SABRE DE GRENADIER DU 118ème RÉGIMENT D'INFANTERIE DE LIGNE, PREMIER EMPIRE.
Vendu
SABRE DE GRENADIER DU 118ème RÉGIMENT D'INFANTERIE DE LIGNE, PREMIER EMPIRE.
Monture en laiton, garde à une branche en colonne, pommeau à courte queue sans décor, poignée en ébène finement quadrillé, croisière décorée d'un écu, sur l'avers moulé' en relief d'une bombe éclatante et sur le revers gravée en creux du chiffre « 118 ». Lame légèrement courbe, longueur 75,6 cm, largeur au talon 3,2 cm, terminée en langue de carpe. Elle est blanche, gravée d'un trophée militaire sur chaque face et de décors floraux. Cravate en drap écarlate. Fourreau en cuir verni noir à deux garnitures en laiton.
Bon état, arme ayant perdu sa dorure, lame avec quelques traces d'oxydation d'usage, fourreau avec écaillures par endroits.
France.
Premier Empire.
HISTORIQUE :
Le 118ème régiment d'Infanterie de ligne est créé en 1808. Il est affecté en Espagne durant toute son existence. Il défend en mai 1809 le poste d'Aquilar-del-Campo. En 1810, il met en déroute les espagnols à la bataille d' El Padron. Le 6 février 1811, il passe le gué de la Mancia sous le feu de 6000 espagnols qu'il met en déroute et leur enlève 3 pièces de canons. Le 22 juillet 1812, à la bataille des Arapiles, un bataillon charge l'ennemi à la baïonnette et l'enfonce ; au milieu de la mêlée, le lieutenant Guimat, premier porte aigle du 118ème, se précipite sur un porte-drapeau anglais et lui tranche le bras d'un coup de sabre et lui arrache son étendard ; atteint lui-même d'un coup de baïonnette, il peut cependant remettre ce trophée au commandant de Mylius qui parvint à le conserver. L'année suivante, en 1813, il est engagé à la bataille de Vitoria et aux combats sur la Bidassoa et sur la Nive. En 1814, pendant la campagne de France, il est engagé aux batailles d'Orthez et de Toulouse, puis à Arcy sur Aube (6ème bataillon).
Monture en laiton, garde à une branche en colonne, pommeau à courte queue sans décor, poignée en ébène finement quadrillé, croisière décorée d'un écu, sur l'avers moulé' en relief d'une bombe éclatante et sur le revers gravée en creux du chiffre « 118 ». Lame légèrement courbe, longueur 75,6 cm, largeur au talon 3,2 cm, terminée en langue de carpe. Elle est blanche, gravée d'un trophée militaire sur chaque face et de décors floraux. Cravate en drap écarlate. Fourreau en cuir verni noir à deux garnitures en laiton.
Bon état, arme ayant perdu sa dorure, lame avec quelques traces d'oxydation d'usage, fourreau avec écaillures par endroits.
France.
Premier Empire.
HISTORIQUE :
Le 118ème régiment d'Infanterie de ligne est créé en 1808. Il est affecté en Espagne durant toute son existence. Il défend en mai 1809 le poste d'Aquilar-del-Campo. En 1810, il met en déroute les espagnols à la bataille d' El Padron. Le 6 février 1811, il passe le gué de la Mancia sous le feu de 6000 espagnols qu'il met en déroute et leur enlève 3 pièces de canons. Le 22 juillet 1812, à la bataille des Arapiles, un bataillon charge l'ennemi à la baïonnette et l'enfonce ; au milieu de la mêlée, le lieutenant Guimat, premier porte aigle du 118ème, se précipite sur un porte-drapeau anglais et lui tranche le bras d'un coup de sabre et lui arrache son étendard ; atteint lui-même d'un coup de baïonnette, il peut cependant remettre ce trophée au commandant de Mylius qui parvint à le conserver. L'année suivante, en 1813, il est engagé à la bataille de Vitoria et aux combats sur la Bidassoa et sur la Nive. En 1814, pendant la campagne de France, il est engagé aux batailles d'Orthez et de Toulouse, puis à Arcy sur Aube (6ème bataillon).
Référence :
11107
Prochaine mise à jour vendredi 27 décembre à 13H30
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