LE GÉNÉRAL DE DIVISION CAULAINCOURT : Huile sur toile, Premier Empire.
Portrait du général en grand uniforme arborant la Légion d'Honneur et la grande plaque de l'Ordre de la Réunion, H 60 cm, largeur 50 cm. Présenté dans un cadre de style en bois doré, H 82 cm, largeur 71 cm.
Très bon état, peinture réentoilée.
France.
Premier Empire.
BIOGRAPHIE :
Armand Augustin Louis, 5e marquis de Caulaincourt, 1er duc de Vicence, né le 9 décembre 1773 à Caulaincourt et mort le 19 février 1827 à Paris, est un général et diplomate français.
Fils et petit-fils de militaire, issu d'une illustre famille de la noblesse picarde, il entre dans l'armée à l'âge de 14 ans comme cavalier. Aide de camp de son père, Gabriel Louis de Caulaincourt, puis des généraux Aubert du Bayet et d'Harville, il reçoit son premier commandement en 1798 lors de la guerre face à la Deuxième Coalition. Après une première mission diplomatique à Saint-Pétersbourg entre 1801 et 1802, il est nommé successivement aide de camp de Napoléon Bonaparte puis grand écuyer après la proclamation de l'Empire et promu au grade de général de division en 1805. Mêlé indirectement à l'enlèvement du duc d'Enghien, il devient l'ennemi des milieux royalistes qui ne lui pardonneront jamais son implication dans cette affaire.
Homme de confiance de l'Empereur, Caulaincourt est nommé ambassadeur en Russie de 1807 à 1811, période pendant laquelle il noue une amitié sincère avec le tsar Alexandre Ier malgré les tensions entre les deux pays. Diplomate habile, il est chargé de mener les négociations de paix lors de l'armistice de Pleiswitz et du congrès de Prague en 1813, puis lors de la campagne de France en 1814. Ministre des Relations extérieures de novembre 1813 à la première abdication de Napoléon Ier, il occupe de nouveau ce poste pendant les Cent-Jours. Partisan de la paix et fervent défenseur de l'alliance avec la Russie, ce qui lui vaut des accusations de trahison envers l'Empire, il est néanmoins l'un de plus fidèles serviteurs de Napoléon Ier, qui voit en lui « un homme de cœur et de droiture ». Il devient son confident pendant la Campagne de Russie. Reconnu pour sa loyauté, Caulaincourt achève sa carrière politique en même temps que celle de l'Empereur après la seconde abdication.
Référence :
20001