SABRE DE LA MARÉCHAUSSÉE DES MONNAIES, sur le modèle des Gendarmes 1766, ANCIENNE MONARCHIE.
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SABRE DE LA MARÉCHAUSSÉE DES MONNAIES, sur le modèle des Gendarmes 1766, ANCIENNE MONARCHIE.
Monture en laiton fondu et argenté à coquille ajourée, croisière à couvre-chape, poucier à coquille et antennes, quillon en crosse. Fusée en bois entièrement filigrané argent. Pommeau orné sur chaque face d'une palmette (sur le modèle des Gendarmes de la Maison du Roi), viroles fondues imitant un ruban tressé. H de la monture 15,4 cm. Lame plate gravée sur la face avant « Monsr Bazard Prevôt General » et sur la face arrière « De La Marechaussee des Monnoies de France 1766 ». Longueur 77 cm. Sans fourreau.
Bon état.
France.
Ancienne Monarchie, règne de Louis XV.
NOTE :
Cet exemplaire est une variante du modèle 1766 et en diffère par sa monture à coquille ajourée. L'exemplaire réglementaire a une coquille ajourée d'une feuille de lys stylisée.
HISTORIQUE :
En juin 1635, Louis XIII crée la Maréchaussée des Monnaies qui doit « faciliter l'exécution de nos édits et règlements sur le fait de nos monnoies et prêter main-forte aux députés de notre dite Cour, tant dans notre ville de Paris que hors d'icelle, et pour toute l'étendue de notre Royaume ». Au Prévot-Général est attribuée la connaissance de tous les délits commis par « tous faux-monnoyeurs, rogneurs, billoneurs, transports des monnoies, marchandises d'or et d'argent, et autres prohibées dedans et dehors le Royaume ». Réorganisée le 29 août 1731, elle compte alors un Prévôt-Général, six lieutenants dont un assesseur, dix exempts, un guidon ; huit brigadiers, huit sous-brigadiers, soixante quatre gardes, deux trompettes, un timbalier formant huit brigades ; un commissaire aux revues, un procureur du Roi et un greffier. Dissoute le 16 février 1791, les gardes sont versés, l'année suivante, soit dans la gendarmerie territoriale, soit dans la gendarmerie des tribunaux à Paris. Le dernier chef de cette formation prestigieuse se nomme Claude-François Bazard. Né à Paris le 2 octobre 1729, il sert d'abord dans la compagnie des Gendarmes de la Garde du Roi du 19 novembre 1755 au le février 1763. Le 12 juillet suivant, il obtient ses provisions du Prévôt- Général de la Maréchaussée des Monnaies qui, treize jours plus tard, sont scellées du grand sceau. Le 26 juillet, il prête serment au Siège de la Connétablie et Maréchaussée de France, sis au Palais de Justice de Paris. Comme tous les Prévôts-Généraux de l'Ancien Régime, Bazard a rang de lieutenant-colonel de cavalerie et possède la qualité d'écuyer et de Conseiller du Roi. En plus de ses fonctions, pendant près de deux ans, de 1789 à 1791, il commande la Garde Nationale d'Issy-les-Moulineaux. Admis à la retraite avec le grade de maréchal de camp le 1er mars 1791, il reçoit, le mois suivant, la croix de chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.
Monture en laiton fondu et argenté à coquille ajourée, croisière à couvre-chape, poucier à coquille et antennes, quillon en crosse. Fusée en bois entièrement filigrané argent. Pommeau orné sur chaque face d'une palmette (sur le modèle des Gendarmes de la Maison du Roi), viroles fondues imitant un ruban tressé. H de la monture 15,4 cm. Lame plate gravée sur la face avant « Monsr Bazard Prevôt General » et sur la face arrière « De La Marechaussee des Monnoies de France 1766 ». Longueur 77 cm. Sans fourreau.
Bon état.
France.
Ancienne Monarchie, règne de Louis XV.
NOTE :
Cet exemplaire est une variante du modèle 1766 et en diffère par sa monture à coquille ajourée. L'exemplaire réglementaire a une coquille ajourée d'une feuille de lys stylisée.
HISTORIQUE :
En juin 1635, Louis XIII crée la Maréchaussée des Monnaies qui doit « faciliter l'exécution de nos édits et règlements sur le fait de nos monnoies et prêter main-forte aux députés de notre dite Cour, tant dans notre ville de Paris que hors d'icelle, et pour toute l'étendue de notre Royaume ». Au Prévot-Général est attribuée la connaissance de tous les délits commis par « tous faux-monnoyeurs, rogneurs, billoneurs, transports des monnoies, marchandises d'or et d'argent, et autres prohibées dedans et dehors le Royaume ». Réorganisée le 29 août 1731, elle compte alors un Prévôt-Général, six lieutenants dont un assesseur, dix exempts, un guidon ; huit brigadiers, huit sous-brigadiers, soixante quatre gardes, deux trompettes, un timbalier formant huit brigades ; un commissaire aux revues, un procureur du Roi et un greffier. Dissoute le 16 février 1791, les gardes sont versés, l'année suivante, soit dans la gendarmerie territoriale, soit dans la gendarmerie des tribunaux à Paris. Le dernier chef de cette formation prestigieuse se nomme Claude-François Bazard. Né à Paris le 2 octobre 1729, il sert d'abord dans la compagnie des Gendarmes de la Garde du Roi du 19 novembre 1755 au le février 1763. Le 12 juillet suivant, il obtient ses provisions du Prévôt- Général de la Maréchaussée des Monnaies qui, treize jours plus tard, sont scellées du grand sceau. Le 26 juillet, il prête serment au Siège de la Connétablie et Maréchaussée de France, sis au Palais de Justice de Paris. Comme tous les Prévôts-Généraux de l'Ancien Régime, Bazard a rang de lieutenant-colonel de cavalerie et possède la qualité d'écuyer et de Conseiller du Roi. En plus de ses fonctions, pendant près de deux ans, de 1789 à 1791, il commande la Garde Nationale d'Issy-les-Moulineaux. Admis à la retraite avec le grade de maréchal de camp le 1er mars 1791, il reçoit, le mois suivant, la croix de chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.
Référence :
12463
Prochaine mise à jour vendredi 27 décembre à 13H30
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