ÉPÉE D'OFFICIER DES GARDES DE LA PORTE, SECONDE MOITIÉ DU XVIIIème SIÈCLE, Vers 1750-1770.
Monture à pas d'âne en argent massif. Garde à une branche finement gravée de feuilles de laurier et de trophées militaires, ajourée en son centre au niveau de la croisière et du quillon. Pommeau ovale décoré de trophées d'armes, de branches de laurier et ajouré sur les côtés. Clavier bivalve en argent à décor de fleurons finement ajourés avec au niveau des centres, de chaque côté, un écusson ovale représentant les Armes de France couronnées, ceintes de branches de laurier nouées en partie basse au moyen de rubans. La bordure extérieure du clavier est décorée d'une branche de laurier. Fusée en bois entièrement filigrané d'argent. Viroles tressées d'argent. Lame triangulaire de 75,5 cm de long, entièrement blanche, gravée au talon « VERDELET À VERSAILLES ». Cravate de drap écarlate. Fourreau en cuir verni noir à deux garnitures d'argent avec chape décorée d'un médaillon aux Armes de France encadrées de branches de laurier.
Très bon état.
France.
Ancienne Monarchie.
PROVENANCE :
Cette épée est de toute rareté, seuls deux exemplaires originaux sont actuellement connus, tous les deux reproduits dans l'ouvrage de Christian Ariès « Armes blanches militaires françaises », 2ème fascicule de 1967. L'exemplaire que nous présentons provient de l'ancienne collection Pierre Petitot. Si les deux épées sont identiques, une légère variante existe au niveau de la chape du fourreau : celle de la collection Petiteau possède un bouton pour être portée au ceinturon, alors que le second exemplaire connu, provenant de l'ancienne collection Raoul et Jean Brunon (que j'ai négociée il y a une dizaine d'années) a une chape avec anneau de suspension, doublée d'un bracelet (avec anneau) au centre du fourreau.
Référence :
12468