KÉPI DE SERGENT de la 10ème COMPAGNIE du 146ème BATAILLON DE LA GARDES NATIONALE DE PARIS, GUERRE FRANCO ALLEMANDE, 1870-1871.
Képi entièrement en drap bleu foncé passepoilé écarlate. À l'avant du bandeau, le chiffre « 146 » en laiton découpé y est agrafé. Visière de forme carrée en cuir entièrement verni noir complétée d'un jonc en cuir plié à cheval sur la bordure extérieure. Fausse-jugulaire en cuir ciré noir doublée d'une en galon d'argent. Coiffe intérieure composée d'un bandeau en cuir ciré noir surmonté d'une toile en soie noire cirée. Pompon lenticulaire en drap bleu foncé entouré d'une cordonnet écarlate avec au centre le chiffre « 10» découpé en laiton.
Très bon état, quelques usures.
France.
Second Empire, guerre franco-allemande.
NOTE :
L'usage des sous-officiers de la Garde Nationale de se donner la tresse de sous-lieutenant sur le bandeau du képi.
REMERCIEMENT :
Je remercie Louis Delpérier pour l'aide apportée à l'identification du grade de ce képi.
HISTORIQUE :
Les bataillons sont répartis dans chacune des subdivisions, puis dans chacun des secteurs de défense à partir d’août 1870.
Chaque secteur est, sous le siège des prussiens, dirigé par un officier supérieur de l’armée de terre ou de la Marine auquel est adjoint un état-major. Les secteurs coupent la ville en tranche égales du centre vers la périphérie et se répartissent comme suit (indication du numéro et de la localisation du secteur, de son chef, de son siège et des bataillons subordonnés.
Le 146ème bataillon fait parti du 8e secteur, Montparnasse, amiral Méquet, 93, avenue d’Orléans.
Chaque bataillon correspond à un quartier ou à un îlot d’habitation précis appartenant théoriquement à un même arrondissement. Les bataillons se composent d’un état-major, d’un conseil d’administration , d’un conseil de famille et d’un nombre variable de compagnies. Les compagnies sont composées de 100 à 250 gardes, sauf les compagnies de guerre dont l’effectif est strictement limité à 125 baïonnettes. Il existe différentes catégories de bataillons : des bataillons spécialisés (génie, génie auxiliaire), des bataillons de marche ou de guerre (qui résultent de l’application de l’arrêté de l’état-major général de la Garde nationale de la Seine du 19 octobre 1870 portant la création des compagnies de volontaires) et des compagnies de vétérans pour les gardes ayant atteint la limite d’âge pour l’incorporation.
Référence :
14321