SHAKO DE SOUS-OFFICIER DE GRENADIER DU 101ème RÉGIMENT D'INFANTERIE DE LIGNE, MODÈLE 1812, PREMIER EMPIRE.
Vendu
SHAKO DE SOUS-OFFICIER DE GRENADIER DU 101ème RÉGIMENT D'INFANTERIE DE LIGNE, MODÈLE 1812, PREMIER EMPIRE.
Le corps du shako est en cuir recouvert d’un feutre, H 19,5 cm. Il est couvert par une calotte en cuir de vache ciré, très fort, d’un diamètre de 23,5 cm rabattu sur le feutre à une hauteur de 3 cm. Au bas du feutre, est cousu un bourdalou (ou bourdaloue) en cuir de vache uni, de 2 cm de largeur, à l'arrière une boucle en laiton, avec son ardillon. Visière en cuir fort de vache verni, 6 cm de large, et fait un demi-cercle ; elle est bordée d'un jonc en laiton en laiton d'1 cm (apparent) plié à cheval sur la bordure extérieure.
Au dedans du shako est placée une basane de 4,7 cm de hauteur, garnie à l'origine d’une toile aujourd'hui absent.
Couvre-nuque en cuir souple verni noir doublant la partie arrière de la coiffe intérieure et se dépliant pour protéger le cou du soldat. Cette pièce a été en partie découpée, elle intacte sur ses bords extérieurs au niveau des oreilles (H 6 cm) et en son milieu elle est encore présente sur une hauteur de 10 cm. Cette garniture est extrêmement rare à trouver sur un shako de cette époque.
Plaque (ou écusson) apposée sur le devant, en laiton estampé représentant une aigle impériale couronnée tenant dans ses serres le fuseau de Jupiter posé sur un soubassement dont le centre est découpé du chiffre «101», encadrée de deux grenades enflammées, H 13,6 cm, largeur 11,4 cm.
Cocarde placée au-dessus de la plaque, en cuir peint assujettie sur le feutre au moyen d’un point de laiton de chaque côté. Cette cocarde est aux trois couleurs, elle mesure 6,5 cm de diamètre. Le cercle blanc est en dehors, puis le rouge et le bleu au centre.
Sous la cocarde un gousset destiné à la houppette, attaché par une couture sur le feutre.
Jugulaires. De chaque côté du shako est placée une jugulaire, composée d’une lanière en basane double, sur laquelle sont montées 16 écailles en laiton découpées alternativement en deux ou trois festons. La première écaille a 3,3 cm de large, la seconde un peu moins et ainsi en diminuant jusqu’à la dernière qui a 1,9 cm. Toutes ces écailles sont arrêtées chacune par un fil de fer plat. Chaque mentonnière est assujettie par une rosace, nommée dans le règlement de 1812 « gros bouton » de même métal que la jugulaire, ayant 4,1 cm de diamètre. Au milieu de ce « bouton » une bombe enflammée et autour un seul filet estampés en relief. Au bout de chaque oreillon sera un cordon de fil, pour attacher la jugulaire sous le menton.
Pompon de laine écarlate en forme de « carotte », de 4,7 cm de diamètre à sa base, 2,5 cm en haut, H du pompon 12,5 cm.
Très bon état de conservation.
France.
Premier Empire.
HISTORIQUE :
1811-1813. Armées d'Espagne et du Portugal batailles des Arapiles (1812).
1813-1814 Armée du Nord en Espagne passage de Bidassoa (1813), Bayonne.
1813. Grande Armée Bautzen, Jüterbock, Leipzig, Hanau.
1813-1814. Corps d'observation de l'Adige, combat de Roverbella.
1814. Campagne de France, combat de Bar-sur-Aube, Arcis-sur-Aude.
1815. Armée du Rhin défense de Neufbrisach
Le corps du shako est en cuir recouvert d’un feutre, H 19,5 cm. Il est couvert par une calotte en cuir de vache ciré, très fort, d’un diamètre de 23,5 cm rabattu sur le feutre à une hauteur de 3 cm. Au bas du feutre, est cousu un bourdalou (ou bourdaloue) en cuir de vache uni, de 2 cm de largeur, à l'arrière une boucle en laiton, avec son ardillon. Visière en cuir fort de vache verni, 6 cm de large, et fait un demi-cercle ; elle est bordée d'un jonc en laiton en laiton d'1 cm (apparent) plié à cheval sur la bordure extérieure.
Au dedans du shako est placée une basane de 4,7 cm de hauteur, garnie à l'origine d’une toile aujourd'hui absent.
Couvre-nuque en cuir souple verni noir doublant la partie arrière de la coiffe intérieure et se dépliant pour protéger le cou du soldat. Cette pièce a été en partie découpée, elle intacte sur ses bords extérieurs au niveau des oreilles (H 6 cm) et en son milieu elle est encore présente sur une hauteur de 10 cm. Cette garniture est extrêmement rare à trouver sur un shako de cette époque.
Plaque (ou écusson) apposée sur le devant, en laiton estampé représentant une aigle impériale couronnée tenant dans ses serres le fuseau de Jupiter posé sur un soubassement dont le centre est découpé du chiffre «101», encadrée de deux grenades enflammées, H 13,6 cm, largeur 11,4 cm.
Cocarde placée au-dessus de la plaque, en cuir peint assujettie sur le feutre au moyen d’un point de laiton de chaque côté. Cette cocarde est aux trois couleurs, elle mesure 6,5 cm de diamètre. Le cercle blanc est en dehors, puis le rouge et le bleu au centre.
Sous la cocarde un gousset destiné à la houppette, attaché par une couture sur le feutre.
Jugulaires. De chaque côté du shako est placée une jugulaire, composée d’une lanière en basane double, sur laquelle sont montées 16 écailles en laiton découpées alternativement en deux ou trois festons. La première écaille a 3,3 cm de large, la seconde un peu moins et ainsi en diminuant jusqu’à la dernière qui a 1,9 cm. Toutes ces écailles sont arrêtées chacune par un fil de fer plat. Chaque mentonnière est assujettie par une rosace, nommée dans le règlement de 1812 « gros bouton » de même métal que la jugulaire, ayant 4,1 cm de diamètre. Au milieu de ce « bouton » une bombe enflammée et autour un seul filet estampés en relief. Au bout de chaque oreillon sera un cordon de fil, pour attacher la jugulaire sous le menton.
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1815. Armée du Rhin défense de Neufbrisach
Référence :
11797
Prochaine mise à jour vendredi 22 novembre à 13H30
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