CASQUE D'OFFICIER DE LA GARDE NATIONALE À CHEVAL, modèle 1814-1830, Restauration.
Bombe en cuivre plaqué d'argent, avec toutes les garnitures en laiton doré. H de la bombe 22 cm. Elle est emboutie en deux parties soudées entre elles en partie haute.
Plaque-frontale représentant un grand écu ovale au centre duquel est agrafée une fleur de lys en cuivre argenté (H de la fleur de lys 5 cm, largeur 3,7 cm), cet écu est surmonté de la couronne royale et il est encadré de chaque côté d'une palme et d'une branche de chêne. H du bandeau 14 cm.
Bandeau arrière décoré de rinceaux s'enroulant sur eux-mêmes, bordure moulurée.
Visière en cuivre argenté (largeur 6,5 cm), doublée de maroquin ciré vert et cerclée par un jonc plié à cheval sur la bordure extérieure (6 mm).
Couvre-nuque identique à la visière, doublé de maroquin ciré brun, cerclé par un jonc plié à cheval sur la bordure extérieure (6 mm).
Jugulaires composées : de deux mentonnières en cuir fin gainé de velours, recouvertes d'écailles en laiton doré restaurées ; de deux rosaces en forme de soleil rayonnant en laiton doré (diamètre 7,8 cm) au centre desquelles vient s'agrafer une petite fleur de lys (H 2,6 cm, largeur 2 cm) elle également en cuivre argenté. Terminées par un cordonnet en passementerie d'argent. Une des fleurs de lys accidentée.
Porte-plumet de forme tubulaire à section carrée décroissant vers le bas, garni d'une vis de serrage pour le plumet et décoré en partie haute de palmettes et fleurons, H 4,5 cm.
Cimier en trois parties : deux ailerons et un masque. Deux ailerons estampés en relief d'une suite décroissante de 9 godrons bordée de branches de laurier et séparés entre eux par des feuilles d'acanthe. H 11 cm. La partie basse est repliée vers l'extérieur, découpée en festons et fixée à la bombe par 4 vis en laiton doré à tête conique (manque une vis). Masque décoré de moulures saillantes et garni d'un crochet en partie basse ; il est fixé à la bombe en partie basse au moyen d'un rivet.
Chenille en crins noirs, diamètre à l'avant environ 14 cm, elle dépasse du cimier d'environ 8 cm. Tige d'acier de fixation située dans la partie centrale de la chenille, manquante, et remplacée par un clou d'acier.
Coiffe intérieure ancienne mais remplacée postérieurement.
Tige d'acier de fixation située dans la partie centrale de la chenille, manquante, et remplacée par un clou d'acier. Une des fleurs de lys accidentée sur la rosace de droite. Bon état.
France.
Restauration, écailles des mentonnières postérieures.
Référence :
19615