CEINTURON DE GRANDE TENUE D'OFFICIER DE LA GENDARMERIE D'ÉLITE, MODÈLE 1820, SECONDE RESTAURATION 1820-1821.
Plaque en laiton surdoré et bruni à la pierre d'agate de forme rectangulaire aux angles coupés (H 7,6 cm, largeur 8,8 cm). Ce plateau est décoré en son centre d'un cartouche, lui-aussi rectangulaire aux angles coupés de 7 cm de haut x 6,2 cm de large. Ce cartouche est encadré de baguettes moulurées et striées. Au centre, les Armes de France surmontées de la couronne royale sont entourées d'une branche de chêne et d'une branche de laurier sur fond finement guilloché, l'ensemble posé sur une plaque rectangulaire aux angles coupés portant en relief l'inscription « GENDARMERIE D'ELITE » sur fond sablé ; les quatre angles de cette partie centrale sont décorés d'un fleuron.
Arrière de la plaque complète de son crochet, pontet et deux ardillons.
L'arrière de la plaque est entièrement doré et bruni, ce qui est extrêmement rare et ne se rencontre que sur les équipements des officiers et officiers généraux très fortunés car à cette époque même les plaques de luxe ne sont généralement pas dorées à l'arrière.
Ceinturon en buffle jauni (largeur 6,1 cm) bordé en haut et en bas d'un galon de passementerie d'argent (largeur 1,3 cm). Ce ceinturon est composé de trois parties reliées entre elles par deux grands anneaux en bronze doré et à l'avant par la plaque de ceinturon et une boucle rectangulaire. Le ceinturon est complet de ses deux courroies de suspension garnies de boucles rectangulaires en laiton surdoré.
État proche du neuf, le buffle a gardé toute sa souplesse ce qui est exceptionnel pour un équipement de ce type.
France.
Seconde Restauration, 1820-1821.
NOTE :
La Gendarmerie d'élite prend ce nom en 1820 pour quelques mois avant d'être incorporée en 1821 dans la Garde Royale où elle prendra le nom de Gendarmerie royale. Ce corps n'est autre que la compagnie de gendarmerie des chasses, résidences et voyages du Roi.
Ce modèle est très rare.
Référence :
10898