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PAIRE D'ÉPERONS DU MARÉCHAL McDONALD, 1765-1840, DUC DE TARENTE, DE L'ANCIENNE COLLECTION NAPOLÉONIENNE DU PALAIS PRINCIER DE MONACO, PREMIER EMPIRE - RESTAURATION.

Vendu
PAIRE D'ÉPERONS DU MARÉCHAL McDONALD, 1765-1840, DUC DE TARENTE, DE L'ANCIENNE COLLECTION NAPOLÉONIENNE DU PALAIS PRINCIER DE MONACO, PREMIER EMPIRE - RESTAURATION.

En bronze ciselé et doré. Les deux branches sont décorées d'une branche de chêne et de fleurs. La partie arrière représente une tête de dragon tiré de ma mythologie tenant dans sa gueule une molette ronde. Cette partie vient se visser sur les deux branches par une tige filetée en acier. H des branches latérales 1,4 cm. H de la partie arrière, y compris la molette, 4,1 cm. Largeur des éperons 6,1 cm.

Parfait état, ayant conservé tout sa dorure et d'une grande qualité de ciselure.

France.

Premier Empire - Restauration.

PROVENANCE :
Paire d'éperons provenant de la collection napoléonienne du palais princier de Monaco.
Lot n° 139 de la vente du dimanche 16 novembre 2014 à Fontainebleau.
Cette paire d'éperons porte une étiquette manuscrite ancienne sur vélin « Éperons du maréchal McDonald donnés par le duc de Tarente, chambellan de sa Majesté l'Empereur Napoléon III au marquis Ernest de Girardin, juillet 1871 ».

BIOGRAPHIE :
Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald, 1er duc de Tarente, né le 17 novembre 1765 à Sedan (Ardennes) et mort le 25 septembre 1840 dans son château de Courcelles-le-Roy, à Beaulieu-sur-Loire (Loiret), est un général français de la Révolution et un maréchal d'Empire. D'une famille écossaise originaire de l'île de South Uist, dans les Hébrides. Son père, Neil MacEachen (plus tard MacDonald) of Howbeg, protégea la fuite du prince Charles Édouard Stuart vers la France. Neil rejoint en 1767 une quinzaine de Jacobites exilés à Sancerre depuis 1752. Neil MacDonald s'y établit avec sa femme Marie-Alexandrine Gonaut et ses enfants, dont Étienne. Ce dernier fut interne au collège de Sancerre avant de suivre des études à l'École militaire de Douai. Alexandre servit dans le régiment d'Ogilvy. Macdonald servit d'abord dans le régiment irlandais de Dillon en 1784 en Hollande avant d'être cadet dans le 87e d'infanterie en 1787.
Révolution française
À Jemappes, il est fait colonel du 2e régiment d'infanterie ci-devant Picardie. Il est nommé général de brigade à titre provisoire le 26 août 1793. Il remplace Souham au commandement de la 1re division de l’armée du Nord. En 1795, dans l'armée du Nord de Pichegru, il poursuit les Anglais de Frederick, duc d'York et Albany, passe les fleuves gelés, et capture avec sa cavalerie la flotte hollandaise prise dans les glaces. Il est alors promu général de division le 28 novembre 1795.
Après avoir servi aux armées du Rhin et d'Italie, il est nommé gouverneur de Rome et des États pontificaux. En 1799, quand les Français évacuent Rome, il fait la campagne contre les armées alliées. Il livre la bataille de la Trebbia qui dure trois jours, il affronte une armée de 50 000 hommes alors qu'il n'en dispose que de 35 000, reçoit plusieurs blessures et réussit à faire sa jonction avec le général Moreau.
Consulat-Premier Empire
Il commande les compagnies versaillaises lors du 18 brumaire an VIII, et appuie Napoléon Bonaparte. Après la bataille de Marengo et la campagne des Grisons, Macdonald est envoyé au Danemark comme ministre plénipotentiaire jusqu'en 1803. À son retour, il reçoit le titre de grand officier de la Légion d'honneur. Disgracié pour avoir soutenu le général Moreau sous lequel il avait servi, il vit une période d'exil en Berry. Macdonald achète le château de Courcelles-le-Roy et de Bois-Sir-Aimé. C'est à cette époque qu'il devient gouverneur de la 7e région militaire et il réside à Bourges, rue Jacques Cœur.
Étienne Macdonald, duc de Tarente, maréchal de France, Jean-Sébastien Rouillard, 1837.
Ce n'est qu'en 1809 qu'il reprend le commandement d'une division en Italie. C'est à Wagram qu'il est nommé maréchal, après avoir enfoncé le centre de l'armée ennemie que protégeaient 200 pièces de canon. À son retour à Paris, en 1810, il est nommé duc de Tarente, et prend le commandement d'un corps d'armée en Espagne. En 1812, il commande le Xe Corps en Russie. En 1813, il prend part aux batailles de Lützen, de Bautzen et de Leipzig. Là, il traverse à la nage l'Elster, où périt Poniatowski, et assiste le 30 octobre à la bataille de Hanau. Pendant la campagne de 1814, il commande l'aile gauche de l'armée, et assiste à Fontainebleau à l'abdication de Napoléon, à laquelle il contribue.
Restauration et Monarchie de Juillet
Après l'abdication de Fontainebleau, il accepte la pairie le 4 juin 1814. Dans la nuit du 19 au 20 mars 1815, il part de Paris avec Louis XVIII, et, après l'avoir accompagné jusqu'à Menin, il revient, refuse tout poste de Napoléon, et prend du service dans la garde nationale comme simple grenadier. Après Waterloo, il est fait Grand chancelier de la Légion d'honneur. Au retour des Bourbons, le duc de Tarente reçoit la mission de congédier l'armée de la Loire, créée par Napoléon le 17 mai 1815 pour combattre les Vendéens à nouveau révoltés. Il est nommé major-général de la Garde royale de Louis XVIII en septembre 1815. Le 2 juillet 1815, il est nommé grand chancelier de l'ordre de la Légion d'honneur, dignité qu'il conserve jusqu'en 1831.

De son mariage le 25 septembre 1821, avec Ernestine Thérèse Gasparine (21 mai 1789 - Hambourg ✝ 13 avril 1870 - Paris), fille du diplomate Jean-François de Bourgoing (1748-1811), et de Marie-Benoîte-Joséphine Prévost de La Croix (1759-1838), il a un fils, Alexandre (1824-1881), 2e duc de Tarente qui est chambellan de Napoléon III, conseiller général et député du Loiret (1852-1869), puis sénateur du Second Empire (1869-1870). Le 10 août 1830, il présente à l'Assemblée la couronne royale de Louis-Philippe. Trois autres maréchaux de France l'accompagnent : Molitor, Oudinot et Mortier. C'est sa dernière apparition officielle. Il cesse ses fonctions de grand chancelier de la Légion d'honneur le 23 août 1831 et meurt le 25 septembre 1840, dans son château de Courcelles-le-Roy, à Beaulieu-sur-Loire (Loiret), âgé de 75 ans, laissant un fils âgé de 15 ans. Il repose au cimetière du Père-Lachaise (division 37) à Paris.
Référence : 16743
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