FUSIL-LANCE MODÈLE 1854 DE L’ESCADRON DES « CENT GARDES » (armement inférieur), SECOND EMPIRE.
Canon : rayé de quatre rayures profondes de 0.4 mm, tournant de droite à gauche au pas de 0.75 m. Guidon demi-rond, sur embase faisant génératrice pour la douille du sabre. Hausse à curseur, graduée de 10 à 40, fixée sur le tonnerre et se rabattant en arrière sur la boîte de culasse. Culasse : la boîte de culasse est percée verticalement, de part en part, d’un tunnel de section carrée dans lequel sont ménagés, à droite et à gauche, deux saillies guides et, en avant une rainure pour le taquet percutant. La culasse proprement dite, de section carrée, coulisse dans le tunnel, elle assure à la fois les fonctions de chien et d’obturateur, sa partie antérieure courbée et quadrillée fait office de crête de chien et reçoit par une rainure l’action du ressort-pontet, un taquet plat ou saillant selon la cartouche utilisée (broche saillante ou amorçage noyé) est goupillé sur la face avant. La face arrière est entaillée de deux crans de sûreté et d’armé. Monture : d’une seule pièce, avec une crosse très large, la cheville est curieusement placée près du busc. Garnitures : embouchoir en laiton à deux bandes séparées par une découpe, portant à l’avant en saillie le tenon du sabre-lance en fer, et à l’arrière le battant supérieur. Capucine classique en laiton. Sous-garde en fer portant à l’avant le battant inférieur dans un crochet ouvert qui protège la courbure d’armement de la culasse et permet également de soutenir l’arme du pouce sans lâcher les rênes. Le pontet est formé par le ressort. La plaque de couche en laiton, de forme particulière à l’arme, est épaisse et assez concave. Deux coches de doigts. Pas de baguette. La baïonnette prévue pour ce modèle est le sabre-lance.
Longueur de l’arme : 1.170 m.
Longueur du canon : 0.745 m (au ras de la boîte de la culasse).
Calibre : 9 mm.
Poids : 3.150 kg.
Parfait état de conservation proche du neuf.France.
Second Empire.
Référence :
12025