PLAQUE DE SHAKO D'OFFICIER DU 3ème RÉGIMENT D'ARTILLERIE À PIED, PREMIER EMPIRE (1806-1810).
De forme losangique, H 10,8 cm, L 10 cm, estampée en relief en laiton d'une aigle impériale posée sur deux canons croisés avec chiffre « 3 » en partie basse.
Très bon état, trace de dorure.
France.
Premier Empire.
HISTORIQUE :
Guerres de la Révolution et de l'Empire
En 1790, l'Assemblée nationale décrète que les régiments du corps royal de l'artillerie seront dorénavant désignés par des numéros. Chaque régiment reçoit le numéro correspondant au rang de son bataillon d'origine. Le régiment de Grenoble, issu du bataillon de Thorigny, se voit ainsi attribuer le numéro trois et devint le 3e régiment de canonniers. Cette numérotation devient effective le 1er janvier 1791.
1792
Siège de Lille
En 1792, le 3e RA tire les premiers boulets à Valmy. C'est sa première grande victoire.
1793 :
armée de Belgique
Siège de Valenciennes
3e Régiment d’Artillerie à Pied
Renommé 3e régiment d’artillerie à pied en 1799, il est en poste dans les départements français de Grèce où, le 3 mars, les armées de la République sont défaites au siège de Corfou.
1799
Bataille de Stockach
Le 3e RAP participe ensuite à la plupart des campagnes du Premier Empire. Il s'illustre à Austerlitz en 1805 et à Saragosse en 1809.
1806 : Campagne de Prusse et de Pologne
14 octobre : Bataille d'Iéna
1808 : Armée de Portugal - Guerre d'indépendance espagnole
1813 : Campagne d'Allemagne
16-19 octobre : Bataille de Leipzig
1814 : Guerre d'indépendance espagnole, Campagne de France (1814)
27 février : bataille d'Orthez
Lors des Cent-Jours, le régiment se rallie à Napoléon. Il est licencié le 1er novembre 1815 après la défaite de Waterloo.
Réformé le 16 mai 1816, il est le régiment de Valence.
Puis en 1820, il retrouve l'appellation de 3e RAP.
3e Régiment d’Artillerie à Cheval
Le 2 décembre 1805, le 3e Régiment d’Artillerie à Cheval est à Austerlitz. Puis, il participe aux campagnes de Prusse et de Pologne.
Trois compagnies sont dirigées en 1808 en Espagne (Saragosse 1809) pendant que l'autre moitié du régiment contribue aux victoires française à Essling et à Wagram.
Insigne de béret.
La campagne de Russie sonne le glas de l'Empire. C'est sur le sol national qu'il faut désormais se battre.
À la suite des Cent-Jours le régiment est licencié.
Référence :
19520