CASQUE TROUPE DE LA GARDE RÉPUBLICAINE À CHEVAL, MODÈLE À PARTIR DE 1907, TROISIÈME RÉPUBLIQUE.
Casque entièrement en acier nickelé. Il se compose d'une bombe, d’une visière et d’un couvre-nuque tous deux cerclés d'un jonc en laiton plié à cheval sur la bordure extérieure, d’un bandeau, de deux jugulaires, d’un cimier, d’une crinière en crins noirs d’environ 80 cm de longueur, et d’un porte-plumet.
Toutes les garnitures sont en laiton.
La bombe, d’une seule pièce emboutie, est poinçonnée à l'arrière de la taille « 56 » et du fabricant « SIRAUDIN » et matriculée « 4347 ». Elle est percée à l'intérieur de 4 trous ventouses pour l'aération. Visière doublée de maroquin ciré vert (largeur 5,5 cm). Couvre-nuque avec doublure en maroquin absente. Profondeur de la bombe environ 13,5 cm.
Bandeau frontal en laiton estampé en relief de deux branches de laurier nouées entre elles par un ruban auquel est attachée une Légion d'Honneur attribuée à la Ville de Paris le 9 octobre 1900 ; au centre, au-dessus des branches, sont représentées les armes de la Ville de Paris surmontées d'un ruban portant l'inscription « FLUCTUAT NEC MERGITUR ». H du bandeau à l'avant 6,7 cm.
Cimier composé de deux ailerons (H 8,2 cm) estampés en relief d'une suite décroissante de godrons entourés d'un ruban perlé et séparés entre eux d'une feuille d'acanthe et d'un fleuron. Chaque aileron est fixé à la bombe au moyen de deux vis en laiton ; masque estampé de 4 rubans striés horizontalement séparés par trois rubans lisses, en partie basse une palmette est estampée en relief et en partie haute une tête de méduse, elle aussi estampée en relief (H du masque 11 cm) ; le dessus du cimier est recouvert en partie avant d'une "plaque de recouvrement" représentant en relief la chevelure de la tête de méduse (L 9,5 cm, largeur 4,4 cm).
Ornement du cimier composé d'une olive en laiton estampé de feuillages (H 2,4 cm, diamètre 4,7cm), d'une douille en laiton estampé de feuilles de laurier (H 2,6 cm, diamètre 1,8 cm) et d'une aigrette en crin écarlate (H 6,5 cm) avec à sa base une olive en laine tressée écarlate de 8 mm de haut. Cet ornement se fixe au cimier au moyen d'une tige filetée en laiton (H 1,8 cm, diamètre 0,6 cm) (l'écrou de fixation à l'intérieur du cimier manque).
Les jugulaires sont composées de deux mentonnières en fort cuir de vache recouvert de maroquin ciré noir et chacune recouverte de quinze écailles en laiton festonné alternativement de deux ou trois festons et agrafées au cuir (écaille la plus large 3 cm, écaille la moins large 2,1 cm). À l'extrémité inférieure, la dernière écaille est de forme arrondie, et à l'extrémité extérieure l'écaille est à deux festons emboutis d'une seule pièce avec une rosace de forme ronde (diamètre 4,4 cm). Les jugulaires sont fixées à la bombe au moyen d'une serrure et sont reliées entre elles au moyen d'un sanglon en cuir verni noir avec boucles en laiton. Porte-plumet de section carrée légèrement décroissant vers le bas (H 3,6 cm) (quelques coups).
Coiffe intérieure en cuir découpé en 7 dents de loup.
Très bon état.
France.
Troisième République.
Note :
Dans son ouvrage « Le musée de la Gendarmerie - 1871-1-45 », Éditions SPE BARTHELEMY, l'auteur Eric Dagnicourt, officier supérieur de gendarmerie et conservateur du musée à l'époque, précise que ce modèle de bandeau sur lequel l'écusson orné des armes de la Ville de Paris est réduit afin de surmonter la Légion d'Honneur attribuée à la cité le 9 octobre 1900, est adopté à une date inconnue mais probablement en 1907.
Référence :
17243