CEINTURON DE GRANDE TENUE DES GARDES-DU-CORPS DE LA MAISON MILITAIRE DU ROI, COMPAGNIE FRANÇAISE (seconde compagnie), Ancienne Monarchie (1770-1780). 14472/10553-1
Plaque de forme rectangulaire H 6,2 cm, largeur 7,7 cm, en fer recouvert de drap vert foncé, bordé d'une baguette d'encadrement en argent moulurée en relief de traits (largeur 0,7 cm), et au centre, d'un insigne d'argent estampé en relief et découpé en forme de visage du soleil sur fond rayonnant (diamètre 3,5 cm).
Ceinturon porte épée en buffle blanc, largeur 5,5 cm, longueur 90 cm. Le porte épée est en forme de V avec gousset avec orifice pour le passage du bouton de chape, H du gousset seul 13 cm, H avec les deux parties de suspension 23 cm (sans compter 2 cm initialement cousus sous le galon). À l'origine ce ceinturon est recouvert de deux galons d'argent tissé au motif des galons d'uniforme des Gardes-du-Corps du Roi, de 2,8 cm de large chacun. Aujourd'hui disparus, ces galons ont laissé la trace du dessin de leur tissage.
France.
Ancienne Monarchie, vers 1770-1780.
Bon état (incomplet de ses galons d'argent), drap du plateau avec manques et trous de mite.
NOTE :
Dès l'ordonnance de 1758, le ceinturon des Gardes-du-Corps est en buffle brodé argent. Rien n'existe dans les textes d'époque concernant le plateau de ceinturon de l'Ancienne Monarchie. Cependant les documents iconographiques permettent de situer l'apparition de ce type de plateau vers 1770. Un second type de plateau existe, il est semblable mais avec une bordure arrondie dans les angles et plus richement décorée, ce qui me fait penser que ce second type est apparu plus tardivement 1780-1789 (?).
L'OBJET DE COLLECTION :
Le plateau de ceinturon est de grande rareté, personnellement nous n'avons répertorié que quatre exemplaires (deux de la compagnie écossaise dont l'une dans les collections du musée de l'Armée à Paris, et deux de la compagnie française dont l'une avec très peu de reste de drap). Le second type est connu en un peu plus d'exemplaires mais encore très limité.
Le ceinturon, lui, semble être le seul exemplaire parvenu jusqu'à nous, c'est donc un témoin quasi unique.
Référence :
14472/10553-1