délicate, disait-on. Puis, on leur a donné la carabine de gendarmerie 1866-74. En 1877, soit 50 ans après la démarche du baron Desmichelt, la direction de la cavalerie désire revenir au fusil à deux coups : les bandits corses étant tous armés de fusils à deux coups, le ministre désire que les gendarmes de la 20e légion n'aient pas un armement inférieur à celui de leur adversaire.
LE FUSIL DE VOLTIGEUR CORSE
En mai 1840, le ministre donne son approbation à la fabrication de ce fusil en prescrivant l'emploi du calibre de guerre, c'est-à-dire 17,5 mm. L'arme utilisait donc la cartouche réglementaire, c'est-à-dire la balle de 19 à la livre (16,35 mm), avec une charge de 9 grammes de poudre à mousquet.
Le fusil était conçu comme un fusil de chasse. D'ailleurs, l'ensemble des pièces avait été fabriqué par des artisans de la région de Saint-Étienne , et assemblé en manufacture. Le canon, comme ceux des armes de chasse de qualité, était à rubans tordus et soudés par paire sur une bande de jonction. En mars 1842, il est décidé de changer les cheminées civiles dont il est équipé par des cheminées réglementaires. Les sous-officiers de la Garde nationale de Paris devant être armés de ces fusils, il était stratégiquement impensable qu'ils n'utilisent pas les capsules de la troupe.
Bien que son apparence peu militaire ne soit pas très engageante, devant l'avantage de la puissance de feu, le ministère de la Guerre a songé un moment à étendre son utilisation de l'ensemble de l'armée. Le comité de l'Artillerie le lui déconseilla formellement en raison de son poids excessif et de son calibre. Le calibre réglementaire était maintenant de 18 mm alors que celui du fusil double était encore en 17,5 mm. De plus, l'utilisation de cette arme par de jeunes recrues présentait divers dangers : double chargement dans un seul canon et maniement délicat des deux détentes lors du désarmement.
Il est remplacé par le fusil double, modèle 1850.



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